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Archive de septembre, 2009

L’effet électromagnétique des matières en bouche.
Dans ce film, le Docteur Gérard Dieuzaide nous montre l’impact électromagnétique de certains matériaux posés en bouche par des dentistes.
En particulier, il nous explique pourquoi il est impossible de continuer à ignorer les graves pollutions endogènes, créées par les amalgames, les couronnes ou les implants en métal ou en résine qui peuvent entraîner des pathologies sévères.
Gérard Dieuzaide est chirurgien dentiste, fondateur de la société de Posturologie interdisciplinaire Midi-Pyrénées.

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Un nouveau matériau est désormais disponible pour les patients souhaitant un appareillage dentaire prothétique amovible sans métal. Ces « Prothèses Crystal » ont un châssis métallique transparent, très discret et très confortable. Elles prennent appui sur les dents restantes par des crochets eux aussi transparent.


Des crochets très discret idéal pour des dents supports latérales (1ères et 2èmes prémolaires ) !

Quelques mots à propos de ce nouveau matériau…
Le FlexiUltra Cristal est un Copolymère injectable d’une grande ténacité et d’une grande résistance à la fracture clinique. Sa grande mémoire élastique permet une certaine flexibilité tout en étant un matériau plus rigide que le flexifast classique.
Il est employé comme matériau biocompatible de premier choix dans la réalisation de châssis de type Stellite sans métal.
Sa précision d’ajustage est remarquable et sa facilité d’obtention d’un grand brillant est un plus indéniable.

Sa structure interne est exempte de porosités et sa mise en œuvre simple.
La gestion des crochets et des appuis se fait de façon techniquement similaire à la technique des châssis métal.

Le matériau est certifié CE, il ne contient pas de monomère résiduel, avec une contraction de refroidissement très faible (0.2%)


Un exemple de partiel en Flexi(r)ultra, transparent, un matériaux original qui permet la réalisation de prothèses très légères, sans métal, peu encombrantes et plutôt confortables…

Selon Florine Boukhobza (Docteur en Chirrugie Dentaire atterstation d’homéopathie de l’institut homéopathique scientifique), ce médicament homéopathique est particulièrement indiqué dans les douleurs intolérables, les poussées fébriles à la suite d’éruptions dentaires (dents lactéales ou définitives de l’enfant à l’adulte avec l’évolution des dents de sagesse accompagnée de douleurs irradiant tout le long de la mandibule).
Il peut se prescrire en prémédication de l’anxiété de l’enfant coléreux et de l’adulte capricieux, hypernerveux, intolérant à la douleur. Dans ce cadre indicatif, il participe à assurer un rôle antalgique, d’une part et d’autre part, il favorise une action apaisante, calmante. À l’observation externe, une joue est rouge et chaude du côté douloureux. Psychiquement, les signes constatés sont agitation et hypersensibilité à la douleur.

FORMES GALÉNIQUES ET POSOLOGIE
Chamomilla existe sous plusieurs formes pour l’usage homéopathique, dont le contenu n’est pas à toucher avec les doigts :
– sous forme de gros granules dans un tube : 9 granules par jour en moyenne en une ou trois prise de 3 grains ;
Un tube contint approximativement 80 granules soit un traitement moyen d’une semaine.
– sous forme de dose: la dose entière de petits globules à prendre en une seule prise.
– sous forme de dose d’ampoule buvable en une seule prise.
O En cas de douleurs de poussées dentaires de l’enfant: Chamomilla 15 CH: deux tubes. 5 granules par prise à administrer en fonction de la douleur, et à espacer en fonction de l’amélioration.
O En cas de douleurs d’éruption de dent de sagesse (moins efficace mais peut se tenter) : Chamomilla 30 CH : 1 dose à prendre en début de traitement, puis Chamomilla 15 CH: deux tubes, avec la même prescription que celle décrite ci-dessus chez l’enfant.
O En prémédication de l’anxiété de l’enfant et de l’adulte capricieux, coléreux: Chamomilla 15 CH: 1 dose la veille de la séance ; à renouveler si nécessaire.
O En cas de suite douloureuse à un soin endodontique, avec dépassement de pâte :
Pour la région mandibulaire latérale (le remède est différent selon la localisation) : Chamomilla en 7 CH : trois tubes. 5 granules à la fin de la séance puis une prise de 5 granules au rythme des douleurs. On espace les prises avec son amélioration.

