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Archive de juin, 2009

Cet article provient de la revue « LE CHIRURGIEN-DENTISTE DE FRANCE N’ 1225 DU 22 SEPTEMBRE 2005 ». Il a été écrit par H. Lamendin spécialiste en pyhto/aromathérapie Bucco Dentaire.

Sachant que beaucoup d’huiles essentielles sont falsifiées (coupées avec des composés chimiques, rectifiées ou même synthétiques), des confrères ont demandé des précisions à propos de leurs qualités. En voici donc les principales caractéristiques, données par une personne qualifiée dans le domaine de leur préparation.

LES HUILES ESSENTIELLES (R. WEGRZYN)
Depuis la nuit des temps et jusqu’à nos jours, l’emploi des huiles essentielles n’a cessé d’augmenter. Que ce soit chez les Grecs, les Romains, les Égyptiens ou les Arabes, les vertus «magiques» des huiles essentielles ont eu le même niveau de réputation : propriétés curatives les mettant en bonne place dans les pharmacopées ancestrales, cosmétiques et produits de beauté naturels.
Malheureusement, négligés pendant plusieurs siècles, les pouvoirs de ces huiles, dont certains demeurent encore inconnus de nos jours, n’ont attiré l’attention des botanistes et des chercheurs qu’au milieu du XXe siècle. Ils n’ont estimé la juste valeur de chaque huile essentielle qu’en en découvrant leurs vertus, de façon empirique tout d’aborcl, puis en s’appuyant sur les tech­niques biochimiques et médicales modernes.
Cette partie de la science «verte » qu’est l’extraction des huiles essentielles des plantes aromatiques et médici­nales, fait l’objet de nombreuses recherches aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, car il s’est avéré que la médication directe par ces huiles est la voie de guérison pour plusieurs maladies.
De nombreux procédés sont utilisés pour l’extraction d’huiles essentielles. Cette opération délicate consiste à capter les produits les plus fragiles et les plus subtils élaborés par le végétal et ce, sans alté­rer les vertus. La cuticule cireuse des poches épider-miques brisées, l’essence s’échappe et des milliards de molécules se dispersent, s’ionisent et interagissent avec l’eau, l’oxygène, l’ozone et autres éléments constitutifs de l’air ambiant, tout en subissant les rayonnements solaires.
Cette activité se situe directement en aval de la récolte de la plante (qu’il s’agisse de culture ou de cueillette) et vise à extraire, concentrer, puis stabiliser les arômes issus des végétaux, à destination des industries phar­maceutiques, cosmétologiques et agroalimentaires.

La distillation
L’hydrodistillation, méthode la plus archaïque, consiste à charger dans la cuve d’un alambic les substances végé­tales à traiter (fleurs, rameaux, herbes, racines, bois, écorces, graines ou oléorésines) avec une certaine quan­tité d’eau. La vapeur d’eau est produite directement sous la masse végétale, à l’inverse de la distillation où la vapeur est formée indépendamment.
Ce dernier procédé, relativement récent (distillation par entraînement à la vapeur d’eau) apporte une amélioration certaine de la qualité des produits obtenus, en minimisant les altérations hydroliques, particulièrement des esters liés au procédé traditionnel de distillation. Recherche de la qualité
Les huiles essentielles et les essences d’expression sont des produits naturels qui, utilisés à des fins préventives, curatives ou de bien-être, favorisent une profonde «revitalisation» de l’organisme. Mais, à regret, pour de multiples raisons, il n’est pas aisé de produire de véritables huiles essentielles de haute qualité. Les difficultés tien­nent avant tout à la rareté des plantes saines, la cueillette des plantes sauvages demandant beaucoup de temps et une main-d’œuvre coûteuse, les végétaux de culture écologique étant, malgré les efforts des agrobiologistes encore trop peu abondants. Ensuite, la distillation demande, selon l’ancienne tradition, de grandes pré­cautions. Les détartrants chimiques devant, bien entendu, en être absolument bannis.
Seules seront d’authentiques pro­duits de la nature les huiles essen­tielles pouvant se prévaloir d’une triple garantie sur la plante, sur l’ex­traction et sur le produit fini. Aussi, l’honnêteté du maître distillateur doit-elle être complétée par une com­pétence scientifique et technique certaine. L’utilisation des huiles essentielles à des fins médicinales ou hygiéniques ne peut plus, aujourd’hui, au mépris de l’avancée des sciences botanique, chimique et biologique, se fonder sur une quelconque mystique. Or, comme il a été indiqué plus haut, il existe de grandes variations dans les divers composants des huiles essen­tielles. D’autre part, plus grave encore, certaines sont proposées ou prescrites sous leur nom usuel, sans tenir compte des réalités botaniques.

Spécification botanique
L’importance de la connaissance des familles, genres et espèces botaniques est évidente dans le cadre d’une aromathérapie digne de ce nom. L’ignorance de cette réa­lité peut être source de nombreuses difficultés, voire de problèmes sérieux, ainsi que le démontre l’exemple sui­vant. L’essence de sauge qui, vendue sans autre appel­lation, a provoqué des crises d’épilepsie, dont certaines suivies de coma. Car il existe notamment deux espèces de sauge, la sclarée et l’officinale, la seconde étant par­ticulièrement neurotoxique, par voie orale, alors que la première ne l’est pas.

