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Archive de la catégorie 'NUTRITION'

La consommation de sucre, de boissons et d’aliments sucrés expose notamment à un surpoids et à un risque accru de caries dentaires, en particulier chez les enfants. Pourtant, la publicité des produits sucrés n’épargne pas les plus jeunes, tout particulièrement à la télévision.

Une recherche historique menée aux États-Unis d’Amérique montre l’influence considérable exercée par le « lobby du sucre » sur la politique de santé dentaire. Les chercheurs ont analysé des documents, jusqu’alors inexploités, apportant des informations sur le lobbying de l’industrie du sucre.

Entre 1959 et 1971, aux États-Unis, l’Institut national de recherche dentaire élaborait un programme national de recherche sur 10 ans visant à éradiquer les caries dentaires. Le lobby du sucre a cherché à influencer les objectifs du programme contre les caries dentaires en se rapprochant de cet institut et de ses experts. Il a élaboré sa propre version des priorités du programme, conçue pour détourner l’attention portée sur l’intérêt de réduire la consommation de sucre : recherches sur un vaccin anticarie, sur une enzyme destinée à contrecarrer l’action cariogène du sucre, etc.

Le lobbying a été couronné de succès : le programme national contre les caries dentaires lancé en 1971 était largement conforme à celui du lobby et n’abordait pas la question de la réduction de la consommation de sucre. Et les caries n’ont pas été éradiquées.

Le lobbying de l’industrie du sucre ne s’est pas arrêté en 1971, ni aux États-Unis ni ailleurs, et a cherché aussi à minimiser le rôle du sucre dans l’obésité et la santé cardiovasculaire.

Cette recherche historique, parmi beaucoup d’autres, montre la capacité d’influence des industriels sur les priorités de recherches relatives à la santé publique. Avec pour conséquence des décisions qui font passer les intérêts des firmes avant l’intérêt général. À la société de s’organiser pour se préserver de ces influences.

©Prescrire 1er mai 2017

« Le lobby du sucre contre la santé dentaire » Rev Prescrire 2017 ; 37 (403) : 380-383. (pdf, réservé aux abonnés)

Certains thés anglais traditionnels peuvent améliorer votre santé dentaire et vous protéger des caries, selon une étude anglaise.
Une tasse de thé pour compléter le brossage de dents ? C’est la suggestion de cette étude anglaise parue dans le Nutrition Bulletin. Selon les chercheurs, le thé noir traditionnel pourrait nous aider à renforcer nos dents. Ce type de thé possède en effet une forte teneur en fluorure, un atome (puisé dans le sol par les plantes à thé) connu pour améliorer l’émail dentaire et protéger des caries. Son niveau dépend du sol dans lequel le thé a été cultivé.
Le test a été effectué sur 49 sachets de thé de différentes provenances. Les participants à l’étude devaient boire environ 4 tasses par jours. Les chercheurs ont constaté que cette consommation leur fournissait leur apport quotidien nécessaire en fluorure.
Le thé noir (sur une base de tasse de 240 ml) s’est révélé avoir la plus grande teneur en fluorure, les marques anglaises Tesco et PG Tips prenant la tête du classement, selon l’étude. Les sachets de Tesco ont décroché la palme avec 2,3 mg de fluorure/ kg, suivis de près par les sachets de PG Tips : 1,7 mg par kg.
Au final ce sont les thés décaféinés comme le « Taylor’s of Harrogate decaffeinated Yorkshire » (à la tête des sachets « déca » de Tesco et de PG Tips) qui contenaient la plus grande teneur en fluorure.
En revanche des marques comme Twinings English Breakfast et Waitrose English Breakfast n’en contiennent respectivement que 470/Kg et 540/kg. Le plus bas niveau a été repéré sur le thé blanc « Dragonfly Organic » avec uniquement 25 mg de fluoride/kg. Pour les thés de spécialité particulière (dont le thé vert), la teneur est inférieur à 0,72 mg.
Selon le Dr Carrie Ruxton, auteur de l’étude et membre du Tea Advisory Panel, « Le thé étant la meilleure source naturelle de fluorure, le passage d’une boisson sucrée à une tasse de thé serait une astuce facile pour protéger vos dents ».
Attention cependant à ne pas dépasser la dose recommandée par les normes européennes : 7mg de fluorure par jour sont suffisants…

En savoir plus sur http://www.medisite.fr//a-la-une-certains-thes-sont-meilleurs-pour-vos-dents-que-dautres.973516.2035.html#qLuadX4fPhXjxBKr.99
source Fluoride content of retail tea bags and estimates of daily fluoride consumption from typical tea drinking in UK adults and children

C. H. S. Ruxton1,* andT. J. Bond2
Article first published online: 18 NOV 2015

DOI: 10.1111/nbu.12171

Vargas CM , et al . – Les résultats de plusieurs études menées aux États-Unis ne montrent aucune association entre la consommation de 100 pour cent de jus de fruits et carie de la petite enfance (CPE ) . Les auteurs ont examiné cette association selon la pauvreté et la race / ethnicité parmi nous enfants d’âge préscolaire . Les résultats de l’étude sont cohérents avec ceux d’autres études qui montrent la consommation de 100 pour cent de jus de fruits ne est pas associé avec ECC .

