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Certains thés anglais traditionnels peuvent améliorer votre santé dentaire et vous protéger des caries, selon une étude anglaise.
Une tasse de thé pour compléter le brossage de dents ? C’est la suggestion de cette étude anglaise parue dans le Nutrition Bulletin. Selon les chercheurs, le thé noir traditionnel pourrait nous aider à renforcer nos dents. Ce type de thé possède en effet une forte teneur en fluorure, un atome (puisé dans le sol par les plantes à thé) connu pour améliorer l’émail dentaire et protéger des caries. Son niveau dépend du sol dans lequel le thé a été cultivé.
Le test a été effectué sur 49 sachets de thé de différentes provenances. Les participants à l’étude devaient boire environ 4 tasses par jours. Les chercheurs ont constaté que cette consommation leur fournissait leur apport quotidien nécessaire en fluorure.
Le thé noir (sur une base de tasse de 240 ml) s’est révélé avoir la plus grande teneur en fluorure, les marques anglaises Tesco et PG Tips prenant la tête du classement, selon l’étude. Les sachets de Tesco ont décroché la palme avec 2,3 mg de fluorure/ kg, suivis de près par les sachets de PG Tips : 1,7 mg par kg.
Au final ce sont les thés décaféinés comme le « Taylor’s of Harrogate decaffeinated Yorkshire » (à la tête des sachets « déca » de Tesco et de PG Tips) qui contenaient la plus grande teneur en fluorure.
En revanche des marques comme Twinings English Breakfast et Waitrose English Breakfast n’en contiennent respectivement que 470/Kg et 540/kg. Le plus bas niveau a été repéré sur le thé blanc « Dragonfly Organic » avec uniquement 25 mg de fluoride/kg. Pour les thés de spécialité particulière (dont le thé vert), la teneur est inférieur à 0,72 mg.
Selon le Dr Carrie Ruxton, auteur de l’étude et membre du Tea Advisory Panel, « Le thé étant la meilleure source naturelle de fluorure, le passage d’une boisson sucrée à une tasse de thé serait une astuce facile pour protéger vos dents ».
Attention cependant à ne pas dépasser la dose recommandée par les normes européennes : 7mg de fluorure par jour sont suffisants…

En savoir plus sur http://www.medisite.fr//a-la-une-certains-thes-sont-meilleurs-pour-vos-dents-que-dautres.973516.2035.html#qLuadX4fPhXjxBKr.99
source Fluoride content of retail tea bags and estimates of daily fluoride consumption from typical tea drinking in UK adults and children

C. H. S. Ruxton1,* andT. J. Bond2
Article first published online: 18 NOV 2015

DOI: 10.1111/nbu.12171

Le mercure se trouve partout, dans les produits d’hygiène, les jouets en plastique, les ampoules à économie d’énergie, les poissons, les amalgames dentaires. En effet, ce métal à l’état liquide est encore utilisé par les industriels en raison de ses nombreuses propriétés chimiques. Pourtant en 2007, l’OMS l’a classé parmi les dix substances les plus toxiques. Des études font désormais le lien avec des maladies neurologiques comme Alzheimer ou la sclérose en plaques. La plupart des pays européens ont adopté des mesures pour limiter son utilisation. Mais les autorités françaises tardent à réagir. Durant de longs mois, une équipe a enquêté dans les cabinets dentaires, les usines de recyclage d’ampoules et les poissonneries. Les résultats sont inquiétants.

William est incapable de se souvenir d’une nouvelle chose pendant plus d’une heure et demie. A l’exception du décès de son père.

Qu’est-il arrivé à William il y a maintenant dix ans? Ce soldat britannique et père de deux enfants, qui semblait en parfaite santé, a perdu la mémoire le 14 mars 2005, après un banal rendez-vous chez le dentiste pour une dévitalisation. Son cerveau est intact, et aucun des multiples scanners et tests effectués sur lui n’ont réussi à montrer la moindre lésion.