Les garanties
Après la cueillette de plantes rigoureusement sélectionnées et leur minutieuse distillation, ne doit intervenir qu’une simple filtration à la suite de laquelle l’huile essentielle est stockée dans des cuves inaltérables et hermétiquement entreposées dans un local frais. Ces précautions permettent d’éviter l’oxydation et la polymérisation provo­quée par l’air, la lumière ou la chaleur et qui se traduisent par une variation progressive de la couleur et de la fluidité.
Le conditionnement dans des flacons opaques hermé­tiques, est donc nécessaire à la protection parfaite des huiles essentielles, en l’absence de plastique ou de caoutchouc, sur lesquels les substances aromatiques opèrent une micro dissolution.

Les contrôles
L’échantillothèque est l’élément de base nécessaire à la série de contrôles au laboratoire ; elle est réalisée à par­tir d’huiles essentielles prélevées à l’alambic et de plantes botaniquement vérifiées et distillées au laboratoire (alam­bic en verre). Sont effectués des contrôles organoleptiques (couleur, odeur), chomatographique et de conformité aux normes officielles (Afnor, Iso, Pharmacopée française Xe éditions, Pharmacopée européenne).
Les huiles essentielles délivrées en pharmacies répon­dent à ces normes, ce qui est indispensable pour toutes thérapies, surtout internes, mais aussi externes.

Conclusion
Les soins apportés d’un bout à l’autre de la chaîne, de la plante à l’huile essentielle, feront de celle-ci un produit de très haute qualité tant du point de vue physico­chimique que biologique, à savoir: haut potentiel énergétique, protonique, électronique et électromagnétique, ainsi qu’avec une forte activité pharmacolo-gique.
Une certification précise et complète du mode d’extraction et de l’authenticité, pureté et intégralité est fondamentale, pour éviter à l’utilisateur non seulement de n’en recevoir aucun bienfait, mais, à l’inverse, de s’intoxiquer.

Exemple de composition

HE Lavandin type Grosso (normes
Afnor)
constituants en % :

-Limonène: 0,5 à 1,5
-Cinéole 1,8: 4à 7
-Cis béta ocimène : 0,5 à 1,5
-Trans béta ocimène : trace à 1
-Octanone : 0 :
-Camphre: 6 à 8
-Linalole : 24 à 35
-Terpinène 10L.4: 1,5 à 5
-Acétate de lavandulyle : 1,5 à 3
-Lavandulol : 0,2 à 0,8
-Bornéole: 1,5 à 3
-Butyrate d’hexyle : 0

AROMATHERAPIE BUCCO-DENTAIRE (H.LAMENDIN)

Voici quelques exemples de prescription d’aromathérapie appliquée à des traitements externes de la muqueuse buccale (cela m’a, également, été demandé). Il s’agit de remèdes locaux, généralement adjuvants, mais aussi parfois curatifs (aphtes, notamment) (HE : huile essen­tielle: TM: teinture mère; CT: chémotype; HV: huile végétale: HA: hydrolat aromatique ). L’espèce botanique exacte est donnée (genre et épithète qualificative; par­fois la variété doit être précisée, ainsi que la spécificité biochimique). La mention HEBBD (huile essentielle botaniquement et biochimiquement définie) est accep­tée par les pharmaciens.

Éruptions dentaires: (enfants ou adultes)
-HE Eugenia caryophyllus (clou de girofle) : 0,2 ml
-HE Lavandula latifolia (lavande aspic) : 0,5 ml HE Helichrysum italicum (immortelle) : 0,5 ml HV Hypericum perforatum (millepertuis) : qsp 30 ml chez les nourrissons et enfants, avec un doigtier, appliquer ce mélange sur la gencive, avec un léger massage. (1,2,3).
-HE Mentha piperata (menthe poivrée) : 1 ml HE Laurus nobilis (laurier d’Apollon) : 1 ml HE Eugenia caryophyllus (clou de girofle) : 0,5 ml HE Lavandula vera (lavande officinale) : 2,5 ml
pour l’adulte cette synergie, diluée à 6 % dans de l’HV de noisette (Corylus avellana) ou de millepertuis i Hypericum perforatum), est appliquée sur la gencive (1).
-HA Lavandula vera (lavande officinale)
-HA Chamaemelum nobile (camomille romaine)
-HA Thymus CT (thujanol, thym) ana: 100 ml de façon complémentaire, en bains de bouche, 3 fois par jour (1).

Gingivites: (parodontites chroniques)
HE Lavandula angustifolia (lavande officinale) : 0,5 ml
HE Eucalyptus citriodora (eucalyptus citronné) : 0,3 ml
HE Mentha piperita (menthe poivrée) : 0,1 ml
HE Helichrysum italicum (immortelle): 0,1 ml
HE Laurus nobilis (laurier d’Apollon) : 0,1 ml
HV Hypericum perforatum (millepertuis) qsp: 10 ml
faire un massage local, deux fois par jour, avec cette composition (1,3).
HE Laurus nobilis (laurier d’Apollon): 0,75 ml HE Melaleuca alternifolia (tea tree): 1,5 ml HE Salvia officinalis (sauge officinale): 0,75 ml HE Ravensara aromatica (ravensare) : 1 mlHE Gaultheria procumbens (gaul-thérie): 0,75ml
HE Mentha piperata (menthe poi­vrée) : 0,25 ml application de ce mélange 3 à 4 fois par jour (2\.