Early childhood caries and intake of 100 percent fruit juice
The Journal of the American Dental Association , 12/01/2014

Une étude publiée par une équipe de chercheurs suisses et espagnols, prouverait que le vin rouge protège, en partie, des caries, gingivites ou pertes de dents…
Une étude publiée dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry a démontré que le vin rouge contiendrait des éléments antimicrobiens qui lutteraient contre les bactéries.
En effet, selon eux, le vin rouge est riche en éléments antimicrobiens qui comme leur nom l’indique éliminent les bactéries. Or, ce sont ces bactéries présentes dans la bouche, qui se collent à l’émail et se développent grâce au sucre, qui permettent la formation de caries.
Les caries sont causées par l’accumulation des bactéries dans la bouche. Celles-ci forment des biofilms qui se rassemblent en plaque, formant de l’acide. Des scientifiques ont fait des tests de simulation. En cultivant des bactéries tout en reproduisant l’environnement buccal, la chercheuse María Victoria Moreno-Arribas et ses collègues ont plongé les biofilms dans plusieurs liquides, dont le vin rouge. Parmi tous les liquides testés, celui avec le vin rouge s’est montré le plus efficace. Le même effet a été observé avec de l’extrait de pépins de raisin seul. Les chercheurs espèrent pouvoir exploiter cette découverte dans les produits de lutte contre les caries, comme les dentifrices ou les bains de bouche.
Si les scientifiques ne conseillent évidemment pas aux buveurs de vin rouge d’arrêter de se brosser les dents, ils espèrent que cette découverte leur permettra d’améliorer les produits de lutte contre les caries, comme les dentifrices ou les bains de bouche.
D’autres astuces existent pour prévenir les caries : manger des canneberges (grandes airelles rouges) pour lutter contre les bactéries nocives pour la dentition, boire du thé vert ou noir, croquer des pommes, boire du lait fermenté et manger du fromage.

http://lci.tf1.fr/science/sante/combattre-les-carries-avec-du-vin-rouge-8423642.html

Les boissons énergisantes abîmeraient l’émail des dents dès cinq jours de consommation d’affilée, selon une étude américaine.
Si on connaissait déjà les effets néfastes du sucre sur les dents, une nouvelle étude publiée dans la revue dentaire General Dentistry vient de montrer que l’acide contenu dans les boissons énergétiques pouvait également causer des dégâts irréversibles sur l’émail. Selon des chercheurs de l’université de l’Illinois aux États-Unis, ces produits destinés à donner un regain d’énergie appréciés des jeunes consommateurs commencent à ronger les dents après seulement cinq jours de consommation continue, favorisent le développement de caries et rendent les dents hypersensibles aux changements de température.

Pour établir ce constat, le Dr Jain et ses collègues ont analysé l’acidité et le fluor de treize boissons énergétiques pour sportifs et neuf boissons énergisantes, type Red Bull. En sachant que leur pH est acide et se situe entre trois et quatre (la neutralité est à sept), les dentistes ont immergé des prélèvements d’émail de dents dans chaque boisson pendant 15 minutes. Ils ont ensuite plongé ces échantillons pendant deux heures dans de la salive artificielle, dont la fonction naturelle est de réduire le taux d’acidité dans la bouche. Cette opération a été répétée quatre fois par jour pendant cinq jours. Si les conditions de cette expérience ne reflètent pas exactement la consommation réelle de ces boissons, les scientifiques ont toutefois observé une dégradation progressive et croissante de l’émail et ont aussi remarqué que les boissons énergisantes causaient deux fois plus de dégâts que celles destinées aux sportifs.

Sodas et boissons énergisantes, même combat
«Les bactéries transforment le sucre en acide et c’est cet acide qui endommage l’émail, pas le sucre directement, explique le Dr David Katz, directeur du Centre de recherche et de prévention à l’université de Yale. Donc, en ingérant une quantité élevée d’acide, le consommateur accélère l’apparition des caries», ajoute-t-il.
Environ 30 à 50% des adolescents américains utilisent des boissons énergisantes et jusqu’à 62% d’entre eux en boivent au moins une fois par jour. «Persuadés que ces boissons sont «meilleures pour la santé» que les sodas, les jeunes adultes pensent qu’ils vont pouvoir améliorer leur performance sportive», déclare le Dr Poonam Jain, principal auteur de l’étude et directeur du programme de prévention dentaire à l’université de l’Illinois. «Finalement, la plupart des patients sont choqués d’apprendre que consommer ce genre de boisson revient à se faire un bain de bouche à l’acide», commente le dentiste.