Source Le Chirurgien Dentiste de France n°1321 18 Octobre 2007

80% des adultes entre 35 et 44 ans souffrent de maladies parodontales d’après l’enquête réalisée par l’ADF sous l’égide de l’OMS. Beaucoup estiment à tort cette situation inéluctable et se résignent à porter vers 60 ans un dentier, comme leurs parents. Mais cela ne s’arrête pas là. Le « déchaussement » des dents n’est pas la seule conséquence des maladies parodontales. Des études récentes dont une revue a été faite par Jean Noel Vergnes, Delphine Maret et Michel Sixou dans le journal Dentoscope du 21 Octobre 2008 ont montré l’implication de la maladie parodontale dans plusieurs pathologies générales.


 

 

Accouchements prématurés
Une multitude d’études ont montré une association entre la parodontite et le risque d’accouchement prématuré [1]. En revanche, le seul essai clinique d’envergure dans cette thématique ne semble pas indiquer qu’un traitement parodontal puisse diminuer le risque d’accoucher prématurément, toute cause de prématurité confondue [2]. De multiples mécanismes physiopathologiques pouvant être impliqués dans la survenue d’accouchement prématuré, les recherches actuelles s’orientent vers le rôle de la parodontite sur certains de ces mécanismes. Certaines causes d’accouchements
prématurés pourraient être liées à moncasino-fr.com l’inflammation chronique du tissu parodontal.

Maladies cardio-vasculaires
De nombreuses études épidémiologiques ont montré une association entre la parodontite et la survenue d’événements cardio-vasculaires [3]. Seul un essai clinique randomisé pourrait évaluer la causalité d’une telle association. Mais pour des raisons méthodologiques et logistiques, il est extrêmement difficile de mettre en place un essai clinique évaluant la diminution d’événements cardio-vasculaires chez des patients dont la parodontite a été traitée. Aujourd’hui, on ne peut pas affirmer que le traitement parodontal réduit le risque d’événement cardio-vasculaire. En revanche, on peut déclarer qu’un individu souffrant de parodontite est plus à même de développer dans le futur un événement cardio-vasculaire

Polyarthrite rhumatoïde
La parodontite et l’atteinte articulaire de la polyarthrite rhumatoïde partagent certaines similitudes histo-pathologiques. Un essai clinique randomisé pilote évoque une diminution significative de la sévérité de la polyarthrite rhumatoïde chez les sujets dont la parodontite a été traitée [4]. Toutefois, les modalités précises de prise en charge de la parodontite chez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde restent encore totalement à définir à ce jour.

Pneumonie
Des études récentes ont montré une association entre la parodontite et la survenue de pneumonie ou de pathologie pulmonaire obs-tructive chronique. Cette association concerne essentiellement les sujets hospitalisés et à haut risque (patients âgés hospitalisés en soin intensif). Il semble que l’amélioration de la santé bucco-dentaire chez ces sujets diminue le risque d’apparition ou la sévérité de la progression des pathologies pulmonaires [5, 6].

Toute pathologie systémique potentiellement entretenue ou aggravée par un foyer d’infection chronique peut être liée à la parodontite. En effet, toute infection chronique est une source de médiateurs de l’inflammation, de produits de dégradation bactériens, voire de bactéries à l’état vivant. Ces éléments peuvent être relargués dans la circulation systémique et causer des désordres à distance.
Des hypothèses récentes évoquent l’effet à distance de la parodontite sur des pathologies multi-factorielles telles que l’ostéoporose [7], l’obésité [8] ou encore la maladie d’Alzheimer [9].
Les premières études d’observation montrent en effet une tendance à de telles associations, mais des études prospectives sont nécessaires afin de mieux comprendre la nature de ces liens. Il est fort probable que toutes ces relations à distance s’effectuent au travers de mécanismes physiopatholo-giques semblables.
Ainsi, la recherche fondamentale est actuellement un complément indispensable à la recherche épidémiologique.
Ajoutons que le traitement parodontal pourrait améliorer significativement la qualité de vie des patients qui en bénéficient [10]. Cette dernière affirmation confirme encore un peu plus que les enjeux de la décontamination parodontale dépassent la seule sphère buccale…