Parodontopathies : (parodontites sévères)
HE Thymus CT thujanol (thym) : 0,5 ml
-HE Laurus nobilis (laurier d’Apollon): 1 ml
-HE Ravensara aromatica (ravensare) : .
0,5ml

-HE Melaleuca alternifolia (tea tree) : 1,5 ml HE Listea citrata (litsée citronnée) : 1,5 ml
application de ce complexe avec un coton tige ou mas­sages gingivaux (1).
-HE Eugenia caryophyllus (clou de girofle) : 0,75 ml HE Lavandula hybrida (lavandin abrial) : 1 ml HE Melaleuca alternifolia (tea tree) : 1 ml HE Laurus nobilis (laurier d’Apollon) : 0,75 ml HE Ravensara aromatica (ravensare) : 1,5 ml
en application 3 à 4 fois par jour (2).
-HE Melaleuca alternifolia (tea tree) : 3 ml
-HE Laurus nobilis (laurier d’Apollon) : 3 ml
-HE Commiphoa myrrha (momol, myrrhe) : 2 ml
-HE Helichrysum italicum (immortelle) : 1 ml
-HE Eugenia caryophyllus (clou de girofle) : 1 ml
-HV Calophyllum inophyllum (calophylle inophylle) :20
ml
-HV Hypericum perforatum (millepertuis) : 80 ml
à instiller dans les poches parodontales (2,3).
-TM Calendula officinalis (souci officinal) : 15 ml
-HA Cistus ladaniferus CT pinène (ciste)
-HA Lavendula vera (lavendula officinalis)
-HA Mentha piperata (menthe poivrée) ana: 100 ml
en bains de bouche 3 fois par jour, de surcroît (1). Aphtes: (lichen buccal)
-HE Ravensara aromatica (ravensare) : 5 ml HE Melaleuca alternifolia (tea tree) : 5 ml HE Lavandula vera (lavande officinale) : 3 ml

-HE Commiphoa myrrha momol (myrrhe) : 2,8 ml
-HE Laurus nobilis (laurier d’Apollon) : 0,2 ml
-HE Calophyllum inophyllum (calophylle inophylle) qsp :
30ml 2 gouttes, en application sur les lésions toutes les 2 heures (2,3).

Je n’ai pas expérimenté ces remèdes, personnellement. Mes sources sont: D. Baudoux, pharmacien aromatologue. Ghislenghien, Belgique (1); R. Lhermite, odon­tologiste, DCD, Avignon (2) ; G. Toscano, pharmacien, DU de Phytothérapie, Miramas (3).

Si vous connaissez déjà ces traitements et les utilisez ou si, suite à cet article, vous les essayez, merci de me tenir informé de vos résultats et observations.

POUR EN SAVOIR PLUS
Ceux que le sujet intéresse particulièrement, ont notamment la possibilité de consulter cette publication: Lamendin H., Toscano G. et Requirand P. – Phytothérapie et aromathérapie bucco-dentaires. Encyclopédie médi-cochirurgicale (Dentisterie), 1, 179-192, 2004.
Sachant que l’on ne soulage pas des troubles ou lésions, mais les individus qui en sont atteints (lesquels sont « chacun unique »), pour des indications apparemment semblables (ce qui ne veut pas dire identiques), les résultats peuvent être très différents, voire inexistants. C’est pourquoi, afin de choisir les plantes les plus appropriés, il serait souhaitable de pouvoir faire appel à la protéo-mique qui étudie l’action des médicaments sur les pro­téines: raromathérapie, comme aussi la phytothérapie, trouvant leur place, dans le cadre de cette action sur le protéome. Cette méthode est proposée par Pierre Requirand (professeur honoraire de la faculté d’odon­tologie de Montpellier), auprès duquel on peut se rap­procher pour plus ample informé.

En ce qui concerne les HE employées en diffusion atmosphérique, se reporter à l’article publié à ce propos in le CDF n° 1185. De plus, certains d’entre vous se sou­viennent peut être que lors du congrès de l’ADF 2004, au stand Pfizer se trouvait un «bar à oxygène», infusé de différents cocktails d’huiles essentielles naturelles. A titre indicatif, en voici les compositions : pin de Sibérie, menthe verte, menthe poivrée, ravensara anisée ; lavan­din, pin sylvestre, thym doux, ciste ; ravensara aromatica, citron, pin sylvestre, eucalyptus radiata; citron, eucalyptus globulus, menthe poivrée ; ravensara aro­matica, niaouli, thym doux, citron et clou de girofle. •

(*) ingénieur ayant organisé des unités industrielles d’extraction
d’huiles essentielles en France, Espagne et au Maroc.
(**) Dr. es se., DSO, de l’Académie nationale de chirurgie dentaire.
LE CHIRURGIEN-DENTISTE DE FRANCE N’ 1225 DU 22 SEPTEMBRE 20OS

Les dentistes seraient plus susceptibles que les autres de souffrir des reins ou d’avoir des problèmes de mémoire. C’est ce que suggère une étude qui relie ces symptômes à une exposition prolongée au mercure des plombages dentaires.

Les chercheurs du Glasgow Royal Infirmary, Ecosse, Grande Bretagne, ont recruté pour cette étude 180 dentistes et un nombre identique de volontaires. Les dentistes avaient des taux de mercure dans les urines et au niveau des ongles quatre fois plus important que le taux normal. Les participants ont aussi été soumis à des tests d’évaluation de la mémoire.