Pourtant, William est désormais incapable de se souvenir d’une chose pendant plus de quatre-vingt-dix minutes. Si on ne lui rappelle pas, il imagine que ses enfants ont toujours 8 et 11 ans, et pas les dix ans de plus qu’ils ont pris entre-temps. Comme si l’encre des souvenirs refusait de s’imprimer dans son cerveau. La seule donnée que le Britannique a intégré de manière pérenne lors de cette dernière décennie est la mort de son père, même s’il n’a pas en tête les circonstances exactes.

Ce cas énigmatique, qui n’est pas sans rappeler le scénario du film Memento, questionne aujourd’hui notre manière d’appréhender le cerveau, rapporte le site de la BBC qui détaille l’histoire.

Dans le cas de William, les médecins ont d’abord supposé qu’il s’agissait d’une hémorragie, mais n’ont rien trouvé. Aucune partie de son cerveau n’avait été atteinte, au contraire d’Henry Gustav Molaison, un patient devenu amnésique à la suite d’une opération chirurgicale en 1953 et l’un des cas de référence pour les pertes subites de mémoire. William n’aurait pas non plus connu de trauma.

Gerald Burgess, le psychologue qui s’occupe de lui et a publié récemment un papier scientifique sur le sujet dans la revue PubMed, suspecte une autre cause: le processus de fabrication de protéines par les synapses, qui permet de consolider les souvenirs dans le temps. Mais, pour l’heure, il n’en a pas la confirmation.

En attendant, le cas de William donne du grain à moudre aux adeptes de la théorie de Bergson, exposée dans Matière et mémoire (1896), selon laquelle les souvenirs ne sont logés nulle part, et l’esprit ne serait pas réductible à la matière. Gerald Burgess espère, lui, que la médiatisation de son cas permettra de faire naître de nouvelles théories. Cinq autres exemples de perte de mémoire sans lésions cervicales sont recensés par la littérature médicale.

Source : http://www.slate.fr/story/103963/perte-memoire-dentiste

indexLe bruxisme, fait de serrer les dents, concernerait 15% à 20% de la population. Ce réflexe engendre maux de crâne, de dos, voire de pieds. Des solutions existent, rappelle Agnès Legras, dentiste.

Au XXe siècle, on en avait « plein le dos » du boulot. Au XXIe, on « serre les dents » pour aller au bureau.

Les statistiques médicales évoquent entre 15% et 20% des personnes touchées. Sur l’ensemble de ses consultations, Agnès Legras observe quant à elle que, à des degrés divers, près d’un patient sur deux souffre de ce serrage des dents.

Bien sûr, dans la très grande majorité des cas, ils viennent consulter pour autre chose et les caries passent avant, mais le constat est là.

Salariée dans une biscuiterie de la région d’Angers, Marine (1) a longtemps souffert de douleurs au genou. Le podologue qu’elle a consulté lui a d’abord prescrit le port d’une semelle, solution efficace pendant quelques semaines.

Las, voici Marine de nouveau bloquée par d’intenses douleurs. A sa plus grande surprise, son podologue l’oriente alors vers le cabinet d’Agnès Legras. Dentiste.
En finir avec les anti-inflammatoires

Prête à tout pour ne plus souffrir, la jeune femme accepte cet étonnant rendez-vous. Et après un rapide examen, le diagnostic tombe : bruxisme. Un mot un tantinet barbare pour désigner un mal méconnu : le serrage des dents, « une activité motrice involontaire des muscles masticatoires », précise Agnès Legras, spécialisée dans la médecine holistique, c’est-à-dire qui préconise une approche globale de la personne.

