Biodentiste.fr

Les dents c'est la vie !

Voulez-vous vous identifier ou vous enregistrer ?

Archive de la catégorie 'OSTEOPATHIE'

Quand il s’agit d’apaiser la douleur ressentie par votre petit bout quand ses quenottes, quelques gestes de massage simples suffisent ! Isabelle Gambet-Drago, masseur kinésithérapeute revient sur les quelques gestes à adopter pour soulager bébé.


Vidéo : un massage pour soulager les poussées… par magicmaman

Quel est le rôle de l’osthéopathe dans le traitement de pathologies liées à la dentition ?
Il peut intervenir à différentes périodes clés du développement du développement dentaire chez l’enfant ou intervenir lors du traitement de pathologie de l’articulation temporo-mandibulaire chez l’adulte.

Le crâne de l’enfant, souvent déformés lors de la naissance ou de la grossesse, présente des lésions qui, si elles ne sont pas réduites, pourront entraîner le phénomène de malposition et de et de malloclusions. L’enfant doit alors être vu dans les plus brefs délais, afin de corriger ces troubles. S’il est déjà trop tard, l’enfant portera un appareillage : il sera suivi parallèlement en ostéopathie afin d’éviter les déformations des os de la face et du crâne. Nécessaire avant de subir tout traitement d’orthodontie, l’ostéopathie permet de normaliser les structures osseuses de la boule crânienne afin que l’appareillage soit réellement adapté. De plus, la guérison et la tolérance n’en seront que plus rapides, et les problèmes de mauvaise adaptation du corps (scolioses compensatrices) seront évités. Quant à l’adulte, il ira également consulter avant toute prise d’empreinte dentaire visant à élaborer une prothèse. L’ostéopathe veillera à rétablir une bonne mobilité au niveau des sutures crâniennes, certaines prothèses inadaptées pouvant générer des lésions ostéopathiques, voire des chaînes d’adaptation lésionnelles. Enfin, l’extraction dentaire n’étant pas un geste anodin, surveillez si des troubles tels que dépression, acouphènes, ne surviennent pas.
Les dysfonctionnements de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM) sont également une bonne indication de l’ostéopathie. Cette articulation permet entre autres mastication. C’est une articulation solide stabilisée par des muscles très puissants. Ces derniers prennent leur origine sur la tempe, sous la mandibule sur le cou. Ce que l’on oublie souvent, c’est que tout mouvement de mâchoire s’accompagne automatiquement de mouvements très discrets c cou. Ainsi, lorsqu’on ouvre la bouche, la tête bascule très légèrement en arrière.
Les dysfonctions de l’articulation temporo-mandibulaire entraînent douleurs locales ou à distance, vers tempe ou le cou. La mastication pe être gênée avec des craquements et des blocages. La dysfonction de l’articulation temporo-mandibulaire a l’origine parfois articulaire par blocage d’un ménisque ou par la présence dents trop volumineuses ou trop saillantes qui peuvent gêner la fermeture de la mâchoire et être sources de contraintes douloureuses et d’usure sur cette articulation. Dans ces deux cas, il faut évidemment consulter un praticien de l’art dentaire pour bs.krok.edu.ua tenter de réparer le ménisque et procéder à une équilmibration de l’occlusion.
Que se passe-t-il souvent en pratique ? Les muscles qui verrouillent l’articulation temporo-mandibulaire dépassent leur fonction habituelle. Ils se contracturent, gênent la fermeture de la bouche, la rendant douloureuse. Un examen clinique précis met facilement en évidence les tensions musculaires qui ont souvent pour origine une souffrance très discrète du cou. Si on ne pense pas à examiner en parallèle le cou, on néglige régulièrement ce diagnostic. Débute alors une période d’errance thérapeutique au succès très aléatoire. Une fois de plus, la notion de globalité de l’individu si chère à l’ostéopathie trouve sa pleine justification. Face à une plainte douloureuse, à une limitation des mouvements d’une articulation, il faut tout faire pour soigner la zone en souffrance mais aussi et surtout l’origine du mal.

Le Dr Gilles Mondoloni donne un exemple intéressant dans son ouvrage « Se soigner par l’ostéopathie » :
Roseline H. âgée de 68 ans, est suivie depuis plusieurs mois en milieu dentaire et stomatologique pour une dysfonction de l’articulation temporo-mandibulaire. Lors de la mastication, sa mâchoire craque, se bloque parfois et fait l’objet d’un enraidissement douloureux croissant. Tous les examens réalisés sont normaux : il n’y a pas de souffrance méniscale, les dents ne sont pas en cause. Néanmoins, Roseline H. continue de souffrir. Elle consulte un ostéopathe. Ce dernier met rapidement en évidence une souffrance très discrète de la partie haute du cou qui est responsable de tensions musculaires dans le cou. Par ailleurs, l’articulation de la mâchoire est limitée dans son mouvement et victime de très fortes contractions musculaires douloureuses. Que se passe-t-il ? Le rachis cervical est probablement à l’origine de contractures musculaires cervicales qui se sont propagées vers l’ATM. L’ATM et le rachis cervical souffrent tous les deux, les capacités d’autoguérison de l’organisme sont dépassées, l’aide extérieure est indispensable. L’ostéopathe traite le problème en amont et en aval. En amont, il va faire disparaître la souffrance cervicale par des techniques musculaires et de manipulation douces. En aval, le traitement ostéopathique vise à étirer les muscles de l’articulation temporo-mandibulaire.
Deux à trois séances d’ostéopathie ont été suffisantes pour faire disparaître ses douleurs, les blocages et la limitation de la mobilité de la mâchoire. »

Sources :
Dr Gilles Mondoloni – Se soigner par l’ostéopathie
Claire Pinson – Se soigner par l’ostéopathie

La dysfonction temporo-mandibulaire peut avoir une influence sur le rachis et le bassin.
Les douleurs rachidiennes sont certainement celles qui accompagnent le plus régulièrement la dysfonction temporo-mandibulaire. Elles en sont même souvent les premiers signes. Le trouble postural, induit par la dysfonction temporo-mandibulaire, provoque des cervicalgies et des contractures musculaires asymétriques sur l’ensemble du corps. On estime à 35 %, le pourcentage de patients qui consultent pour des maux de dos chroniques dont la cause totale ou partielle est une dysfonction temporo-mandibulaire.
Pour bien comprendre cette étroite relation, il suffit de se rappeler les signes posturaux statiques par le déséquilibre mandibulaire :
1. Inclinaison de la tête, du côté de la déviation mandibulaire à l’ouverture.
2. Épaule et omoplate gauche plus hautes du même côté.
3. Aile iliaque plus haute du même côté.

Ainsi que les signes dynamiques :
1. Rotation cervicale vers l’arrière limitée du côté de la déviation de la mandibule.
2. Moindre force de la main du côté opposé à la déviation de la mandibule.
3. Équilibre instable sur le pied du côté opposé à la déviation de la mandibule et de l’omoplate haute.
Le déséquilibre des épaules contribue à fragiliser la stabilité du rachis. Pour bien comprendre le mécanisme, j’ai pensé à une forme de portage de l’ancien temps.
La dysfonction temporo-mandibulaire, en entraînant une différence de hauteur des épaules, agit comme un joug porté sur les épaules dont les charges seraient inégales.
De ce fait, les dérangements intervertébraux se reproduisent sans cesse après les manipulations ostéopathique.

Source : Jean Marie Landouzy : mal de dos mal de dents