Les dentistes étaient plus susceptibles de souffrir de problèmes rénaux et d’oublis que les autres. De plus ceux dont les taux de mercure étaient les plus élevés avaient des symptômes plus marqués que les autres.
Les taux de mercure urinaires étaient en relation avec le nombre d’heures passées dans le cabinet, le nombre de plombages effectués et le nombre de plombages que les dentistes avaient dans leur bouche.

source Paris le 2/05/2002, LJS.com

Depuis plusieurs années on a remarqué que les patients présentant une occlusion appropriée avaient une plus grande résistance et sont physiquement plus performants que ceux avec des malocclusions. Stenger a raporté que la condition des muscles maxillaires et de l’occlusion des dents peut affecter l’efficacité physique d’un joueur.
On a remarqué que la condition des muscles maxillaires et de l’occlusion des dents peut affecter les performances d’un sportif. Pendant un moment, on a prétendu que le repositionnement de la mandibule augmenterait la force, en particulier pendant le sport. Des appareils oraux augmentant la dimension verticale ont été décrits ppur augmenter la force des sujets ayant une occlusion normale et des personnes avec des morsures liées à l’effondrement de DVO et des malocclusions postérieures.

On a montré que le repositionnement de la mandibule avec ses condyles réduisait le stress musculaire au niveau de la colonne vertébrale et donc les tension à l’effort, ou des déformation au niveau du corps sont également réduites. Le rôle d’appui occlusal proportionné en permettant aux muscles orofaciaux d’être exempts de spasme est un élément essentiel de la physiologie orale.
Cependant, la relation d’un tel appui occlusal avec des muscles situées en dehors du visage et du cou (bras, jambes, abdomen, et dos…) semble être un concept qui n’est pas encore généralement identifié par la profession dentaire et médicale dans son ensemble.
La Kinésiologie dentaire offre une étude des mouvements, des structures, et des fonctions de la mâchoire, la langue, et des muscles hyoïdes, et l’impact que cette dynamique a sur la santé systémique et dentaire. C’est une méthode qui permet de déterminer les changements relatifs de la force musuculaire. Les divers auteurs ont noté une efficacité apparente des techniques de Kinésiologie Appliquée, dans des démonstrations en conférence et dans la littérature.

Une étude en double aveugle a été réalisée pour déterminer si un manque de connaissance au sujet des résultats prévus de la part du sujet ou de l’examinateur aurait un effet sur les résultats.
Les résultats semblent indiquer le besoin d’études étendues afin de valider ou d’invalider la Kinésiologie Appliquée comme science de santé.
Le but de cette étude était donc d’étudier une position occlusive optimale individuelle en utilisant un essai kinesiologique (position occlusive kinésiologique) et d’obtenir une fiabilité objective indiquant une corrélation de force musculaire de corps à la position occlusive kinesiologic (KP).

Cette étude a été réalisée pour obtenir la fiabilité objective des essais appliqués de Kinésiologie indiquant une corrélation de force musculaire de corps à la position occlusive kinesiologic. Le muscle deltoïde a été choisi afin d’essayer de reproduire un essai courant de Kinésiologie.

Tous les sujets ont été examinés par deux examinateurs à la fois.
Cet examen a été répété trois jours plus tard.

Les résultats de cette étude ont été les suivants :

1. On a noté des corrélations significatives entre les mesures étudiées différents jours en utilisant le test de Kinésiologie en occlusion centrée, bien qu’il y ait eu des différences entre les deux examinateurs.

2. On a noté des corrélations significatives entre les mesures étudiées différents jours et entre les mesures obtenues par deux examinateurs employant les tests de kinésiolologie dans la position occlusive kinésiologique.

3. On a noté également une corrélation significative en ce qui concerne le changement occlusal de l’étude (entre l’occlusion centrale et la position occlusive kinésiologique)

On peut donc penser que les tests de Kinésiologie Appliquée utilisés dans cette étude seraient utiles pour localiser la position occlusive kinésiologique pour la fabrication d’un appareil oral ou pour traiter des désordres communs temporo-mandibulaires.
D’autres études, cependant, devraient être effectuées pour confirmer que cette position occlusive kinésiologique obtenue à partir de l’examen de la force musculaire de corps est vraiment efficace pour traiter les désordres Tempororo mandibulaire.


RELIABILITY OF THE KINESIOLOGIC OCCLUSAL POSITION By Ae-Lee Chung DDS, MSD, PhD Eui-Jun Shin DDS Ill-Jun Yoo DDS Ki-Suk Kim DDS, MSD, PhD AK issue n.20 – Fall 2005

L’acupuncture auriculaire ou auriculothérapie est basée sur l’existence de zones réflexes dans le pavillon de l’oreille sensées avoir des propriétés thérapeutiques. Quand on stimule certains points, on agirait sur les organes auquel il correspond, par l’intermédiaire du système neurovégétatif.

L’origine de cette technique est très ancienne. Les Egyptiens calmaient les douleurs par la stimulation de points spécifiques localisés sur l’oreille. Les chinois connaissaient également cette pratique. Hippocrate soignait avec succès certains types d’impuissance par de petites saignées sur la zone auriculaire.