Bloquée, fermée, sans s’en rendre compte, la patiente vivait en serrant les dents. Pour tenir, au boulot, à la maison ensuite. Sans compter les médicaments pour tenir encore, face à la douleur. Apprendre à relâcher sa mâchoire a été une véritable libération.

http://tempsreel.nouvelobs.com/bien-bien/20150604.OBS0158/vous-avez-mal-au-dos-et-si-vous-alliez-consulter-un-dentiste.html

imagesConserver la vitalité pulpaire lorsque cela est possible, afin de ne pas dévitaliser de dents présumées saines, doit être l’objectif primordial pour tout chirurgien-dentiste exerçant selon les données acquises les plus modernes de la dentisterie. Encore faut il connaitre les bonnes astuces. Dr Catherine Rossi, chirurgien-dentiste à Paris, auteur du livre « le Dicodent vos dents ont des secrets à vous dire… » éditions Guy Trèdaniel, 2005, a livré, dans un article publié dans la revue « Indépendantaire » (mars 2015) ses tours de main de 30 ans d’expérience, pour la préservation de la vitalité pulpaire et le coiffage pulpaire. Ses techniques seraient efficaces même au tout début de la phase de pulpite lorsque la cavité ne délabre pas trop la dent. Voici donc le protocole utilisé après le nettoyage de la cavité carieuse:
-Désinfecter le fond de la cavité avec une boulette de coton imbibée du mélange: 2 L d’eau filtrée + 40 gouttes de Teinture Mère de Calendula + 40 gouttes de TM Echinacéa.
1-Faire un tir de laser Lokki Nd-yap en mode « gencive + » directement sur la corne pulpaire.
2-Appliquer une pointe d’hydroxyde de calcium non photo polymérisable (type dycal) sur la corne pulpaire ainsi coagulée, laisser durcir.
3-Badigeonner le fond de la cavité avec la formule « 938 Weleda » (labo de médecine anthroposophique) constitué d’huile essentielle Myrrhe, Cajepute, Caryophillium, Lavande et Romarin.
4-Obturer la cavité avec ce qu’en énergétique dentaire nous appelons le Giroflat (cousin de l’Eugenate ‘.) constitué d’oxyde de zinc et d’huile essentielle de clou de girofle Bio.
5-Injecter en para apical de la dent une ampoule de Mandragora D6 (Weleda) avec une seringue à insuline microfine BD.
6-Prescrire Mandragora D6 (Weleda) en dilution 15 gouttes 3 fois par jour dans un peu d’eau pendant 10 jours.
7-Arnica DW ( Weleda) granules et Belladonna DW (Weleda) granules: 3 granules de chaque toutes les 2 heures pendant 48 heures.
8-15 jours à 3 semaines après si la dent est asymptomatique (et toujours vivante) faire le composite ou l’onlay en laissant une couche de 1 à 2 mm de Giroflat au fond de la cavité.
9-Continuer le Mandragora en gouttes 10 jours après l’obturation définitive de la cavité.

Un nouveau type de produit de soins buccaux pourrait être à l’origine de l’utilisation de cannabinoïde en dentisterie. Axim Biotechnologies, une société new yorkaise spécialisée dans la recherche des cannabinoïdes et dans la commercialisation de produits contenant du chanvre, a dévoilé une gamme de produits axés sur le canabigérol. Ces produits devraient être en vente dans les pharmacies des États-Unis à l’automne prochain.

Lors d’une conférence de presse à Manhattan, La société Axim a présenté ORAXIMAX, la première ligne de soins bucco-dentaires au monde contenant du canabigérol (CBG). Le principe actif du CBG présent dans cette nouvelle gamme de produits dentaires (dentifrice, rince-bouche, gel prophylactique) fait partie d’une série de composants des cannabinoïdes trouvés dans les plants de marijuana.

« Il est connu que certains cannabinoïdes agissent comme d’efficaces anti-inflammatoires, bactéricides, agents anti-proliférants et régénérants. Pour ces raisons, Axim a créé et lance sur le marché, une nouvelle catégorie de produits de consommation de soins bucco-dentaires, » a déclaré le Dr George E. Anastassov, p-dg de la société Axim, à Dental Tribune online.

