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Archive de la catégorie 'PSYCHOLOGIE'

Vidéo de la conférence EDP dentaire du Dr Marc-Gérald Choukroun – Communication et relation patient

10% de la population souffrirait d’anxiété sévère en ce qui concerne les rendez-vous chez le dentiste. Ces angoissés repoussent leurs rendez-vous jusqu’à avoir un problème plus urgent. Résultat, c’est un cercle vicieux, car les traitements d’urgence sont plus traumatisants.

Martin Tickle, professeur de santé publique dentaire à l’université de Manchester, précise que l’anxiété dentaire est plus courante chez les enfants dont les parents ont eux-mêmes peur du dentiste. Il ajoute que « le plus fort prédicateur de douleur pendant les procédures dentaires étaient l’anxiété. Les patients anxieux avaient 4 fois plus de chance d’expérimenter de la douleur que les parents non anxieux. »

Selon un récent sondage qu’il aurait mené sur 451 adultes, 75% disent ne pas ressentir de douleur, même lors d’interventions difficiles. Plus de peur que de mal, une vraie phobie qui a d’ailleurs un nom: la stomatophobie.

http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/12/pourquoi-peur-dentiste-etude-son_n_4258667.html

PSYCHOLOGIE – Il s’appelle Hiroyuki Karibe et travaille à l’université Nippon Dental, à Tokyo. Vous l’aurez compris, Hiroyuki Karibe est dentiste. Et comme tout dentiste, il fait peur à ses patients. Pourquoi? C’est bien ce qu’il a voulu comprendre. Avec une équipe de psychiatres, il a donc mené l’enquête dont les résultats ont été présentés dimanche à San Diego et relayées par nos confrères du quotidien britannique The Guardian.

Et si à l’origine de l’anxiété du patient, il y avait surtout un son, en l’occurrence, un petit de bruit de roulette: le « zzzzzz » de la fraise du dentiste? Cette hypothèse en tête, Karibe et son équipe ont donc étudié les effets, sur le cerveau des patients, de ce petit bruit annonciateur du carnage buccal à venir. Désormais, c’est une certitude: ce son fait encore plus peur que l’idée même d’une dent arrachée. Explication.
Pour parvenir à ces conclusions, l’équipe de chercheur a demandé à 21 femmes et 13 hommes de 19 à 49 ans de répondre à un questionnaire pour mesurer à quel point ils avaient peur d’aller chez le dentiste. Des questions telles que « Etes-vous tendu pendant un traitement dentaire? » ou « Vous sentez-vous anxieux quand vous entendez le son de la fraise? »

À la suite de leurs réponses, allant de 1 à 5 (pas du tout à vraiment beaucoup), les patients ont été divisés en deux groupes: l’un ayant très peur du dentiste, l’autre assez peu.

C’est ensuite que ça devient intéressant. Pourquoi? Parce que les cobayes ont été isolés un par un dans une salle, de sorte à ce que leur cerveau soit étudié par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). Bien sûr, pendant le temps du scanner, on leur a joué de doux sons de fraises ou d’instruments grinçants de succion.

Selon Hiroyuki Karibe, si l’on apprend comment réagit le cerveau aux sons, on pourrait permettre aux patients de se sentir plus à l’aise.

« Nous pensons que cette découverte peut être appliquée pour évaluer l’efficacité d’interventions telles que des thérapies comportementales cognitives pour les patients qui ont une forte peur des traitements dentaires », explique-t-il au Guardian.

http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/12/pourquoi-peur-dentiste-etude-son_n_4258667.html

Selon un article paru dans la revue professionnelle Indépendentaire le choix de la couleur des blouses des dentistes aurait un effet sur les patient. Et la couleur blanche, couleur médicale par excellence ne serait plus forcément de rigueur.
Le phénomène est bien connu et il touche plus particulièrement les adolescents, les jeunes adultes et les personnes âgées. L’effet « blouse blanche » désigne en réalité des modifications physiologiques provoquées chez l’individu confronté à un environnement médical ressenti comme stressant, anxiogène. Augmentation inhabituelle de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle en présence d’un médecin, l’effet « blouse blanche » a aussi son pendant positif avec un effet placebo que procurerait la seule présence du médecin ».
Mais la couleur blanche n’est plus forcément tendance chez les dentistes.
La couleur de la blouse auraient toutes leur importance dans le positionnement du cabinet et l’accueuil du patient. Maud Vanhoutte coach en image des cabinets dentaires, conseille de programmer un brainstorming pour définir ce qui est important de communiquer à travers cette image. « Le choix de la blouse, comme pour le mobilier, par exemple, se fera en fonction des objectif qui auront été définis (les caractéristiques de l’image). Un cabinet chaleureux/cosy aura sa salle d’attente aux couleurs chaudes avec des fauteuils très confortables; la salle de soins sera acidulée: les blouses aux coupes plus « arrondies », moins strictes, seront en harmonie avec des tons chaleureux. Dans un cadre luxe/haut de gamme, les meubles sont rares, la décoration épurée, les dossiers rangés et invisibles: les tenues seront structurées, sans fioritures, dans des tons sobres et des matières au beau tombé. » II est ensuite intéressant de respecter une harmonie avec l’ensemble de l’équipe, au minimum par le choix d’une couleur ou d’une torme. Exemple : partant du principe que le praticien idéalement se démarque des assistants, il est possible d’envisager la même coupe de blouse pour toute l’équipe avec des couleurs qui varient selon les fonctions ; il est possible de faire varier la forme de la blouse selon les morphologies de chacun et respecter alors une unité de couleur. « Après cela, précise Maud Vanhoutte, il est essentiel de se référer à la symbolique des couleurs…