1 Vergnes J-N, Sixou M. Preterm low birth weight and maternal periodontal status: A meta-analysis. Am J Obstet Gynecol 2007;196:135.e1-135.e7.
1 DA, Matseoane S, Tschida PA (2006) OPT Study. Treatment of periodontal disease and the risk of preterm birth. N Engl J. Med 355 ( 8): 885– 894
1 The prevalence and incidence of coronary heart disease is significantly increased in periodontitis: A meta-analysis Export
by: A. A. Bahekar, S. Singh, S. Saha, J. Molnar, R. Arora
American Heart Journal, Vol. 154, No. 5. (2007), pp. 830-837.
4 Control of periodontal infection reduces the severity of active rheumatoid arthritis. Al-Katma MK, Bissada NF, Bordeaux JM, Sue J, Askari AD
5 Infect Control Hosp Epidemiol. 2008 Feb;29(2):131-6.
Infect Control Hosp Epidemiol. 2009 Jan;30(1):101-2; author reply 102-3.
Randomized controlled trial and meta-analysis of oral decontamination with 2% chlorhexidine solution for the prevention of ventilator-associated pneumonia.
6 Azarpazhooh A. Leake JL, « Systematic review of the association between respiratory diseases and oral health » ; J. PeriodontoL. 2006 Sep ; 77(9) : U65-82
7/ Gomes-Filho IS. Passos Jde S, Cruz SS, Vianna Ml, Cerqueira Ede M, Oliveira DC, dos Santos CA, Coelho JM, Sampaio FP. Freitas CO de Oliveira NF, « The association between postmenopausal osteoporosis and periodonta disease » ; J. Periodontol., 2007 Sep ; 7819) : 1731-40
8/ D’Aiuto F, Sabbah W, Netuveli G, Donos N, Hingorani AD, Deanfield J, Tsakos G, « Association of the metabolic synd with severe periodontitis in a large US. population-based survey », J. Clin. Endocrw Metab. 2008 Aug 5. [Epub ahead of :
9/ Kamer AR, Craig RG, Dasanayake Ap, Brys M, Glodzik-Sobanska L, de Léon MJ. « Inflammation and Alzheimer’s disease possible rôle of periodontal diseases ». Alzheimers Dément. 2008 Jul ; iUl : 2A2-50 Epub 2007 Dec 21
10/Inflammation and Alzheimer’s disease: Possible role of periodontal diseases
Angela R. Kamera, Ronald G. Craigab, Ananda P. Dasanayakec, Miroslaw Brysd, Lidia Glodzik-Sobanskad, Mony J. de Leonde

Certains auteurs stigmatisent le rôle déterminant des « irritations » dentaires sur tout l’organisme. Au début du siècle, Pétrovitch Pavlov le constata en laboratoire. Lors de ses fameuses expériences relatives au « réflexe conditionné » il blessa la gueule du chien pour obtenir des fistules salivaires. Il s’étonna de l’apparition de « phénomènes pathologiques généraux étranges ». Il vit « se développer des maladies de la peau, des crispations, un cas de paralysie à évolution aiguë (10 à 20 jours), ainsi qu’une affection cérébrale (forte induration), avec troubles du comportement; puis, des phénomènes de choc conduisaient à une prostration temporaire simulant totalement la mort. » Au cours d’une conférence magistrale, Pavlov parla des travaux de son collègue Alexei Dmitrievitch Speranskii sur certains segments de l’encéphale du chien. L’œuvre de Speranskii occupe une place importante dans l’enrichissement de la pensée médicale et philosophique; il convient ici d’en résumer brièvement la substance expérimentale. L’inclusion d’un corps étranger dans un site innervé, central ou périphérique, tel le cerveau ou la dent du chien, provoquait une dégradation des tissus. Le processus se propageait dans tout l’organisme. L’irritation chimique ou physique, la blessure chirurgicale ou le traumatisme, provoqués par l’expérience, déterminaient à distance, une lésion viscérale ou un trouble fonctionnel irréversible.  Ce résultat avait surpris Pavlov ; mais Speranskii l’explorait et l’analysait. Fait caractéristique, l’autopsie du chien révélait, à partir du point d’impact irritatif, la présence de chapelets de lésions le long des nerfs, jusqu’au cerveau et, de là, aux organes. Expérience d’une importance primordiale pour le médecin et le biologiste, l’inclusion d’une bille de verre stérile dans la dent ou dans un tissu innervé, périphérique ou central, engendrait des dégradations dans tout l’organisme. En laboratoire, l’incisive d’un rat est chargée de billes en plastique marquées au carbone 14 radioactif. Elles ne dépassent pas la grandeur d’un microbe (un millième de millimètre). Le carbone s’accumule dans le foie, les reins, la rate, les poumons et les glandes surrénales. Il se retrouve dans les glandes salivaires, dans les ganglions lymphatiques du même côté. L’oxyde de plomb, contenu dans la matière d’obturation du canal intraradiculaire, se retrouve dans le sang, le foie, les reins, la rate, les glandes surrénales et dans le cerveau.