«Se rincer la bouche et mâcher des chewing-gums sans sucre»
Cette étude ne surprend pas le Dr Philippe Rocher, président de la Commission des dispositifs médicaux de l’Association dentaire française. «On a les mêmes problèmes avec les sodas qui sont aussi très acides», signale le dentiste. Il recommande de limiter la consommation de ces boissons, de mâcher des chewing-gums sans sucre et de se rincer la bouche à l’eau claire après. En effet, «ces deux techniques combinées permettent d’augmenter le flux de salive et font baisser le niveau d’acidité de la bouche», explique-t-il. Enfin, il conseille de ne pas se brosser les dents dans l’heure qui suit la consommation de ces boissons, «sinon l’acidité va se répandre à la surface des dents et augmenter l’érosion de l’émail».

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/05/07/18129-boissons-energisantes-bain-bouche-lacide

80% des Français ont une insuffisance en vitamine D, une vitamine essentielle pour les dents et les os des mâchoires.

Les Français manquent de vitamine D, surtout à la fin de l’hiver et au début du printemps et plus fortement dans les régions où l’ensoleillement est faible (Bretagne, Normandie, Picardie, Nord-Pas-de-Calais, Lorraine, Alsace), selon une étude de l’Institut national de veille sanitaire publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire.

La vitamine D est principalement synthétisée par le corps sous l’action des rayons ultraviolets du soleil sur la peau. L’alimentation contribuerait pour environ un quart de l’apport.

Michel Vernay et ses collègues ont mené cette étude avec un échantillon national de 1 587 personnes âgées de 18 à 74 ans et ne prenant pas de supplémentation en vitamine D. Leurs niveaux de vitamine D dans le sang ont été mesurés sur l’ensemble de l’année.

La concentration moyenne était de 23,0 nanogrammes par ml (ng/ml).
-80 % présentaient une insuffisance (moins que 30 ng/ml)
-42,5 % présentait un déficit modéré à sévère (moins que 20 ng/ml)
-4,8 % un déficit sévère (moins que 10 ng/ml).

Les déficits sévères touchent des populations vulnérables qui ont une exposition solaire réduite. Un niveau plus élevé de déficit sévère observé chez les personnes nées hors d’Europe peut s’expliquer par une pigmentation plus importante de la peau, qui réduit l’absorption des rayons ultraviolets, ainsi que par des habitudes culturelles telles que vestimentaires (corps couvert).

Les fumeurs ont des niveaux moins élevés, sans que le mécanisme en cause soit bien compris. Au contraire, les « buveurs modérés » de vin ont de meilleurs niveaux. Vivre seul(e) et ne pas partir en vacances étaient des facteurs liés au manque de vitamine D.

Le déficit modéré de vitamine D pourrait représenter un facteur de risque d’anomalies osseuses, d’ostéoporose et de cancers (principalement ceux du sein, du côlon et de la prostate) de maladies cardio-vasculaires et de maladies du système immunitaire, indiquent les chercheurs…

Si la vitamine D est nécessaire pour la santé des os, elle l’est aussi pour celle des dents. Chez le sujet âgé, un point intéressant concerne la place de la vitamine D dans la lutte contre la parodontite, responsable d’une rétraction gingivale et à l’extrême d’une perte de dents.

La parodontite est une affection inflammatoire et infectieuse du parodonte c’est à dire de la gencive et de l’os.
Une étude randomisée montre que la supplémentation quotidienne par 500 mg de calcium et 700 UI de vitamine D permet de réduire de 60 % la perte de dents. La moyenne d’âge était la même dans les 2 groupes, de même que les autres facteurs de risque: niveau d’hygiène bucco-dentaire, tabagisme, diabète non équilibré.

http://www.psychomedia.qc.ca/vitamine-d/2012-04-24/insuffisance-et-deficit-chez-les-francais

Le cerveau des toxicomanes et celui des personnes accros aux sucreries fonctionnent de la même manière face à l’objet de leurs désirs.

Selon une étude américaine, les acides gras et les friandises saturées de sucre rendraient les consommateurs tout aussi dépendants que la cocaïne ou la nicotine, rapporte The Huffington Post. «Les résultats sont évidents, déclare Nory Volkow de l’institut national américain sur l’abus des drogues. Dans le cerveau, on constate d’importantes concordances entre la manière dont agissent les drogues et la nourriture».