Selon Lekhram Changoer, directeur technique de l’Axim, le CBG est un cannabinoïde non-psychoactif, que l’on retrouve souvent dans les plantes de cannabis. La forme acide du canabigerol est en effet le précurseur à la fois du THCA mais aussi du CBDA, c’est pourquoi le CBG ne se retrouve, sauf dans de très rares cas exceptionnels, qu’en faible quantité (< 1%) dans la plante lorsqu’il est présent. Le CBG possède d’importantes propriétés antibiotiques, et inhibe l’agrégation des plaquettes, ce qui réduit la coagulation du sang. « Le chanvre industriel contient de nombreux cannabinoïdes non-psychoactifs et des acides aminés essentiels, » a expliqué Changoer. « Il agit également comme un inhibiteur des cyclooxygénases inductibles (COX-2), tel un anti-inflammatoire non stéroïdien, mais sans effet secondaire. » Par ailleurs, Changoer a souligné que ces formules orales naturelles pourraient être une solution durable pour prévenir la carie, la plaque dentaire, la mauvaise haleine et l’irritation gingivale. resize_1429542324_uploads_images_319432320c974c04f15a9bdfd15fc4e1_jpg_610x0_85
Selon la société, n’étant pas considérés comme médicament, les nouveaux produits à base de CBG ne sont pas soumis à la règlementation de la U.S. Food and Drug Administration (FDA). La gamme de produits en instance de brevet devrait être disponible en ligne et en magasin aux États-Unis d’ ici le mois d’août et affichée à un prix semblable à celui des marques populaires de soins bucco-dentaires existantes actuellement sur le marché.

En plus de leurs solutions de soins bucco-dentaires, la société prévoit de lancer une gamme de produits cosmétiques axée sur le CBG, comme de la poudre pour bébés, des lotions hydratantes, des baumes pour les lèvres, des shampooings revitalisants et du savon.

Les produits de chanvre de la partie non-psychoactive de la plante de cannabis peuvent légalement être importés et vendue dans les 50 états, mais la plante est de plus en plus illégale aux États-Unis. Par conséquent, Axim importe ses produits de l’étranger. En novembre 2014, la société a annoncé que son usine siégerait à Almere, aux Pays-Bas.

http://www.dental-tribune.com/articles/news/france/23348_une_nouvelle_gamme_de_soins_bucco-dentaires_a_base_de_canabigerol.html

urlUnilever va commercialiser son dentifrice premium Zendium en France. La marque d’origine scandinave est très connue dans les pays d’Europe du Nord. Le groupe a décidé de développer cette marque dans le sud de l’Europe en commençant par la France. Les produits seront fabriqués à Compiègne.

« Nous sommes en train de livrer nos distributeurs. Les produits vont progressivement arriver dans les rayons »

, ajoute Guerric Bazin. Pourquoi lancer une énième marque de dentifrice en GMS ?

« Tous les acteurs du marché ont maintenant une offre premium. En France, Unilever n’était présent qu’avec Signal dont le positionnement est familial. Zendium vient compléter notre proposition avec un positionnement plus thérapeutique »

, répond Guerric Bazin.

Un discours différent

Pour se distinguer de ses concurrents, Unilever propose une technologie originale et un discours différent. « C’est une nouvelle façon d’aborder l’hygiène buccodentaire car Zendium agit différemment. Il ne contient pas d’agents anti-bactériens traditionnels de contrôle de la plaque mais il contient des enzymes et des protéines qui vont booster les défenses naturelles présentes dans la bouche. Il augmente de 60% le pouvoir de la salive à se protéger des bactéries, comparé à un dentifrice essay homework help fluoré classique », décrit Guerric Bazin. Les produits sont maintenant fabriqués dans l’usine française du groupe. Un positionnement central pour desservir toute l’Europe. La gamme comprend une ligne de cinq dentifrices –trois pour adultes et deux pour enfants – ainsi qu’un bain de bouche. Le prix de vente conseillé des dentifrices est de 3,70-3,80 euros, celui du bain de 5,45-5,55 euros.

