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Archive de novembre, 2013

10% de la population souffrirait d’anxiété sévère en ce qui concerne les rendez-vous chez le dentiste. Ces angoissés repoussent leurs rendez-vous jusqu’à avoir un problème plus urgent. Résultat, c’est un cercle vicieux, car les traitements d’urgence sont plus traumatisants.

Martin Tickle, professeur de santé publique dentaire à l’université de Manchester, précise que l’anxiété dentaire est plus courante chez les enfants dont les parents ont eux-mêmes peur du dentiste. Il ajoute que « le plus fort prédicateur de douleur pendant les procédures dentaires étaient l’anxiété. Les patients anxieux avaient 4 fois plus de chance d’expérimenter de la douleur que les parents non anxieux. »

Selon un récent sondage qu’il aurait mené sur 451 adultes, 75% disent ne pas ressentir de douleur, même lors d’interventions difficiles. Plus de peur que de mal, une vraie phobie qui a d’ailleurs un nom: la stomatophobie.

http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/12/pourquoi-peur-dentiste-etude-son_n_4258667.html

PSYCHOLOGIE – Il s’appelle Hiroyuki Karibe et travaille à l’université Nippon Dental, à Tokyo. Vous l’aurez compris, Hiroyuki Karibe est dentiste. Et comme tout dentiste, il fait peur à ses patients. Pourquoi? C’est bien ce qu’il a voulu comprendre. Avec une équipe de psychiatres, il a donc mené l’enquête dont les résultats ont été présentés dimanche à San Diego et relayées par nos confrères du quotidien britannique The Guardian.

Et si à l’origine de l’anxiété du patient, il y avait surtout un son, en l’occurrence, un petit de bruit de roulette: le « zzzzzz » de la fraise du dentiste? Cette hypothèse en tête, Karibe et son équipe ont donc étudié les effets, sur le cerveau des patients, de ce petit bruit annonciateur du carnage buccal à venir. Désormais, c’est une certitude: ce son fait encore plus peur que l’idée même d’une dent arrachée. Explication.
Pour parvenir à ces conclusions, l’équipe de chercheur a demandé à 21 femmes et 13 hommes de 19 à 49 ans de répondre à un questionnaire pour mesurer à quel point ils avaient peur d’aller chez le dentiste. Des questions telles que « Etes-vous tendu pendant un traitement dentaire? » ou « Vous sentez-vous anxieux quand vous entendez le son de la fraise? »

À la suite de leurs réponses, allant de 1 à 5 (pas du tout à vraiment beaucoup), les patients ont été divisés en deux groupes: l’un ayant très peur du dentiste, l’autre assez peu.

C’est ensuite que ça devient intéressant. Pourquoi? Parce que les cobayes ont été isolés un par un dans une salle, de sorte à ce que leur cerveau soit étudié par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). Bien sûr, pendant le temps du scanner, on leur a joué de doux sons de fraises ou d’instruments grinçants de succion.

Selon Hiroyuki Karibe, si l’on apprend comment réagit le cerveau aux sons, on pourrait permettre aux patients de se sentir plus à l’aise.

« Nous pensons que cette découverte peut être appliquée pour évaluer l’efficacité d’interventions telles que des thérapies comportementales cognitives pour les patients qui ont une forte peur des traitements dentaires », explique-t-il au Guardian.

http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/12/pourquoi-peur-dentiste-etude-son_n_4258667.html

Selon un article paru dans la revue professionnelle Indépendentaire le choix de la couleur des blouses des dentistes aurait un effet sur les patient. Et la couleur blanche, couleur médicale par excellence ne serait plus forcément de rigueur.
Le phénomène est bien connu et il touche plus particulièrement les adolescents, les jeunes adultes et les personnes âgées. L’effet « blouse blanche » désigne en réalité des modifications physiologiques provoquées chez l’individu confronté à un environnement médical ressenti comme stressant, anxiogène. Augmentation inhabituelle de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle en présence d’un médecin, l’effet « blouse blanche » a aussi son pendant positif avec un effet placebo que procurerait la seule présence du médecin ».
Mais la couleur blanche n’est plus forcément tendance chez les dentistes.
La couleur de la blouse auraient toutes leur importance dans le positionnement du cabinet et l’accueuil du patient. Maud Vanhoutte coach en image des cabinets dentaires, conseille de programmer un brainstorming pour définir ce qui est important de communiquer à travers cette image. « Le choix de la blouse, comme pour le mobilier, par exemple, se fera en fonction des objectif qui auront été définis (les caractéristiques de l’image). Un cabinet chaleureux/cosy aura sa salle d’attente aux couleurs chaudes avec des fauteuils très confortables; la salle de soins sera acidulée: les blouses aux coupes plus « arrondies », moins strictes, seront en harmonie avec des tons chaleureux. Dans un cadre luxe/haut de gamme, les meubles sont rares, la décoration épurée, les dossiers rangés et invisibles: les tenues seront structurées, sans fioritures, dans des tons sobres et des matières au beau tombé. » II est ensuite intéressant de respecter une harmonie avec l’ensemble de l’équipe, au minimum par le choix d’une couleur ou d’une torme. Exemple : partant du principe que le praticien idéalement se démarque des assistants, il est possible d’envisager la même coupe de blouse pour toute l’équipe avec des couleurs qui varient selon les fonctions ; il est possible de faire varier la forme de la blouse selon les morphologies de chacun et respecter alors une unité de couleur. « Après cela, précise Maud Vanhoutte, il est essentiel de se référer à la symbolique des couleurs…