Il a fallu attendre le milieu du XXème siècle, pour qu’un médecin de Lyon, Paul Nogier développe ce concept thérapeutique de manière scientifique. Plus tardivement, la découverte d’un nouveau réflexe :  » RAC  » ou réflexe auriculo-cardiaque par ce même médecin permit une nouvelle évolution.

Selon la théorie médicale chinoise, chaque oreille compte plus de 120 points d’acupuncture qui sont associés à différentes parties du corps. En auriculothérapie, l’oreille répresente un foetus inversé, le lobe du pavillon de l’oreille représente la tête, l’intérieur de l’oreille représente l’abdomen et le rebord externe (ou hélix) correspond à la colonne vertébrale. Le diagnostic en auriculothérapie est basé sur l’examen général ainsi que sur l’etat local de l’oreille le traitement a pour objet de stimuler certains des 120 points à l’aide de minuscules aiguilles.

L’auriculothérapie est indiquée pour les problèmes de toxico-dépendance, pour la douleur (surtout aigüe), pour certains troubles digestifs et rénaux. Certains points sont à éviter chez les femmes enceintes.
L’ auriculothérapie agit essentiellement sur la première et la seconde branche du trijumeau.
Cette méthode réflexe, agissant sur tout l’organisme par l’intermédiaire du nerf vague et donc sur le système neurovégétatif, sera particulièrement adaptée pour neutraliser les phénomènes douloureux.
L’acupuncture auriculaire peut être aussi un traitement efficace pour l’anxiété aiguë, mais jusqu’à présent, il y a un manque d’étude comparant directement des traitements standard éprouvés avec l’acupuncture. Dans cette étude des chercheurs Allemands de l’hôpital de Hanovre ont comparé l’efficacité de :
-l’acupuncture auriculaire
-un traitement au midazolam intranasal
-de l’acupuncture en placebo, et
dans le but de réduire l’inquiétude dentaire.

Les 67 patients devant subir des extractions dentaires ont été tirés au sort pour être répertorié dans les 3 groupes précités :
(i) à l’acupuncture auriculaire,
(ii) acupuncture de placebo, et
(iii) midazolam intranasal
et comparés à un groupe sans traitement. L’inquiétude a été évaluée avant les interventions, à 30 minutes, et après l’extraction dentaire.

Des variables physiologiques ont été évaluées sans interruption. Avec le groupe témoin sans traitement, le groupe d’acupuncture auriculaire, et le groupe ayant pris du midazolam on a observé qu’ils étaient sensiblement moins impatients à 30 minutes par rapport aux patients dans le groupe subissant une acupuncture de placebo. En outre, la coopération du patient évaluée par le dentiste a été sensiblement améliorée si l’acupuncture auriculaire ou l’absorption intranasal du midazolam avait été exécutée (P = 0.032 et 0.049, respectivement). En conclusion, l’acupuncture auriculaire et le midazolam intranasal étaient pareillement efficaces pour le traitement de l’anxiété causée par l’intervention dentaire.

2007 International Anesthesia Research Society
doi: 10.1213/01.ane.0000242531.12722.fd
AMBULATORY ANESTHESIA
Auricular Acupuncture for Dental Anxiety: A Randomized Controlled Trial
Matthias Karst, MD, PhD*, Michael Winterhalter, MD*, Sinikka Münte, MD, PhD*, Boris Francki, DS, Apostolos Hondronikos, DS, Andre Eckardt, DDS, MD, PhD, Ludwig Hoy, PhD, Hartmut Buhck, MD, Michael Bernateck, MD*, and Matthias Fink, MD, PhD
From the Departments of *Anesthesiology, Oral and Maxillofacial Surgery, Biometrics, and Physical Medicine and Rehabilitation, Pain Clinic, Hannover Medical School, Hannover, Germany.

Address correspondence and reprint requests to Matthias Karst, MD, PhD, Department of Anesthesiology, Pain Clinic, Hannover Medical School, D-30625 Hannover, Germany.

Pour ceux qui voudrait aller plus loin dans l’investigation de cette thérapeutique, nous recommandons le livre du Dr VULLIEZ « Auriculothérapie appliquée à l’art dentaire »
L’Acupuncture de l’oreille appliquée à l’art dentaire. Il donne les bases de la méthode et guide le praticien dans une meilleure compréhension de cette technique à part entière. Le Docteur Chantal VULIEZ est médecin Stomatologiste et Présidente du GLEM (Groupe Lyonnais d’Etudes Médicales). Elle fait partie depuis plus de 20 ans du groupe de recherche et d’enseignement du Docteur Paul NOGIER, inventeur de l’Auriculothérapie.