Dans des spécifités non infectieuses de la pathologie générale se dessine donc une voie vasculaire. Des microsubstances antigéniques, contenues dans la dent dégradée, cariée ou soignée, peuvent passer dans le courant circulatoire… On provoque chez l’animal, par irritation physique ou chimique des nerfs dentaires et péri-dentaires, des infarctus du myocarde, des accidents vasculaires brutaux, artérites et obs-tructions vasculaires, saignements du tube digestif, hépatites, cystites, troubles rénaux, maladies de peau, accidents pulmo-naires, oculaires, articulaires… Ces expériences mettent en évidence un riche complexe dento-sensoriel. Les dérangements ou les dégradations bucco-dentaires, les moindres informations reçues par les terminaisons nerveuses périphériques, se transmettent au système central. Le message dentaire a donc un pouvoir sur la décision cérébrale.

A l’état normal, il existe une correspondance dent-cerveau mise en évidence sur les animaux de laboratoire, en particulier depuis les canines. L’irritation nerveuse, partie de la réception dentaire, engendre d’incessantes réponses centrifuges ; elles parasitent les organes et les fonctions. Cette dernière précision corrobore l’étonnement de Pavlov, et conforte l’autorité des faits expérimentaux de Speranskii.

Depuis, des chercheurs attestent que l’établissement de certaines maladies générales dépend de lacunes neurologiques gingivo-dentaires. Ce que l’on pourrait appeler « l’effet Speranskii » affermit aujourd’hui le diagnostic stomatologique. « Le nerf trijumeau est le plus réflexogène de l’organisme ». « Nerf essentiel », il électrifie l’œil, les os maxillaires, les dents, les gencives. Sa connection bulbaire, la plus volumineuse des troncs nerveux à la base du cerveau, répercute des pulsions parasites dans tout l’organisme, lorsque l’extrémité dentaire est irritée. Ses ramifications s’entrelacent avec les fibres d’autres réseaux nerveux profonds et périphériques. La dégradation ou l’irritation indolore d’une fibre du nerf trijumeau retentit sur les organes des sens : peau, œil, oreille, nez, langue. Au contraire, l’altération des cinq sens, en particulier de l’œil, sous la dépendance majeure du nerf trijumeau, n’influence en rien la structure ou la fonction du système dentaire.