Au cours de leurs recherches, les scientifiques ont remarqué que les obèses et les mangeurs compulsifs étaient irrésistiblement attirés par des images de malbouffe. Les cocaïnomanes sont tentés par un sac de poudre blanche de la même manière. Cela s’explique car, dans les deux cas, la même zone du cerveau s’active: le cortex frontal. Lorsque l’image d’un aliment ou d’une dose de drogue parvient au cerveau, le cortex produit de la dopamine (un type de neurotransmetteurs) en grande quantité.

Des rats accros aux gourmandises

Pour confirmer ces faits, une étude a été menée sur des rats. Chaque jour, durant une heure de temps, des rats ont eu accès à du bacon, des morceaux de cheesecake et des cakes décorés de glaçages crémeux. Les chercheurs ont découvert que lorsque ces friandises étaient présentées constamment aux rats, ils ne pouvaient plus s’arrêter d’en manger. Ces résultats sont troublants pour le professeur Paul Kenny, qui a mené cette recherche: «C’est ahurissant, la nourriture a exactement le même effet sur le cerveau que l’apport constant de cocaïne».

Dorren Virtue a consacré un ouvrage au phénomène des mangeurs compulsifs, «Ce que vos fringales signifient et comment les stopper». Voici ce qu’elle suggère de faire avant de craquer pour une friandise: «Si, après avoir analysé vos envies, vous découvrez de la colère, de la frustration ou du stress, demandez-vous comment vous pourriez faire pour réduire ces émotions négatives. Y a-t-il quelqu’un à qui vous pouvez parler ou des changements que vous pouvez opérer dans votre vie? Si vous réduisez la source de vos impressions inconfortables, vous n’aurez plus envie de sucreries».

Source http://fr.sott.net/articles/show/6094-Le-sucre-est-aussi-addictif-que-la-cocaine

De nos jours, en raison de nos habitudes alimentaires et de notre mode de vie, notre équilibre acido-basique est perturbé, et de plus en plus, nous tendons vers l’acidification.
Cette défaillance métabolique est l’une des plus répandue, mais aussi l’une des moins connue.
L’excès d’acides est stocké dans les tissus où il va agir à trois niveaux :

► En ralentissant l’activité des enzymes (qui ne fonctionnent qu’à un pH défini). L’acidification du milieu va rendre ces enzymes inefficaces. Sans certaines enzymes, il est impossible aux vitamines, aux minéraux ou encore aux hormones de remplir leurs fonctions. Toutes les réactions chimiques se produisant dans le corps humain dépendent des enzymes.

► En irritant et en encrassant les organes où ces acides s’accumulent créant ainsi une inflammation. Les cellules ne fonctionnent plus normalement, il y a une souffrance cellulaire, un vieillissement des tissus avec production de radicaux libres, de mauvais échanges, une auto-intoxication. On parle d’encrassement des tissus.
Le corps brûle sous l’effet des acides :douleurs musculaires, tendinites, peau qui se désséche…
L’encrassement : ces toxines et acides seront stockées , associées à de l’eau et des graisses pour former des dépôts résiduels. Chez la femme ils se transforment en cellulite, chez l’homme , c’est le trour de taille qui augmente.

► En provoquant une déminéralisation progressive des tissus. L’organisme tire les substances minérales dont il a besoin de la peau, des cheveux, des ongles, des os ,les articulations, mais aussi des dents qui ont alors tendance à devenir moins résisantes à la maladie carieuse.

Dès que le pH sanguin baisse, le phosphate de calcium du tissu se solubilise pour neutraliser les acides, lors de l’acidose chronique il y a pillage des réserves alcalines, ce qui amène une déminéralisation à l’origine d’un grand nombre de pathologies :caries, fractures spontanée, douleurs osseuses et articulaires, ostéoporose, atteinte des phanères (cheveux et ongles)…..

L’acidification de l’organisme s’accompagne égamelement au niveau buccal une baisse du ph salivaire salive acide ce qui entraine :
– l’érosion des dents
– l’apparition de caries dentaire,
– la gingivite (inflammation des gencives)
– le déchaussement des dents ou maladie parodontale en raison de la diminution de la densité osseuse (support des dents)

Le pH salivaire est normalement de 6,7. La consommation de sucres fermentescibles provoque la chute de ce pH : la destruction des sucres par certaines bactéries conduit à la production rapide d’acides qui passent dans la salive.

Cette acidité est favorable à l’initiation du processus carieux, à travers l’installation d’un environnement favorable aux bactéries cariogènes acidophiles et à la déminéralisation des tissus dentaires qui intervient aussi dans le processus d’érosion.