Selon André PICOT, toxicochimiste, Directeur de Recherche au CNRS et Président de l’Association Toxicologie Chimie de Paris (atctoxicologie.free.fr) et Marie GROSMAN, agrégée de sciences de la vie et de la Terre, co-présidente de l’association  » Non Au Mercure Dentaire « , il existe donc une forte probabilité pour que le mercure des amalgames soit un facteur étiologique majeur de la maladie d’Alzheimer (et des autres pathologies neurodégénératives) :
– L’incidence de la maladie d’Alzheimer est en progression dans les pays industrialisés, et est plus élevée dans les populations utilisant l’amalgame depuis des décennies.
– Le cerveau des porteurs d’amalgames subit une exposition au long terme à de faibles doses de mercure métallique, neurotoxique avéré. L’imprégnation
mercurielle du tissu cérébral est surtout corrélée au nombre d’amalgames, et augmente peu à peu au cours de la vie.
– Le cerveau et le sang des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer contiennent davantage de mercure inorganique que ceux des personnes non atteintes.
– L’exposition à de faibles doses de mercure métallique entraîne dans le cerveau un ensemble de perturbations cellulaires caractéristiques du syndrome Alzheimer.
-Le méthylmercure inhibe la synthèse de l’acétylcholine, un neurotransmetteur essentiel, provoquant perte de mémoire à court et long terme, difficultés de concentration, dysfonctionnements cognitifs, anomalies de la démarches et problèmes de coordination, perturbations visuelles et auditives, par exemple, cécité et surdité, diminution et /ou égarement des sens du toucher et de l’odorat, discours inarticulé, picotements et engourdissements des extrémités, particulièrement des mains et des pieds, tremblement de la tête et des membres, faiblesse et fatigue…
– Tous les porteurs d’amalgames sont exposés aux vapeurs de mercure, mais seules les personnes possédant des mécanismes de détoxication métallique peu efficaces ont un risque élevé de développer la pathologie.
D’autres éléments-traces toxiques comme le plomb potentialisent les effets du mercure
sur le système nerveux central. Un récent article de Monnet-Tschudi et collaborateurs constate l’existence d’un corpus considérable de preuves que les métaux dits lourds (en particulier le mercure et le plomb) seraient impliqués dans l’initiation de maladies neurodégénératives, et souligne l’importance de prendre des mesures préventives. P. Grandjean et P.J. Landrigan, dans un article de décembre 2006 qui a eu un grand retentissement dans la communauté scientifique, déplorent le niveau trop élevé de preuves requis avant de décider de l’interdiction d’une substance chimique, alors même que ses effets neurotoxiques sont bien connus, comme c’est le cas du mercure élémentaire et du cation méthylmercurique. P. Schofield, un neuropsychiatre australien, rappelle que les mécanismes de dégénérescence démarrent à des âges relativement jeunes, et que les stratégies préventives optimales des démences consisteraient à éviter les expositions aux substances toxiques dès le plus jeune âge .

La grande et longue étude prospective qui serait nécessaire pour prouver la relation de cause à effet entre une exposition au mercure et la Maladie d’Alzheimer est extrêmement difficile à mettre en place. Par comparaison, établir le lien entre tabagisme et cancer du poumon (et autres pathologies associées) fut un peu plus simple : la fréquence du cancer pulmonaire ayant considérablement augmenté au cours de la première moitié du vingtième siècle, chez les hommes seulement (les femmes jouaient alors le rôle de « témoins »), il fut possible d’établir
un lien avec l’augmentation du tabagisme masculin qui avait précédé cette « épidémie ». Il est beaucoup plus délicat de mettre en évidence une corrélation significative entre telle ou telle maladie et une exposition au long terme aux vapeurs de mercure, étant donné que toute
la population (du moins dans les pays développés) est exposée au mercure des amalgames (souvent dès le stade embryonnaire) : trouver un effectif suffisant de personnes jamais
exposées aux amalgames (population « témoin ») tient de la gageure.

Pourtant des preuves scientifiques existent bel et bien : Hendrie et ses collaborateurs ont mesuré l’incidence de la Maladie d’Alzheimer chez des Africains du Niger (les Yoruba) et chez des afro-américains (AA), 2 populations génétiquement proches : ces 2 populations présentent toutes deux une fréquence comparable et élevée d’allèles APOE4 (26 à 29%) (2). Pourtant, l’incidence annuelle de la Maladie d’Alzheimer – standardisée en fonction de l’âge – est plus de 2 fois plus élevée chez les AA (2,52%) que chez les Yoruba (1,15%), mettant en évidence l’importance de facteurs environnementaux (3). On observe donc que dans ces deux populations génétiquement comparables, c’est la plus exposée au mercure dentaire (les afro-américains des USA) qui a le plus de risques de développer une Maladie d’Alzheimer. Les adultes Yoruba n’ont eux quasiment pas de dents obturées par des amalgames. Les caucasiens des Etats-Unis, qui possèdent une fréquence moyenne d’allèles APOE4 * beaucoup plus faible que les AA ( 13 à 16% : 1, 4 ; 5), ont un risque moins élevé que les afro-américains de développer cette pathologie (19,2 versus 34,7) (6) : les Afro Américains, possédant en moyenne moins de possibilités d’éliminer le mercure que les blancs américains, ont ainsi plus de risques qu’eux d’être atteints, pour une exposition comparable au mercure. Il existe d’autres susceptibilités génétiques à la maladie d’Alzheimer, comme la plus ou moins grande capacité à synthétiser des métallothionéines en réponse à une exposition au mercure. Ces protéines, dont la principale fonction est le transport du zinc et du cuivre, sont capables, en chassant ces oligoéléments, de fixer fortement les cations mercuriques présents dans le cerveau, permettant ainsi leur élimination. Cette variabilité génétique peut aussi expliquer l’inégalité devant une exposition mercurielle comparable (6). Un polymorphisme dit BDNF (brained-derived neurotrophic factor) semble aussi jouer un rôle dans la vulnérabilité à une exposition mercurielle à long terme (7).

