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Archive de novembre, 2010

Le géranium, herbe à Robert (géranium Robertianum), se trouve parmi les pierres, au pied des murs. Il est astringent, hémostatique et contient de la vitamine C. On peut en mâcher des feuilles fraîches contre les douleurs gingivales et pour les plaies buccales. Des bains de bouche avec une décoction de feuilles sont indiqués pour les stomatites et les aphtes. Sur les aphtes, on peut aussi faire des applications de feuilles, en dilution dans de l’huile d’amande douce.

Le chirurgien dentiste de france V 1324J du 8 NOVEMBRE 2007

Le frêne (fraxinus excelsior) se développe habituellement sur des sols humides, riches en calcaire. Il est astringent, fébrifuge et contient de la vitamine C. En bains de bouche, la décoction de feuilles séchées est conseillée contre les névralgies faciales. Pour lutter contre la mauvaise haleine, on peut en mâcher une feuille, fraîche ou sèche. Quoique originellement tiré des baies mûres de frêne, le «sorbitol » (édulcorant bien connu) tient son nom du sorbier. Il joue un rôle important en matière de prévention bucco-dentaire.

Le chirurgien dentiste de france V 1324J du 8 NOVEMBRE 2007

L’églantier (rosa canina) croît en lisière des bois, sur le bord des chemins et dans les taillis. Il est astringent, cicatrisant et contient de la vitamine C. Les cynorrhodons (fruits de l’églantier) sont réputés efficaces pour soigner les saignements des gencives. À cet effet, la décoction d’écorce de cynorrhodon, coupée en petits morceaux, est prescrite en bains de bouche. En usage interne, le cynorrhodon, étant riche en vitamine C (100 g. de cynorrhodons contiennent autant de vitamines C qu’un kilogramme de citrons), est un très bon antiscorbutique.
L’euphorbe (euphorbia peplus) pousse en climat tempéré. Bien que l’euphorbe soit considérée comme une plante assez dangereuse, spécifiquement en Bretagne, elle est employée, de longue date, en masticatoire, afin de calmer la douleur dentaire. Attention, il ne faut pas garder trop longtemps les feuilles d’euphorbe dans la bouche et les recracher, car leur suc finirait par rendre la salive vénéneuse.

Le chirurgien dentiste de france V 1324J du 8 NOVEMBRE 2007

Une étude a évalué l’efficacité de l’Aloe vera chez des patients atteint de lichen plan buccal. Différents traitements ont été proposés pour le traitemet du lichen plan oral. avec des résultats variables, peut-être causé par le caractère réfractaire de la maladie.
L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité de l’application topique de l’aloe vera (AV) dans les Lichens Plan Buccal contre placebo. 64 patients au total, tous atteints de Lichen Plan Buccal ont été répartis au hasard dans une étude en double aveugle soit AV (32 patients) ou un placebo (32 patients), à une dose de 0,4 ml (70% de concentration) trois fois par jour. Une échelle visuelle analogique a été utilisé pour la notation de la douleur, avec application d’une échelle clinique pour la notation des lésions. Les patients ont été évalués de semaine en semaine.
Résultats : Aucune différence statistiquement significative n’a été enregistrée entre les deux groupes en ce qui concerne la douleur après 6 et 12 semaines. Dans le groupe AV, il y a eut une remission complète de la douleur dans 31,2% des cas après 6 semaines, et dans 61% après 12 semaines. Dans le groupe placebo, ces pourcentages étaient de 17,2% et 41,6%, respectivement. Il n’ya pas eu d’effets néfastes à l’un des groupes.
En ce qui concerne l’amélioration de la qualité de vie, des différences significatives ont été observées entre les deux groupes dans le domaine des troubles psychologiques lié à ces lésions. Conclusion : L’application topique de AV améliore l’autoévaluation par le patient de la « qualité de vie » chez les patients atteints du Lichen Plan Buccal.