Les aliments peuvent être classés comme acidifiants ou alcalinisants, selon qu’ils laissent un résidu acide ou alcalin après leur digestion (alcalin est le contraire d’acide). L’indice le plus connu pour les classer est l’indice PRAL (de l’anglais « potentiel renal acid load ») : plus il est élevé, plus l’aliment est considéré comme acidifiant.

-Les aliments alcanisants : les légumes verts, la pomme de terre, carotte, tomate crue, vinaigre de pomme, noix, les amandes crues, les agrumes.
-Les alimens acidifiants : les sodas (les sodas « light » sont les pires), le sucre, la viande, les produits laitiers, le thé, le café, le chocolat, les produits à base de farine blanche raffinée.
Cela ne veut pas dire que vous devez éviter tous ces aliments : la plupart ont d’autres vertus qui compensent le fait qu’ils acidifient votre corps (sauf le sucre blanc, toujours mauvais). Mais limitez votre consommation de produits laitiers et de viande en faveur de grandes quantités de légumes crus ou peu cuits.

L’acidité peut enfin venir aussi d’un défaut d’élimination. On sait, par exemple, que le stress mal géré favorise l’acidification par le biais de réactions en chaîne. Comment évacuer les déchets acides de la façon la plus efficace possible ? L’élimination passe par l’exercice physique régulier, l’oxygénation, la transpiration, le repos, la calme et un sommeil suffisant pour laisser à l’organisme le temps d’un nettoyage suffisant.

L’aspartame est employé dans certains aliments et boissons pour leur donner une saveur sucrée sans les calories du sucre. Ceux-ci comprennent les yaourts, le fromage blanc, les glaces, les desserts, les boissons chocolatées, les bonbons et le chewing-gum, ainsi que de nombreuses boissons non alcoolisées. L’aspartame se présente aussi sous la forme de comprimés pour sucrer le café et le thé, et de granules pour les céréales, les fruits et autres aliments. Les nutritionistes nous expliquent que l’aspartame ne contenant pas de sucre, les bactéries buccales ne le transforment pas en acide qui risque d’attaquer les dents. Il y a deux ans, les autorités sanitaires européennes avaient affirmé qu’on pouvait en consommer sans problème.

Cependant il y aurait d’autres risques pour la santé générale. Cependant, Or, hier, Europe 1 révélait que deux nouvelles études montrent que ces édulcorants, les substances qui donnent le goût sucré, sont mauvais pour la santé : ils pourraient notamment favoriser les accouchements prématurés et le cancer du foie et du poumon.

Deux études, une danoise et une italienne, tendent à démontrer les dangers de l’aspartame en particulier et des édulcorants en général, a révélé hier Europe 1.

Gare aux boissons light
La première étude, danoise, porte sur un nombre impressionnant de personnes. Ainsi, la consommation de boissons fraîches de quelque 59.334 femmes enceintes a-t-elle été analysée. Il en ressort qu’un excès de sodas non gazeux sucrés aux édulcorants augmente le risque de prématurité du bébé de 29 %. Mais le pire, précise la radio de la rue François-Ier, ce sont les sodas gazéifiés non sucrés, avec édulcorants, de type light. Les résultats montrent que boire une telle boisson une fois par jour augmente le risque de 27 %. En consommer deux à trois par jour augmente le risque de 35 %. Pour celles qui en boivent plus de quatre, le risque que leur enfant naisse trop tôt bondit de 78 %.

6.000 produits alimentaires concernés

L’étude italienne concerne uniquement l’aspartame. Les femmes enceintes grandes consommatrices de sucrettes sont là encore concernées. Des expériences sur des souris montrent que cette consommation d’aspartame favorise à long terme les risques de cancer, notamment du foie et du poumon. Aussi, les auteurs de ces deux études interpellent-ils les autorités pour qu’elles revoient leur position sur les dangers de l’aspartame et autres édulcorants. L’enquête d’Europe 1 précise qu’on en retrouve dans plus de 6.000 produits alimentaires consommés par 200 millions de personnes dans le monde.

http://www.francesoir.fr/sante/sante-l-aspartame-de-nouveau-mis-en-cause.85961

L’article ci dessous est extrait de  la revue Biocontact n°144 de février 2005.