A ce titre, le nerf dentaire procède d’un « Super-Sens », d’une sorte de « Sixième Sens »… N’importe quelle dégradation bucco-dentaire, traumatique ou inflammatoire, se reflète sur le système sympathique. De surcroît, aux signaux venus du système nerveux gingivo-dentaire, s’ajoutent ceux de la lymphe ; par le truchement des vaisseaux et des ganglions, elle gagne la conduction vertébrale, riche de tissus nerveux réflexe. Le nerf sympathique, en rapport avec ses terminaisons périphériques avec le trijumeau, commande les organes. Il a son origine dans la moelle, sort par les vertèbres et, comme le circuit lympathique, longe les vertèbres. La perturbation de son influx réflexe retentit sur toutes les fonctions. Pour exemple, on connaît depuis toujours les cris, les fièvres, les troubles digestifs et les convulsions du nourrisson lors de la percée difficile des dents. Chez l’enfant et l’adulte aux dents irritatives, la pulsion perturbatrice se propage le long des étages vertébraux; elle détermine des manifestations pathologiques chroniques : articulations, vertèbres et côtes douloureuses, dorsalgie, lombalgie, vertige, migraine, rhinite, indigestion, constipation, trouble du rythme cardiaque… Des désordres neuro-végétatifs et des maladies générales se lient à un parasitisme bucco-dentaire latent. Ces quelques rapports rudimentaires, relatifs aux pulsions bioélectriques parasitées le long des nerfs, complètent des schémas anciens moins élaborés mais éloquents. Au 2e siècle, Galien traitait le sophiste Pausanias souffrant d’une anesthésie des deux derniers doigts de la main droite. « Quiconque désire savoir, écrivait-il, à quelle vertèbre ou à quel nerf attribuer l’origine d’une affection, doit bien étudier l’épine dorsale, sinon il est impossible de déterminer où se trouve cet état, à quelle vertèbre se situe la cause, et à quelle paire de nerfs remonte l’origine ». Il recherchait une cause à distance d’un symptôme, en méconnaissant la primordiale « origine » dentaire ; elle peut déterminer la pulsion neuro-vertébrale défectueuse, et gêner la fonction d’un organe, d’un muscle ou d’une articulation. A partir des maxillaires supérieurs, l’irritation du système nerveux sensibilise les trois premières vertèbres cervicales; celle de la mandibule se répercute sur les autres étages vertébraux. A la palpation, ces segments deviennent douloureux. A la limite des conductions maxillaires et mandibulaires, l’enchevêtrement des liaisons et l’interférence d’autres parasites électro-nerveux semblent brouiller les messages, en particulier lorsque la lésion maxillo-dentaire est ancienne. L’irritation bucco-dentaire chronique, constante, physique ou chimique, par tartre, débris dentaire ou substance étrangère, provoque des troubles généraux semblables : douleurs, vasodilatation, œdème, tumeur, rupture vasculaire, vieillissement prématuré des tissus ; les multiples fonctions hépatiques ou celles des autres organes essentiels peuvent se dérégler. La maladie se constitue secondairement. Le dramatique « troisième acte » (selon l’expression de Leriche) du trouble général irréversible se prépare. Lors, la lésion des organes, les suites de traumatisme ou d’intervention chirurgicale risquent de se dramatiser. L’inflammation d’un disque entre les vertèbres peut influencer tout le système nerveux réflexe et même le cerveau.

Les expériences montrent que, lorsque les fibres nerveuses, qui électrifient les fonctions végétatives des viscères, dégénèrent, il se crée un « état de prédisposition du terrain vis-à-vis d’irritants de toutes sortes, sans spécificité du facteur nocif». La cinquième vertèbre lombaire peut subir des flexions anormales ou forcées. La répétition de surcharges ou certaines déformations professionnelles progressives disloquent certaines cellules musculaires ou celles des tissus vertébro-articu-laires. Les constantes émanations du foyer dentaire s’y fixent ; la douleur avec la hernie discale, la tendinite, la lombalgie peuvent en dépendre. Dans les mâchoires, les fines fibres nerveuses « périphériques » intra et péridentaires jouent donc un rôle réflexe bien plus important dans les réactions générales que ne le soutient la pensée habituelle. Nous avons vu que, depuis le « foyer », des lésions marquent le trajet nerveux jusqu’à la colonne vertébrale et le cerveau ; elles progressent vers les muscles, les articulations et les organes. Mais il est impossible pour l’instant de percevoir sur le vivant humain le cheminement de la dégradation cellulaire. Toutefois, le constat stomatologique met en valeur le rapport foyer dentaire-inflammation discale : car la douleur vertébrale ou au crâne, l’essoufflement, le symptôme organique, musculaire ou articulaire peuvent disparaître lors du test gingivo-dentaire1, ou à la suite de l’évacuation de l’irritation bucco-dentaire. Cette relation de cause à effet s’accorde avec l’objectivité de la recherche expérimentale sur les animaux de laboratoire.