J Oral Pathol Med (2010) 39: 735-740

Le premier dentifrice remonterait à il y a environ 4000 ans, avec les Égyptiennes qui, soucieuses de leurs dents, s’appliquaient aux doigts un mélange de cendres et d’argile : le “Sonabou”. Ce n’est qu’en 1896, que Colgate & Company (aujourd’hui Colgate Palmolive) produisit le premier tube de dentifrice souple que l’on connaît aujourd’hui, et c’est seulement dans les années 50 qu’on y ajouta du fluor.
Il existe pourtant une recette pour fabriquer son dentifrice à la maison avec des produit naturels !

Pour cela, prenez un récipient en verre ou céramique (ne pas utiliser de métal qui enlèverait ses propriétés à l’argile).

Ajouter :

•3 doses d’argile blanche ventilée (absorbe les bactéries, assainit)
•1 dose de bicarbonate de sodium (équilibre le pH, blanchit)
•une pincée de sel marin non raffiné (fait saliver, minéralise)
•lier le tout avec soit de l’huile d’olive, soit de la glycérine végétale
•ajouter quelques gouttes d’huile essentielle (citron, menthe… selon goût et propriétés).

Voilà votre dentifrice prêt à l’emploi ! Garder fermé, bien hermétiquement.


Comment faire son dentifrice bio en 2 mn montre… par Wakeup-

Mon avis ? : Je pense que c’est l’absorption de fluor en grande quantité dans l’organisme qui n’est pas bonne et non l’application sur les dents dont l’efficacité à été démontrée scientifiquement. D’autre par les particules d’argiles et de bicarbonate peuvent dans ce dentifrice « naturel » s’avérer légèrement abrasive ce qui certes permet d’éliminer efficacement la plaque dentaire, mais risquerait peut être à long terme d’endommager la couche surperficielle de l’émail…

Un article du Fil dentaire : Les derniers résultats de l’équipe de la clinique pour la prothèse et les myo-arthopathies de l’Université de Bâle démontrent que l’utilisation du NTI-tss améliore les problèmes de bruxisme et de douleur des muscles masticateurs

L’équipe qui entoure les Professeurs Carlo Paolo Marinello et Jens Christoph Türp (clinique pour la prothèse et les myo-arthropathies de l’université de Bâle en Suisse) vient de présenter les résultats de sa récente revue systématique à propos du NTI-tss.

Devant un parterre de spécialistes des dysfonctions cranio-mandibulaires, lors du congrès annuel de la Société Scientifique du Diagnostic et de la Thérapie Fonctionnelle (DGFDT) en Allemagne, réuni les 30 novembre et 1er décembre 2007 à Bad Homburg près de Francfort, le Dr Henrike Stapelmann a présenté ses conclusions suivantes : les données disponibles (dans la littérature scientifique au niveau mondial) suggèrent qu’avec le NTI-tss on obtient une amélioration pour les problèmes de bruxisme et de douleur des muscles masticateurs, similaire à l’utilisation d’une gouttière occlusale (Jokstad 2005).

Les données des cinq études cliniques randomisées et contrôlées prises en compte, ainsi que plus de 60 autres publications sur le NTI-tss, suggèrent que la multitude de rapports positifs publiés partout dans le monde par des omnipraticiens sont confirmés, et que les réserves émises par certains auteurs ne sont pas suffisamment documentées. L’étude détaillée est en attente de publication.

Questionné par l’assistance au sujet du risque de l’avalement, voire de l’aspiration du dispositif, le Dr Stapelmann précise que selon sa propre expérience clinique et en respectant les consignes du fabricant par rapport à la mise en bouche, le NTI-tss est suffisamment rétentif et ne présente pas de risque démesuré.

De même, elle confirme que le seul port nocturne du système avec rétablissement quotidien de la fonction évite tout risque d’égression molaire. Elle assure de même que les prétendus « mouvements des dents » le matin au réveil (dont se plaignent parfois les porteurs de tout type de gouttières, y compris du NTI-tss) ne sont en réalité que les effets de la relaxation musculaire et d’une modification de position de la mandibule. Dans la presque totalité de ces cas, le patient retrouve « sa » position de confort dans les minutes qui suivent, et le repositionnement (associé à la diminution, voire la disparition des symptômes) peut en lui même être un indicateur de l’efficacité du traitement.
En tout cas, comme pour tout traitement, le contrôle régulier du dispositif et de sa rétention est fortement conseillé et fait, par ailleurs, partie intégrale des consignes données par le fabricant.