Une campagne médiatique soutenue

Pour soutenir le lancement et faire découvrir cette nouvelle marque inconnue pour les Français, diverses opérations en magasins sont prévues ainsi qu’une campagne médiatique « principalement télévisée, un peu de presse également et du digital. Nous voulons également communiquer auprès des dentistes. Ils sont très intéressés par notre technologie. C’est nouveau pour eux car ils ont l’habitude de conseiller des dentifrices vendus en pharmacies et parapharmacies », confie Guerric Bazin. Avec Zendium, Unilever espère contribuer à la valorisation du marché. « Les ventes en valeur en ce début d’année ne sont pas bonnes mais les volumes sont là. Nous continuons à recruter des consommateurs. Le problème est que l’innovation n’arrive pas à compenser la guerre des prix et l’accélération des promotions. Il faut revaloriser le marché », conclut Guerric Bazin.

Source : http://www.lsa-conso.fr/unilever-lance-le-dentifrice-zendium-en-france,207352

Sans titreLa médecine homéopathique fondée il y a plus de 200 ans est aujourd’hui classée dans les MAC (Médecine Alternative Complémentaire). C’est en effet une excellent ealternative, un complément essentiel à la médecine allopathique, surtout lorsque celle-ci montre ses limites.Pour le chirurgien-dentiste, elle sera utile tous les jours au sein du cabinet que ce soit pour traiter des affections aigues oubien dans des pathologies chroniques.C’est une médecine qui pourra sembler difficile aupremier abord mais qui, si certaines règles établies depuis le début par son fondateur sont respectées,s’avèrera grandement efficace et appréciée par les patients qui sont de plus en plus demandeurs de nos jours (en ces temps de grandes suspicions vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique) de ce type de médecine.

Source : Le fil dentaire
Dr Christine ROESS – Dr Grégory HELFENBEIN – Dr Jean-Luc RANNOU
>>> http://odenth.com/assets/uploads/Article_fil_dentaire.pdf
[Lire l’article complet]

images (1)De plus en plus de voix s’élèvent contre les plombages dentaires contenant du mercure. Si les dangers de la substance sont reconnus par de nombreux spécialistes, les citoyens européens, eux, ne veulent pas en rester là et le font savoir à la consultation populaire lancée en octobre 2014 par la Commission européenne. Le résultat est sans appel : 85% se déclarent en faveur de la suppression des amalgames dentaires.

Santé, Mercure, Dentiste
C’est la première source d’exposition et d’imprégnation des Européens au mercure : l’amalgame dentaire – plus communément appelé le plombage- représente un quart de la production de mercure en Europe. Des chiffres qui font froid dans le dos. Et la Commission européenne l’a bien compris, après avoir adopté en octobre 2013 la Convention de Minamata sur le mercure. Celle-ci représentait un pas de géant dans l’avancement pour la lutte contre les plombages. Il s’agit en effet de la première règlementation internationale sur une substance spécifique, ce qui confirme l’extrême préoccupation actuelle vis-à-vis du mercure.

Les résultats de la consultation populaire lancée par la Commission Européenne en octobre dernier abondent dans ce sens: pas moins de 85% des citoyens se sont exprimés pour la suppression des amalgames dentaires.

Une des dix substances les plus préoccupantes au monde, selon l’OMS

Et pour Geoffrey Begon, membre de l’Alliance pour une dentisterie sans mercure, les arguments en défaveur des plombages sont légion: « D’abord parce que le mercure est extrêmement toxique, mais aussi parce qu’il est néfaste pour toutes les doses administrées. Même une petite quantité de mercure présente dans le corps est donc dangereuse pour l’organisme », explique-t-il sur La Première.

Une fois que le mercure est présent dans la dent, il est « bio persistant ». Autrement dit: le produit aura des conséquences éternelles. « Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que l’OMS senioressaywriter.com (Organisation Mondiale de la Santé, ndlr) l’ait classé parmi les 10 substances les plus préoccupantes au monde », précise Geoffrey Begon. Avant d’enchaîner: « Le mercure attaque tout dans le corps : les reins, le fœtus dans le cas des femmes enceintes,…On s’y oppose donc logiquement ».