Les chercheurs du laboratoire de recherche de Judes Poirier, au Centre d’études sur le vieillissement de McGill, ont également identifié ce gène défectueux qui sécrète l’apolipoprotéine E de type 4 (ApoE4), empêchant le transport du cholestérol vers le cerveau et favorisant l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Ce gène anormal favorise non seulement le déclenchement de la maladie, mais il peut aussi interférer considérablement sur la réponse de patients atteints de la maladie d’Alzheimer aux médicaments destinés à renforcer la mémoire.

Cette découverte est susceptible de faire avancer le diagnostic de façon importante et de permettre le développement de traitements personnalisés beaucoup plus efficaces grâce à la pharmacogénomique, ou étude de la constitution génétique des patients, et à la manière dont celle-ci freine ou accroît l’efficacité des médicaments.

« Nous avons incontestablement mis le doigt sur le facteur de risque génétique le plus important de la forme courante de la maladie d’Alzheimer », précise Judes Poirier.

Judes Poirier travaille avec les sociétés dérivées de McGill pour élaborer un médicament de nature à compenser la baisse du taux d’ApoE4 chez les patients porteurs de ce gène défectueux. Il espère ainsi retarder l’apparition de la maladie d’au moins cinq ans.

Au cours de la dernière année, dans deux articles rédigés par des chercheurs provenant d’importantes universités, on pouvait lire que le mercure, et uniquement le mercure, pouvait être la cause des deux traits pathologiques les plus importants au plan du diagnostic de la maladie d’Alzheimer. Il faut également ajouter que le mercure agit de cette façon même à des concentrations nanomolaires. Il s’agit donc là de concentrations qui sont inférieures ou presque similaires à celles que l’on mentionne dans la plupart des comptes rendus qui font état d’analyses effectuées sur les taux de mercure retrouvés dans le cerveau humain. Il faut d’abord dire que même à un très faible taux (10-9), le mercure entraîne une augmentation de la sécrétion de la protéine amyloïde (qui compose les plaques séniles ou amyloïdes) et de la phosphorylation de la protéine tau (voir Oliveri et coll., J. of Neurochemistry, V. 74, p. 231, 2000) et il est également responsable de la formation d’enchevêtrements neurofibrillaires (Leong et coll., NeuroReports, V. 12 (4), p. 733, 2001). Des neurones en culture ont permis aux chercheurs d’en arriver à ces observations qui permettent d’établir le diagnostic de maladie d’Alzheimer. En outre, dans un article publié récemment par le Dr Ashley Bush dans le périodique Neuron, on laisse entendre que la maladie d’Alzheimer pourrait être attribuable à une accumulation de métaux lourds. Cet article porte principalement sur la chélation du zinc et du cuivre, ce qui a pour effet de réduire la formation de plaques amyloïdes chez les rats (le mercure n’a pas fait partie de l’étude). Cependant, ces métaux, tout comme c’est le cas pour le mercure et l’argent, peuvent se retrouver dans les amalgames dentaires. La majeure partie des données de cette étude vient confirmer celles qui ont été publiées précédemment dans certains articles, mais qui sont résumées dans un seul article (Pendergrass et Haley, Metal Ions in Biological Systems, V. 34, chap. 16, Mercury and Its Effects on Environment and Biology, Siegel and Siegel EDS, Marcel Dekker, Inc. 1996). Ces données permettent donc de révéler que l’ajout de très faibles quantités de mercure à des homogénats de cerveau humain entraîne l’inhibition d’enzymes importantes (créatine kinase, glutamine synthétase et tubuline). Il est à noter que, dans le cerveau des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, l’inhibition de ces enzymes est également très marquée. La conclusion qui s’impose alors est la suivante : toute exposition au mercure ou aux composés qui en contiennent vient exacerber la maladie d’Alzheimer et on peut même dire qu’une exposition chronique à de faibles quantités de mercure pourrait être la cause de cette maladie.

Il est très difficile de prouver que le mercure ou les composés organo-mercuriels sont à la source d’une maladie spécifique que l’on peut identifier à l’aide des symptômes qu’elle provoque. La raison en est le nombre élevé de variables confusionnelles présentes dans notre environnement. Cependant, puisque des enfants souffrent d’autisme et de troubles apparentés et que de nombreuses personnes âgées sont atteintes de la maladie d’Alzheimer, nous pouvons déterminer qu’ils ont franchi la mince ligne rouge qui mène aux troubles neurologiques. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que l’utilisation du mercure dans la médecine et l’art dentaire, particulièrement si elle est prolongée et excessive, est en grande partie responsable de ce fait.

Le docteur Hyman Schipper s’intéresse aux mécanismes qui causent le vieillissement et la dégénérescence des cellules nerveuses. Il a mis au point un modèle cellulaire permettant d’étudier les mécanismes neurotoxiques attribuables à une exposition faible mais chronique aux métaux. Ses travaux ont montré que l’ajout de cystéamine aux cellules gliales en culture (in vitro) et dans le cerveau de rat (in vivo) accélère le vieillissement. Le chercheur a démontré plus précisément que les membranes des mitochondries des astroglies vieillissantes (des cellules cérébrales non neuronales) sont plus susceptibles d’accumuler des métaux tels que le fer, le cuivre ou le chrome. Ces métaux pourraient ensuite générer des produits oxydants et causer ainsi des dommages ultérieurs aux cellules environnantes.