 Le Docteur Max-Henri Béguin, pédiatre à La Chaux-de-Fonds, s’est très tôt intéréressé aux problèmes posés par la carie dentaire chez ses jeunes
patients. Décidé à connaître l’histoire de cette maladie a nos civilisations, celui-ci s’était penché sur les travaux du Docteur Weston Price. Après avoir vendu son cabinet dentaire, le docteur Weston Price, dentiste américain a passé une partie de sa vie à visiter les peuplades les plus isolées du monde. En 1943, après plus de douze ans de travail, il a démontré que la carie était apparue moins d’une génération après l’ouve des routes et des voies ferrées.Les produits raffinés arrivant par route ou voi ferrée, la carie suivait vingt ans après le : sage à une alimentation « moderne ». Cette alimentation étant beaucoup molle que les aliments ancestraux. le Docteur Priée avait également observé combien la morphologie des mâchoire avait été modifiée par le changement habitudes alimentaires.
Les mâchoires des générations suivantes étaient moins larges, les dents ne trouvaient alors plus la place nécessaire sur les arcades dentaires, les dents de sagesse incluses étaient plus fréquentes, les problèmes orthodontiques apparaissaient …Conformément aux observations, Weston Price et d’un autre dentiste chercheur, le Docteur Roos, le Docteur Max Henri Béguin avait pu vérifier
qu’en Suisse, les caries étaient apparues quelque dix, quinze ou vingt années après l’ouverture de routes et voies ferrées, sortant ainsi les vallées de leur isolement.Il put également vérifier une diminution de 50 % des caries dentaires entre 1939 et 1945, pendant la période de rationnement, mettant ainsi en évidence la baisse simultanée des caries et de la consommation de produits raffinés.Dès son installation à La Chaux-de-Fonds, le Docteur Béguin prodigue aux mères venues le consulter des conseils simples d’alimentation. Neuf ans plus tard, le pédiatre rencontre une dentiste scolaire dont le hasard voulut qu’elle habite dans l’immeuble où lui-même exerce sa profession. Cette dame s’étonne devant lui du nombre d’élèves ayant de bonnes dents,  » comme au temps du rationnement « , dit-elle.Le médecin lui fait part de ses méthodes, de ses convictions et des suggestions alimentaires prodiguées aux mamans venant le consulter : le
pilier de ces conseils reposait sur le remplacement du sucre blanc par du sucre complet, c’est-à-dire du sucre intégral de canne à sucre.Ce sucre s’obtient par évaporation du jus de canne à sucre, le jus étant recueilli par la pression de celle-ci après sa récolte. La préférence était également donnée à des fruits et fruits secs, des farines et pains complets et à la consommation régulière de légumes crus.La dentiste scolaire lui répond :  » effectivement, j’ai interrogé ces enfants, ils m’ont dit recevoir à la maison du pain noir et du sucre brut
« … Et ce fut, dans la ville suisse, le début d’une série d’enquêtes relatives à la relation entre l’alimentation et la carie dentaire.

Une étude de trente ans

Pendant presque trente années, le Docteur Béguin observa ainsi jour après jour, au moyen de méthodes statistiques à la fois précises et méticuleuses, les effets du sucre intégral sur les dents des enfants de La Chaux-de-Fonds.

Pour chaque enfant examiné à son cabinet de pédiatre, le médecin pratique un examen dentaire complet et un interrogatoire précis permettant de déterminer si l’enfant consomme uniquement du sucre intégral, ou bien de temps en temps, ou jamais.

La prise de fluor entre dans l’étude statistique du médecin, dans laquelle la dose quotidienne de fluor absorbée par l’enfant est soigneusement notée.

Les années d’études ont permis de tracer des courbes correspondant aux résultats statistiques très significatifs des travaux du pédiatre.

Contrairement aux suppositions du Docteur Béguin, au début de ses recherches à La Chaux-de-Fonds, le choix du type de farine (complète ou raffinée), ne fut pas l’élément déterminant.

C’est la consommation de sucre complet qui se révéla être le facteur primordial d’une bonne santé dentaire.

Le sucre complet de canne à sucre est tout simplement du pur jus de canne à sucre déshydraté. Félix Béguin, le frère du Docteur Béguin, avait en réalité fait une découverte : le sucre idéal recherché par son frère pédiatre existait depuis des millénaires. Il s’agissait du  » Gur-Jaggery  » en Inde, ou  » Panelas  » au Mexique. Félix Béguin quitta alors son travail et se consacra à une nouvelle œuvre : fournir aux enfants européens un sucre de très bonne qualité. Il importa un sucre naturel, obtenu par simple évaporation du jus de canne à sucre, en veillant à ne pas pénaliser les productions locales du Sri Lanka ou du Mexique.

Pour aider à comprendre la différence entre sucre complet et sucre blanc, en dehors de son procédé de fabrication, nous gagnerons à regarder de près leurs compositions.

Nous trouverons ci-dessus le tableau comparatif (fig. 1) des composants du sucre blanc, du sucre roux et du sucre complet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’examen de ce tableau appelle plusieurs remarques :

– Le sucre complet contient de 1 500 à 2 900 mg. de sels minéraux, (calcium, potassium et magnésium), alors que le sucre blanc n’en contient que 30 à 50 mg. Or, chacun le sait : les sels minéraux représentent la matière première des tissus dentaires et osseux.