La résine blanche tarde à s’imposer définitivement

L’alternative au plombage, ce sont les petites résines blanches, que l’on appelle aussi « composites ». Mais la variante a du plomb dans l’aile. Si ses mérites sont notoires, le composite tarde encore à s’imposer dans certains pays européens: « C’est très variable d’un pays à l’autre. La France, par exemple, reste très mauvais élève, puisque les plombages y sont encore utilisés abondamment. A contrario, la Suède a banni les amalgames au mercure depuis 2009 », révèle Geoffrey Begon. En Belgique, comme dans la majorité des pays d’Europe, l’utilisation du plombage a fortement diminué, sans pour autant que le gouvernement en interdise l’usage.

L’argument majeur évoqué par les opposants à la résine blanche est sa longévité, jugée insuffisante: « En réalité, cela dépend beaucoup de la façon dont sont posés ces composites », rétorque Geoffrey Begon. Et de préciser: « Des dentistes bien formés arrivent à poser des composites qui durent aussi longtemps que les amalgames. »

A cet élément sur la durabilité, les partisans du plombage ajoutent un problème d’érosion dans le chef des résines blanches. « Il peut en effet y avoir un problème d’érosion « , atteste Geoffrey Begon. « Mais ce n’est pas spécialement une mauvaise chose », précise-t-il. « Le plombage, lui, ne s’érode pas, mais il peut s’étendre pour finir par casser la dent. Des caries peuvent même renaître sous la matière. »

Si plus rien ne semble justifier l’usage des amalgames dentaires, les institutions doivent encore se prononcer clairement sur la question. Reste à savoir si les résultats de la consultation populaire entreront en ligne de compte.

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_mercure-dentaire-les-citoyens-europeens-tirent-la-sonnette-d-alarme?id=8974982

n-BAD-BREATH-large570Sera-t-il bientôt possible de dépister le cancer de l’estomac grâce à un simple échantillon d’haleine? C’est en tout cas ce qu’affirme une étude publiée dans GUT, une revue internationale de référence en gastro-entérologie. Un exploit scientifique qui pourrait permettre de sauver un grand nombre de vies.

Les chercheurs de l’Institut Russell Berrie en Israël ont mis au point une nouvelle technologie capable de déceler des composés dans l’air expiré. Cette dernière pourrait s’avérer être un moyen efficace de détecter le cancer de l’estomac, qui est l’un de ceux qui fait le plus de victimes avec 1,4 millions de morts chaque année, d’après le site canadien Accrosanté. Hossam Haick, chef de laboratoire à l’Institut, interprète ce chiffre inquiétant dans Newsmax par le fait que “la plupart des gens sont diagnostiqués quand il est trop tard pour les sauver”. En général, cela n’arrive en effet que lorsque la tumeur s’est déjà propagée dans d’autres parties du corps.

Une détection assez tôt pourrait changer la donne

L’American Cancer Society estime que le taux de survie à 5 ans des patients tourne actuellement autour de 28%, rappelle Fox News. Or, si la maladie est repérée suffisamment tôt, il s’élève à 64%. S’il n’existe aujourd’hui aucune manière de détecter le cancer de l’estomac prématurément, cette technologie pourrait faire évoluer les choses. Afin de la tester, des échantillons d’haleine ont été collectés auprès de 484 personnes, dont 99 atteintes de la maladie. Ils ont ensuite été soumis à une nanotechnologie, qui analyse un ensemble d’atomes appelés nanoréseaux. Dans ce cas précis, ce sont les atomes contenus dans les échantillons d’haleine qui ont été examinés, puis passés au crible par un ordinateur qui cherche la quantité de composés spécifiques liés au cancer de l’estomac.

http://www.huffingtonpost.fr/2015/04/15/cancer-estomac-science-chercheurs-depistage-echantillon-haleine_n_7068918.html