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Les dents c'est la vie !

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Archive de février, 2014

Douleurs cervicales, lombaires, dorsales, articulaires, difficulté à sortir du lit le matin, fatigue récurrente… Saviez-vous que vos problèmes de dos pouvaient être d’origine dentaire? C’est précisément ce qui intéressela «posturodontie», une discipline qui révèleles liens très intimes qui existent entre le sys-tème postural global et l’architecture den-taire de la bouche.Son postulat de départ est simple: pour nous permettre de manger et de déglutir, chaquedent doit rentrer en contact avec celle qui lui fait face. Cependant, chez la très grande majorité de la population, la bouche est le lieu où le corps a subi les modifications les plus importantes: soins de caries, couronnes, ex-tractions, orthodontie etc. Et le plus souvent,après une séance de soin, le corps se trouve dans l’obligation de s’adapter à la nouvelle situation. C’est à dire qu’il doit trouver une solution rapide pour que les dents continuent àse contacter et ainsi rester efficaces en termes d’écrasement des aliments.Le Dr Thierry Thomas, médecin-dentiste, en complicité avec un ostéopathe, Michel Hourdeaux, en explique les lignes majeures dans un ouvrage disponible actuellement en for-mat électronique: «Aïe! mon dos a mal aux dents ou comment être soulagé par la posturodontie». C’est grâce au développement de l’ostéopathie que l’origine de certaines douleurs chroniques de la colonne vertébrale a été identifiée. De même qu’une mauvaise position retentit sur l’appareil dentaire et le déforme,la réciproque est vraie. Ainsi, en traitant l’articulé dentaire, l’équilibre postural de certaines personnes peut être modifié et amélioré.«La plupart du temps, pour arriver à ses fins,explique l’auteur, le corps va devoir changer la position spatiale de sa mâchoire inférieure.En contractant certains muscles, même de façon minime, la mandibule va légèrement glisser pour faire correspondre la nouvelle dent avec sa «comparse» d’en face. Généralement,l’adaptation est rapide et sans effet à dis-tance et heureusement. Toutefois, le cumul du nombre de soins ou de soins mal adaptés,mais aussi l’usure liée au stress ou aux émotions mal vécues, va provoquer une accumulation de tensions musculaires que le corps va finir par ne plus pouvoir contenir.»Quand la limite de son adaptation est atteinte, le corps va déclencher une série de symptômes ostéo-musculaires douloureux pour réduire les mouvements du corps susceptibles de créer des lésions irréversibles ou handicapantes. Bien entendu, ces symptômes ne sont pas à 100% d’origine dentaire mais quand un lien est établi, les dents deviennent le passage obligé pour sortir du cercle vicieux des douleurs posturales. Dès que les dents en sont la cause, une solution facile à mettre en œuvre est alors proposée pour «tester» en réel la disparition des douleurs et des tensions: les gouttières d’occlusion.

«Aïe, mon dos a mal aux dents!»
Thierry THOMAS | Michel HOURDEAUX
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Sur: kobobooks.fr | Format ebook

Des chercheurs ont découvert que les variantes génétiques communes de la métallothionéine(MT), une protéine qui a la capacité de fixer les métaux lourds, augmentent la sensibilité des enfants à la toxicité du mercure des amalgames dentaires et d’autres sources. Dans une étude sur 330 enfants,ils ont constaté que les garçons portant les variantes, étaient plus sujets à des déficits neuro-comportementaux liés au mercure.Ces chercheurs, de l’Université de Washington, ont évalué si le statut génétique de MT1M et MT2A, les gènes qui ont été reconnus comme pouvant modifier la toxicocinétique du mercure chez les adultes, avait une influence sur la relation entre la concentration de mercure dans l’urine et les fonctions neuro-comportementales chez les enfants. Ils ont évalué annuellement, les niveaux de mercure dans l’urine et la fonction neurologique des enfants, de-puis le placement initial de l’amalgame ou des plombages dentaires en résine composite, et pendant les 7 années suivantes.Les chercheurs ont conclu que chez les garçons, de nombreux effets de l’interaction importante entre les variantes génétiques d’exposition MT1M etMT2A et le mercure ont été observés, s’étendant sur plusieurs domaines de la fonction neurocompor-tementale. Une diminution des performances avec facultés affaiblies a été remarquée, principalement dans les domaines de l’acuité visuelle spatiale, de l’apprentissage et de la mémoire, avec certains impacts supplémentaires sur l’attention et la fonction motrice. Cependant, toutes les associations étai-ent limitées aux garçons avec les variantes MT1M etMT2A en particulier, bien que l’exposition au mer-cure par les amalgames dentaires ait été comparab-le chez les garçons et les filles.Les auteurs ont déclaré que les résultats pourraient avoir des implications importantes sur la santé publique pour les stratégies futures visant àprotéger les enfants et les adolescents, contre les risques potentiels pour la santé, qui sont associés àl‘exposition au mercure.

LA REVUE DENTAIRE SUISSE ROMANDE www.dental-suisse.ch Numéro 20 hiver 2013-2014