Blanc
+ pureté, innocence •froid
Noir
+ élégance, autorité
– austère
Gris
+ équilibre, diplomatie – neutre
Bleu
+ sérénité, communication – mélancolique
Rouge
+ passion, vitesse ■ vindicatif
Violet
+ douceur, romantisme – timide
Bleu
+ sensibilité, spiritualité
– mystique
Marron
+ rassurance, solidité
– inflexible
Orange
+ dynamisme, créativité • gourmand
Jaune
– insolent
Vert
vitalité, nature – malade

Avec les enfants et adolescent, il ne faut pas de lignes droites, strictes et géométriques fortes). Les couleurs douces comme le pastel et les tons acidulés ouvrent à la communication, comme les bleu, orange et marron. On déconseille les couleurs sombres et froides.

Mais le choix de la couleur c’est aussi avant tout un choix personnel du praticien. Si il ne se sent pas bien dans sa blouse, ses couleurs, son cabinet, il donnera de lui une image hésitante. Il faut donc qu’il choisisse une couleur dans laquelle il se sente à l’aise…


Source : indépendantaire 112 Nov 2013

Le récent sondage Ifop commandé par Air Liquide Santé France* livre quelques « scoops » :
54% des Français redoutent de consulter leur chirurgien-dentiste.
70% des craintes remontent à l’enfance.
52% des personnes éprouvant des craintes attendent qu’un problème devienne grave ou ennuyeux pour consulter.
50 % des Français consultent un chirurgien-dentiste une fois par an.
67% des Français éprouvant des craintes citent la douleur dans ce qu’ils redoutent le plus.

(* Étude Ifop/Air Liquide Santé France, réalisée du 21 au 23 février 2012 sur un échantillon de 1004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus)

Publiée dans la revue Psychological Science, une étude britannique montre que le seuil de tolérance à la souffrance augmente lorsque l’on regarde la partie du corps endolorie. Un analgésique naturel qui pourrait déboucher sur de nouveaux traitements anti-douleur.

C’est en infligeant à 18 volontaires de vives brûlures à la main, et en manipulant un miroir destiné à montrer – ou non – aux « cobayes », l’image de leur membre ainsi traité, que le Pr Patrick Haggard de l’University College de Londres et ses collègues, ont découvert que l’organisme réduit naturellement la douleur éprouvée si le patient se focalise visuellement sur la partie du corps atteinte.

Mieux : plus l’image (montrée en temps réel) de la zone en souffrance est grande, plus la tolérance est marquée. La façon dont notre cerveau ressent la douleur est donc à la fois sensorielle et émotive. « Ce que ceci nous montre, c’est la grande plasticité de la manière dont le cerveau se représente la douleur. La vision affecte le sentiment de douleur », explique Francis McGlone, professeur en neurologie à l’université John Moores de Liverpool.

Peut-être une nouvelle piste pour de futurs traitements analgésiques. Et l’occasion en tout cas d’une recommandation ironique du Dr Haggard, à tous ceux qui doivent subir une prise de sang : « mon conseil serait donc de regarder votre bras, tout en essayant d’éviter de regarder l’aiguille… ».

http://www.maxisciences.com/douleur/neurosciences-regarder-l-endroit-douloureux-du-corps-reduit-la-souffrance_art12509.html

Le stress et l’anxiété peuvent ralentir la guérison des blessures, selon une étude présentée au Cheltenham Science Festival.

Le chercheur en psychologie de la santé John Weinman de l’Université King’s College London et ses collègues ont mené cette étude avec des volontaires en santé à qui ils infligeaient une petite coupure et dont ils évaluaient les niveaux de stress dans leur vie. Les blessures des participants les moins anxieux guérissaient deux fois plus vite que celles des plus stressés. Les différences dans les niveaux de l’hormone de stress cortisol reflétaient ces différences dans la vitesse de guérison.

Des résultats semblables émergent d’une analyse de 22 études. Dans une étude précédente, le chercheur avait montré que la guérison de blessures était améliorée par une aide psychologique visant à diminuer le stress émotionnel.

« Mes intérêts de recherche sont centrés sur l’investigation et l’évaluation de comment les patients perçoivent la maladie et le traitement, et comment cela affecte la façon dont ils répondent et se rétablissent de divers problèmes physiques », explique-t-il. Il souhaite que ces travaux mènent à identifier des interventions qui aident à accélérer le rétablissement et le processus de guérison.

Source: psychomedia.qc.ca

« Décoder les non-dits
des patients »
Décoder les non-dits des patients
dans le Mensuel IndépenDENTAIRE
(France-02/2010)