Les plus récents travaux du docteur Schipper portent sur l’exposition faible mais chronique au mercure, un type d’exposition comparable à celui provenant d’un amalgame dentaire ou de l’ingestion de poissons contaminés. Ces résultats préliminaires indiquent que les membranes des mitochondries des astroglies accumulent le mercure, de la même façon qu’elles le font pour le fer et le chrome. Le chercheur tente maintenant de vérifier si les effets observés sont aussi médiés par un stress oxydatif intracellulaire. Le docteur Schipper souhaite ensuite développer un modèle animal pour étudier la neurotoxicité du mercure des amalgames dentaires. Mentionnons que les principaux travaux du chercheur portent sur la séquestration du fer par les astroglies et sur leur rôle dans la maladie de Parkinson et autres maladies neurodégénératives.

Il est donc ici indispensable d’appliquer le principe de prévention : les effets toxiques du mercure élémentaire (comme ceux du cation méthylmercurique) sont bien connus, et le faisceau d’arguments scientifiques concernant le lien entre neurodégénérescences et exposition au mercure des amalgames extrêmement convaincant. Il existe désormais suffisamment de données concernant les effets toxiques dus à l’exposition au mercure élémentaire du système nerveux central, pour que l’on fasse cesser de toute urgence l’usage du mercure dans les soins dentaires afin de lutter contre le fléau sanitaire et social que représente la maladie d’Alzheimer (ainsi que d’autres pathologies dans lesquelles le mercure peut être impliqué : autres maladies neurodégénératives, autisme, maladies dites autoimmunes et/ou inflammatoires : syndrome de Goujerot-Sjögren,
maladie de Crohn,…, maladies cardiovasculaires, certains cancers,…). A l’avenir, il est indispensable de mettre en place au niveau européen des tests de toxicité pour tout matériau dentaire (tests de cytotoxicité, immunotoxicité, génotoxicité, tératogénicité,…) avant toute mise sur le marché, afin de protéger la population. L’innocuité devrait désormais devenir le premier critère de choix d’un matériau dentaire, comme elle aurait toujours dû l’être…

1 : Number of dementia sufferers in Europe between the years 2000 and 2050.
Wancata J, Musalek M, Alexandrowicz R, Krautgartner M. Eur Psychiatry. 2003 Oct;18(6):306-13
2. Alzheimer’s disease, genes, and environment: the value of international studies.
Hendrie HC, Hall KS, Ogunniyi A, Gao S Can J Psychiatry. 2004 Feb;49(2):92-9
3. Lessons learned from international comparative crosscultural studies on dementia. Hendrie HC
Am J Geriatr Psychiatry. 2006 Jun;14(6):480-8
4. Apolipoprotein E (APOE) allele distribution in the world. Is APOE*4 a ‘thrifty’ allele?
Corbo RM, Scacchi R Ann Hum Genet. 1999 Jul;63(Pt 4):301-10
5. Apolipoprotein epsilon4 allele frequency in young Africans of Ugandan descent versus
African Americans. Willis F, Graff-Radford N, Pinto M, Lawson L, Adamson J, Epstein D, Parfitt F, Hutton M, O’Brien PC.
J Natl Med Assoc. 2003 Jan;95(1):71-6.
6. Metallothionein-I and -III expression in animal models of Alzheimer disease. Carrasco J, Adlard P, Cotman C, Quintana A, Penkowa M, Xu F, Van Nostrand WE, Hidalgo J. Neuroscience. 2006 Dec 28;143(4):911-22. Epub 2006 Oct 4
7. Chronic low-level and motor function. Echeverria D, Woods JS, Heyer NJ, Rohlman DS, Farin FM, Bittner AC Jr, Li T, Garabedian C.
Neurotoxicol Teratol. 2005 Nov-Dec;27(6):781-96

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* à propos de l’APOE
Les effets toxiques d’une exposition mercurielle seront beaucoup plus importants si les mécanismes de détoxication du mercure sont insuffisants. Ces mécanismes sont sous la dépendance de gènes spécifiques, de mieux en mieux étudiés. Le polymorphisme du gène de l’apolipoprotéine E (APOE) constitue un facteur de susceptibilité génétique bien connu dans la MA. Ce gène existe sous 3 formes (ou allèles) : APOE2, APOE3 et APO4. Les porteurs des 2 allèles APOE2 sont les moins exposés au risque de développer la MA, alors que ceux qui possèdent 2 APOE4 ont un risque maximal. Farrer et coll. ont ainsi, dans une méta-analyse, évalué que les caucasiens homozygotes pour APOE2 ont 25 fois moins de risques de développer la MA que les caucasiens homozygotes pour APOE4 (OR =0,6 vs 14,9) Fitzpatrick et coll. ont estimé que l’incidence de la MA à 80 ans pour les homozygotes APOE4 est de 56,4 (pour 1000
personnes-années), et de 29,6 au même âge pour ceux qui ne possèdent pas cet allèle. Le génotype APOE détermine en grande partie l’âge moyen de développer la maladie et le risque en cas de troubles cognitifs légers. La possession d’allèles APOE4 est donc un facteur prédictif essentiel de la survenue de la MA dans les pays riches

Source : http://atctoxicologie.free.fr
Hyman Schipper, M.D., Ph.D.
Tél. : (514) 340-8260, poste 5588
czhs@musica.mcgill.ca
http://www.innovationcanada.ca
http://www.frsq.gouv.qc.ca/
http://autismemtl.iquebec.com/2002/haley_fr.html