– Le sucre blanc s’avère totalement dépourvu de vitamines, détruites et éliminées au cours du raffinage. Le sucre complet offre par contre une bonne partie de; vitamines de la canne à sucre : vitamine: des groupes A, B et C.

– Au regard des pourcentages de se; minéraux et de vitamines, le sucre roux se situe entre le sucre blanc et le sucre complet.

Pour cette raison, le pédiatre est parti à la recherche d’un sucre d’excellente qualité et complet, car les résultats obtenu avec le sucre roux
ne le satisfaisaient pas; Au passage, il faut souligner l’aberration : consiste à raffiner un produit aussi précieux que le sucre complet, afin
d’obtenir un sucre vide de sels minéraux : le sucre blanc. Il est ensuite étonnant d’apprendre que le sucre roux est parfois obtenu en rajoutant au
sucre blanc ce qui lui a ; retiré, c’est-à-dire le fer et autres minéraux qui redonnent alors la couleur brune i. sucre.

Les schémas des pages suivantes, proposés par le Docteur Béguin, sont beaucoup plus éloquents qu’un long discours relatif à l’influence des différents sucres sur la santé dentaire. Comme le lecteur pourra facilement -constater :

– L’incidence de la qualité du sucre consommé s’avère fondamentale en regard du taux de carie dentaire. Les résultats obtenus par le Docteur Béguin dépassent ses propres espérances. Les enfants nourris au sucre complet bénéficient de dentures parfaites, immaculées.

– A l’inverse, plus le sucre devient raffiné, plus le taux de caries augmente, le maximum correspondant au sucre blanc. La baisse de presque
toutes les courbes vers l’âge de 10 à 12 ans est liée à la chute des dents temporaires.

– Les enfants nourris d’aliments tantôt complets, tantôt raffinés, présentent un taux de caries intermédiaire, (voir fig. 2).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ceci permet de conclure : la bonne construction de la santé dentaire dépend de la proportion d’aliments complets consommés.
Une précision s’impose : les enfants classés dans la catégorie  » sucre complet toujours  » n’étaient pas surveillés du matin au soir, autrement dit, ceux-ci consommaient éventuellement quelques sucres raffinés ou pâtisseries offertes par leurs camarades à l’école, ou à l’occasion des fêtes et
anniversaires. Par contre, à la maison, ils recevaient une alimentation à base de produits non raffinés uniquement. Bien entendu, ce critère seulement fut retenu pour l’élaboration des statistiques.

Nul besoin donc de devenir sectaire en matière d’alimentation pour garantir une bonne denture à ses enfants, seule une vigilance sur l’alimentation quotidienne reste nécessaire, et une patiente continuité. .. L’apport quotidien d’une nourriture de qualité permet de compenser quelques écarts occasionnels.

Vive le sucre complet (à ne pas confondre avec le sucre roux)

Le sucre complet de canne à sucre, ou jus frais de la canne à sucre déshydraté, peut se trouver aisément dans de nombreux magasins spécialisés
en produits biologiques. Il en existe plusieurs marques. La nette préférence doit être accordée aux sucres complets de canne à sucre de qualité
biologique, car les pesticides et engrais utilisés dans la culture de la canne à sucre se retrouveraient inévitablement dans le sucre complet, puisque non raffiné.
Bien que le travail du Docteur Béguin soit sans précédent dans l’histoire de la recherche sur la santé dentaire, un petit orphelinat d’Australie : Hopenwood House, près de Sydney, connut une petite  » révolution  » de la santé dentaire.

En 1945, le Docteur Goldworth, alors directeur d’un important service d’hygiène dentaire australien et convaincu de l’importance de la relation
alimentation santé dentaire, décida de proposer une expérience originale à Hopenwood House.

A l’époque, dans la région de Sydney, la moyenne des caries dentaires par enfant s’élevait à 6,6 %. 95 % des enfants présentaient des caries sur leurs dents de lait. Cette base de statistique encourageait vivement le responsable de la santé dentaire à mener une expérience destinée à changer les choses.

Avec l’accord des responsables de l’orphelinat, Goldworth instaura un mode d ‘alimentation saine et pas trop contraignant pour les enfants, susceptible surtout d’entraîner une nette amélioration de leur santé dentaire. Ceux-ci furent nourris, pendant les neuf ans de cette expérience, avec des aliments complets, du pain complet, des légumes en abondance, des fruits, noix et graines oléagineuses. Ils mangeaient parfois de la viande, mais jamais de sucres raffinés. La seule exception sucrée à ce régime : les enfants s’offraient de temps en temps des tartines de miel ou du lait sucré à la mélasse.