Blanc
+ pureté, innocence •froid
Noir
+ élégance, autorité
– austère
Gris
+ équilibre, diplomatie – neutre
Bleu
+ sérénité, communication – mélancolique
Rouge
+ passion, vitesse ■ vindicatif
Violet
+ douceur, romantisme – timide
Bleu
+ sensibilité, spiritualité
– mystique
Marron
+ rassurance, solidité
– inflexible
Orange
+ dynamisme, créativité • gourmand
Jaune
– insolent
Vert
vitalité, nature – malade

Avec les enfants et adolescent, il ne faut pas de lignes droites, strictes et géométriques fortes). Les couleurs douces comme le pastel et les tons acidulés ouvrent à la communication, comme les bleu, orange et marron. On déconseille les couleurs sombres et froides.

Mais le choix de la couleur c’est aussi avant tout un choix personnel du praticien. Si il ne se sent pas bien dans sa blouse, ses couleurs, son cabinet, il donnera de lui une image hésitante. Il faut donc qu’il choisisse une couleur dans laquelle il se sente à l’aise…


Source : indépendantaire 112 Nov 2013

Parler d’arthrite dentaire est un abus de langage. On ne parle pas d’arthrite dentaire. En revanche, dans les facteurs environnementaux, hormis le tabac, a été mis en évidence le rôle d’un mauvais état bucco-dentaire dans le facteur de risque de voir survenir une arthrite rhumatoïde.
Selon Dr Jean-Marc Ziza, rhumatologue, Un mauvais état bucco-dentaire entraîne une inflammation chronique. Le rôle d’un mauvais état bucco-dentaire a été prouvé dans la polyarthrite rhumatoïde.


Rôle de la mauvaise hygiène dentaire dans la… par dentisfuturis

Dans la revue « Le Chirurgien dentiste de France du 9 Octobre 2008 le Dr Lazaro répond à une interview au sujet du NTI-SS dans le traitement des pathologies occlusales et dysfonctionnement de l’apareil manducateur…

Quels sont les effets du NTI-tss sur les douleurs d’ATM ?
Quand je vois un patient arriver avec des douleurs au niveau de l’ATM, ma priorité est avant tout de supprimer la souffrance. Je commence donc par lui poser un NTI-tss. Cela déspasme rapidement les masséters et les ptérygoïdiens et le patient se sent mieux. Ensuite, si je détecte un problème au niveau de la mastication, un problème d’ATM, c’est qu’il y a un problème d’occlusion et qu’un traitement de fond sera sans doute nécessaire. Mais je commence toujours par traiter la douleur.
Est-ce qu’en parodontologie le NTI-tss peut rendre service ?

Le NTI-tss est efficace partout où vous voulez supprimer la surcharge occlusale. Je vois tous les jours au cabinet des patients dont les problèmes paro sont aggravés par le stress et les tensions musculaires…

Et chez les patients qui souffrent de céphalées chroniques ?
Les douleurs neuropathiques, c’est-à-dire provenant de lésions de branches nerveuses au niveau du ganglion trigéminal, prennent notamment la forme de céphalées chroniques. Elles peuvent être traitées à leur début en réduisant l’activité para-fonctionnelle des muscles masticateurs. C’est pour ça que le NTI-tss a de si bons résultats chez les patients migraineux aussi.

C’est presque « trop beau » ?
Le NTI-tss n’a rien d’un remède miracle. C’est tout simplement un moyen rapide à mettre en œuvre pour permettre une décharge occlusale. A chacun de voir ensuite si un traitement spécialisé doit être mis en œuvre…