Dirk Unkelbach, gérant de la société e-motion, distributeur du NTI-tss en Europe, s’est félicité de cette nouvelle approbation scientifique pour le NTI-tss : « Nous sommes évidemment heureux d’entendre les spécialistes suisses et allemands se prononcer de manière aussi favorable sur le sujet et avaliser le travail scientifique accompli par des chercheurs du monde entier. Il a fallu du temps avant qu’il ne soit pris en considération en France ! »

Selon M. Unkelbach, il reste néanmoins important de se rappeler que « le NTI-tss n’est pas la solution miracle’ à tous les maux ». Comme d’autres traitements, il exige un diagnostic rigoureux des signes et symptômes et ne peut résoudre que des problèmes pour lesquels il est destiné : c’est-à-dire toute situation où le praticien recherche la désocclusion et/ou la décontraction des muscles masticateurs du patient.

Source : http://www.lefildentaire.com/page_news-detail.php?id=227

En 2010, le coiffage pulpaire reste un acte difficile et délicat de la médecine bucco-dentaire. Le praticien, aujourd’hui, dispose de plus de données scientifiques et de matériaux qu’en 1993, mais néanmoins, un coiffage pulpaire direct (qui permet de garder une dent vivante lors d’effraction minime de la chambre pulaire) se pratique encore avec une pointe d’incertitude et dans le « clair-obscur ». Les mécanismes subtils de défense, régénération, réparation et de guérison du complexe dentîno-pulpaire sont loin d’être parfaitement élucidés, mais le coiffage pulpaire est une procédure qui peut être réalisée avec succès en omnipratique si l’indication est bien posée et les matériaux adéquats manipulés judicieusement.
Actuellement, le produit le plus utilisé est l’hydroxyde de calcium est le médicament et le verre ionomère photopolymérisable le pansement de protection.
Un nouveau produit de coiffage au nom évocateur vient de voir le jour. Il s’agit de la Biodentine™, conçu et mis au point par des équipes françaises. C’est un ciment bioactif à base de silicate de calcium. Il est biocompatible et offre de bonnes propriétés mécaniques et physiques, il s’associe bien avec le substrat dentaire et les systèmes adhésifs et assure l’étanchéité indispensable à la réussite du coiffage. Son utilisation également comme substitut dentinaire est intéressante et les premières études cliniques sont encourageantes.

Avant qu’il soit commercialisé sous le nom de biodentine, ce matériau était testé pour être un substitut du MTA dans son efficacité qui devait être commercialisé environ 3 fois moins cher. C’est un matériaux, dans sa dernière formulation qui a l’aspect d’un IRM (blanc de blanc)et la texture d’un ciment. Il est issu de technologies visant à microniser les ciments Portland (utilisés dans le batiment). Très étanche, s’accomode parfaitement de l’humidité, aucune expansion de prise et possibilité de coller un composite dessus (technique sandwich).
Il possède une excellente biocompatibilité (inertie biologique).

Ce produit serait effectivement plus facile à manipuler par une prise plus contrôlée et moins sensible à l’humidité ambiante.
Peut-être la perspective d’un traitement en une seule séance des perforations et fausses routes. Il sera à évaluer également pour les obturations apicales à rétro en milieu sanglant.Outre sa manipulation, il a un défaut majeur il n’est pas très radio-opaque. Difficile donc de le distinguer radiologiquement de la dentine…

Une étude sur 225 chirurgiens-dentistes * révèle que 12,9 % ne réalisent jamais de coiffage direct. Comme agent de coiffage direct, 40 % d’entre eux utilisent les verres ionomères photo, 28,1 % l’hy-droxyde de calcium, 6,7 % les adhésifs, 3,1 % le MTÂ, 1,8 % le laser.

* Gordon Christenssen étude du CR 2010