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Archive de avril, 2012

La méthode ORA est une méthode d’autocorrection qui comporte trois exercices de mobilisation active avec l’utilisation simultanée du dispositif intra oral. Ces exercices se pratiquent 2 minutes par jour.
Voici un extrait des tests cliniques réalisés en novembre 2005 par la Faculté de Chirurgie Dentaire, Université Paris V, René Descartes sous contrôle du Professeur J. Ginisty.

Le constat général se présente ainsi : lorsque la lésion est descendante, d’origine occlusale, elle sera compensée d’abord par l’ATM puis par l’os hyoïde et de segment C1-C2-C3-C4.
En revanche les lésions ascendantes sont compensées au niveau de C1 et génèrent une faciliation antérieure de la mandibule.

Lors des essais cliniques nous avons équipé les sujets de l’appareil intra oral (DIO) et observé l’effet produit par le port prolongé de celui-ci en lui demandant de déglutir.

Le port du dispositif DIO semble bien faciliter la réalisation d’une symétrie de l’équilibre postural et donc de l’équilibre cranio-mandibulaire. Dans ce cas, le plan d’orientation occlusal passe par le milieu de l’apophyse odontoïde entre deux vertèbre C1-C2. C’est la condition fondamentale de l’équilibre postural stable.

Le dispositif présente donc une efficacité réelle.

ORA a été également testé au Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris (CNAM) par le laboratoire de recherche Brigitte Frybourg. Des mesures de l’équilibre du corps en position debout, en test répétitif, ont montré qu’il n’y avait aucune perturbation d’équilibre.


Problèmes de posture et d'occlusion : la méthode… par dentisfuturis

source www.ora-lora.com

80% des Français ont une insuffisance en vitamine D, une vitamine essentielle pour les dents et les os des mâchoires.

Les Français manquent de vitamine D, surtout à la fin de l’hiver et au début du printemps et plus fortement dans les régions où l’ensoleillement est faible (Bretagne, Normandie, Picardie, Nord-Pas-de-Calais, Lorraine, Alsace), selon une étude de l’Institut national de veille sanitaire publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire.

La vitamine D est principalement synthétisée par le corps sous l’action des rayons ultraviolets du soleil sur la peau. L’alimentation contribuerait pour environ un quart de l’apport.

Michel Vernay et ses collègues ont mené cette étude avec un échantillon national de 1 587 personnes âgées de 18 à 74 ans et ne prenant pas de supplémentation en vitamine D. Leurs niveaux de vitamine D dans le sang ont été mesurés sur l’ensemble de l’année.

La concentration moyenne était de 23,0 nanogrammes par ml (ng/ml).
-80 % présentaient une insuffisance (moins que 30 ng/ml)
-42,5 % présentait un déficit modéré à sévère (moins que 20 ng/ml)
-4,8 % un déficit sévère (moins que 10 ng/ml).

Les déficits sévères touchent des populations vulnérables qui ont une exposition solaire réduite. Un niveau plus élevé de déficit sévère observé chez les personnes nées hors d’Europe peut s’expliquer par une pigmentation plus importante de la peau, qui réduit l’absorption des rayons ultraviolets, ainsi que par des habitudes culturelles telles que vestimentaires (corps couvert).

Les fumeurs ont des niveaux moins élevés, sans que le mécanisme en cause soit bien compris. Au contraire, les « buveurs modérés » de vin ont de meilleurs niveaux. Vivre seul(e) et ne pas partir en vacances étaient des facteurs liés au manque de vitamine D.

Le déficit modéré de vitamine D pourrait représenter un facteur de risque d’anomalies osseuses, d’ostéoporose et de cancers (principalement ceux du sein, du côlon et de la prostate) de maladies cardio-vasculaires et de maladies du système immunitaire, indiquent les chercheurs…

Si la vitamine D est nécessaire pour la santé des os, elle l’est aussi pour celle des dents. Chez le sujet âgé, un point intéressant concerne la place de la vitamine D dans la lutte contre la parodontite, responsable d’une rétraction gingivale et à l’extrême d’une perte de dents.

La parodontite est une affection inflammatoire et infectieuse du parodonte c’est à dire de la gencive et de l’os.
Une étude randomisée montre que la supplémentation quotidienne par 500 mg de calcium et 700 UI de vitamine D permet de réduire de 60 % la perte de dents. La moyenne d’âge était la même dans les 2 groupes, de même que les autres facteurs de risque: niveau d’hygiène bucco-dentaire, tabagisme, diabète non équilibré.

http://www.psychomedia.qc.ca/vitamine-d/2012-04-24/insuffisance-et-deficit-chez-les-francais