De toute évidence, l’extrémité dentaire irritée est donc déterminante; cependant les effets généraux répondent de mécanismes dont nous ne connaissons qu’une partie de la complexité. Depuis l’évolution des germes dentaires dans l’os et sous la gencive, depuis le phénomène de dentition, le circuit électro-physique de chaque dent et des tissus qui la soutiennent se schématise en un système terminal électronique ouvert, sensible aux moindres informations lacunaires. Chaque cellule électrique du corps humain additionne les influences reçues des autres cellules nerveuses. Sans se contac-ter, elles se terminent dans une solution aqueuse. La pulsion électrophysique le long des fibres nerveuses se transmet, d’une terminaison nerveuse à la suivante, par échange chimique dans la solution intercellulaire. On parle de synapse (du grec, j’attache) pour désigner la transmission physico-chimique d’un neurone’à l’autre. Le temps d’exercice de la synapse est de l’ordre du millième de seconde.

Le long des trajets nerveux, la pulsion se transmet à la vitesse de 80 mètres à la seconde. Cette relative rapidité de la transmission du message, depuis le site dentaire jusqu’à la réception centrale, explique l’instantanéité de la disparition de la douleur à distance du foyer neutralisé (comme nous le verrons avec le test stomatologique). Les échanges d’ions métalliques dans un bain électrolytique et le courant électrique dans les câbles en rappellent grossièrement le schéma simplifié. Mais, dans les tissus vivants, le processus se complexifie en présence d’hormones et d’enzymes, substances spécifiques de chaque type de cellule nerveuse. Les enzymes sont des médiateurs chimiques contenus dans des microvésicules; elles se tiennent dans le milieu liquide au voisinage de chaque extrémité (dentrite) du neurone ; s’ajoute l’action du calcium organique ; il libère les enzymes et facilite l’action des hormones. L’adrénaline, la sérotonine ou l’hista-mine activent ou freinent les séquences synaptiques. Les toxines venues de la dent ou des gencives infectées dénaturent le milieu liquide ; elles gênent ou rendent impossibles les mécanismes enzymatiques et hormonaux. De ce fait, elles constituent un facteur de dérégulation de la pulsion nerveuse. Lors, le trouble gagne le système vertébral et cérébral ; de là, il retentit sur la dynamique réflexe, immunitaire, végétative, métabolique et psychique1. Indice complémentaire : tout comme les productions bacté-riennes, certains produits chimiques de la thérapeutique intra-dentaire se diffusent dans le tissu nerveux comme l’eau dans une éponge. Il peut exister une perturbation tissulaire indélébile, occasionnée par la diffusion de produits nocifs. Les substances toxiques, appliquées pour certaines « dévitalisa-tions » imprègnent les tissus environnants ; au cours des années suivantes, leurs traces entretiennent une nécrose diffuse ; elle se poursuit même après extraction de la dent traitée. Forte de la dynamique physico-chimique, la pharmacopée, dans le domaine de la neuropsychologie, utilise de nouveaux produits excitateurs ou inhibiteurs des pulsions électrochimiques dans les cellules cérébrales. Tout le monde connaît les neuroleptiques, les anxiolytiques, les tranquillisants et les euphorisants. Dans le droit fil de leur influence, la pharmaco-dynamie supplée les défectuosités du calcium, du potassium et du sodium dans la conduction neuroélectrique. A l’instar de cette dysfonction biochimique, les toxines bactériennes, sorties de certaines dents dégradées ou soignées, imprègnent le tissu nerveux; elles dérégulent le mécanisme des récepteurs du potassium, du calcium et du sodium; elles compromettent donc l’harmonie des relations cellulaires. Tout se passe, en quelque sorte, comme pour des électrons qui gravitent autour d’un noyau atomique. Des particules déséquilibrantes se déplacent à distance par des voies vasculaires, lymphatiques et nerveuses, en conservant leur dépendance vis-à-vis de l’épicentre bucco-dentaire perturbateur.

 

Source livre du Dr Davo Koubi – La santé dans votre bouche –  Les dents gouvernent votre équilibre