Qu’arriva-t-il à ces orphelins au terme de neuf années d’un tel mode alimentaire ? Le coefficient moyen des caries dentaires, chez ces enfants
âgés de 6 à 13 ans, était passé de 6,6 dents cariées par enfant à 1,2…
Il existe ainsi de nombreux exemple qui viennent confirmer les travaux de Price.

Les statistiques de l’ile de Tristan Da Cunha l’atlantique Sud, entre l’Afrique et de l’Amérique montre que vingt ans après l’approvisionnement régulier en produits rafinnés et la perte des habitudes alimentaires, la moyenne des caries des habitants de l’île avait rejoint celle des pays  » civilisés « …

Aujourd’hui, je suis presque étonné de constater combien la modification des habitudes alimentaire rete une affaire de patience et d’engagement au sein de chaque famille.

L’immense bienfait du travail de Béguin a été d’éviter l’interdit si difficile à vivre dans notre société grande consommatrice de ce sucre immaculé et blanc. La nature étant abondament sucrée, il n’y a rien de plus légitime que d’apprécier la saveur sucrée. Tout le problème vient de l’immense quantité de sucre consommé, lorsqu’il est raffiné. Pour mémoire, il faut presque 6 mètre de canne à sucre pour fournir la même quantité de sucre que celle contenue dans à soupe de confiture. Essayez déjà de croquer un mètre de canne à sucre…

Merci aux frères Béguin

Je souhaite qu’à travers ces Docteur Max-Henri Béguin et Félix-Ami soient remerciés immense et très précieuse contribution à la santé dentaire.
 Proposer un produit  » atterri simple, traditionnel et bénéfique pour la santé sera, je l’espère, reconnu comme œuvre de salubrité pi carie dentaire coûte tellement société et aux familles, en terme financier tout autant qu’en terme de santé, nous savons tous combien une infectée blesse la cavité buccale, mais aussi peut atteindre le cœur ou les reins parier de tous les artifices utilisés pour combler les cavités dentaires et des conséquences que les matériau peuvent parfois avoir sur notre santé globale.

Après des siècles d’histoire culture et le commerce du suai vent été associés à l’esclavage à l’utilisation d’engrais et de pesticide! pour
l’environnement, il fallait a voie de  » retour à la nature « . Cette voie offre à nos organismes un excellent apport de minéraux, très facile d’emploi
et applicable aisément par la majorité des familles. De plus, ce sucre complet de canne à sucre a été le fruit d’un commerce équitable. A cet
égard, le Docteur Max-Henri Béguin et son frère Félix ont été de véritables précurseurs.

Pour toutes ces raisons, l’œuvre du Docteur Max-Henri Béguin suscite l’admiration, car son génie a été de proposer la substitution d’un produit
par un autre, plutôt que d’interdire la consommation de sucre. La saveur sucrée nous renvoie a la sécurité, à l’affection, à l’harmonie avec notre mère, tout autant qu’avec notre  » mère la Terre « .

En légitimant un produit sucré de qualité, cultivé dans le respect de la terre et des populations locales, il a proposé une voie de guérison de toute
notre structure minérale. Il a offert aux générations futures un moyen simple de rétablir la santé de nos dents, tout autant qu’une voie de réconciliation avec un commerce sain et profitable, au sens noble du terme.

Le Docteur Max-Henri Béguin était un homme de paix, de respect de l’environnement tout autant que de l’intégrité humaine. Je me souviens de sa joie lorsqu’il me confiait cette anecdote : le lendemain de cette fameuse émission de télévision, certaines personnes l’avaient reconnu dans les rues de Paris. A plusieurs reprises, des auditeurs étaient venus lui serrer chaleureusement la main. Ces passants tenaient à le féliciter pour ses
recherches, mais aussi pour sa dignité et sa capacité à garder une considération pour ceux qui l’avaient plutôt agressé pendant l’émission.

Il était ainsi la preuve vivante d’une autre réalité : l’aliment sain et biologique garantit un corps sain, mais aussi un comportement plus paisible, plus respectueux de soi-même, de l’environnement et de l’être humain.


Dr Yves Gauthier.
Chirurgien-dentiste à orientation  » holistique « , passionné de
tiques, auteur.
Article paru dans Biocontact
n°144 de février 2005.
LES LIVRES DU DOCTEUR MAX-HENRI BEGUIN
–  » Aliments naturels, dents saines  »
–  » Mon enfant aura de bonnes dents « .
Edition de l’Etoile, 5, rue de la Prairie, CH-2300 La Chaux-de-Fonds, Suisse.