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Les dents c'est la vie !

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Selon une étude menée par l’université Nihon au Japon sur 524 personnes âgées en moyenne de 88 ans, porter son appareil dentaire la nuit est associé à un risque plus élevé de pneumonie. En cause, une charge inflammatoire et microbienne beaucoup plus importante la nuit.

http://www.medisite.fr/a-la-une-pourquoi-il-ne-faut-pas-garder-sa-prothese-dentaire-la-nuit.708396.2035.html

Malgré le fait que l´on connaisse les conséquences négatives sur l’environnement, des tonnes de mercure dérivées des amalgames de plombage finissent chaque année dans les égouts publics des États-Unis. Fin septembre, l’Environmental Protection Agency (EPA) a proposé de nouvelles mesures, visant à réduire les menaces résultant d´une mauvaise élimination des déchets notamment en imposant aux dentistes de tous les États-Unis d’employer des séparateurs d’amalgame.

Avec la nouvelle réglementation, qui fait partie de la Loi sur l’assainissement de l’eau, l’Agence espère diminuer les rejets métalliques toxiques, y compris le mercure, au moins de 8,8 tonnes par an. Afin de réduire la charge financière pour les États et les localités qui devront mettre en œuvre et superviser les nouvelles règles, l´EPA a annoncé des initiatives visant à simplifier les exigences de surveillance de l’industrie dentaire. Après l’assujettissement à une période de consultation publique et d’audience en novembre, la mesure devrait entrer en vigueur en septembre, l’année prochaine.

D´après l’EPA, près de 3,7 tonnes de mercure par an provenant des cabinets dentaires, sont libérées aux États-Unis. Selon le Zero Mercury Working Group, 50 % du mercure total est libéré dans le système public de traitement des eaux usées par les industries dont la dentisterie. Les séparateurs d’amalgames ont d´ores et déjà montré leur efficacité dans le domaine du métal toxique, pourtant à ce jour, seul 12 États, dont New York et le Massachusetts, ont préconisé leur utilisation dans les cliniques dentaires. Selon les nouvelles règles, les dentistes de tous les états devront installer et utiliser ces systèmes en permanence.

Source dentaltribune

La semaine dernière, le comité technique dentaire de l’Organisation internationale de normalisation a tenu sa 50e réunion en Allemagne, à Berlin. Pour l’occasion, des experts indépendants issus du monde entier se sont retrouvés pour s´entretenir des questions relatives à la santé buccale et notamment de nouvelles normes pour les implants dentaires. Après la réunion, Dental Tribune ONLINE s’est entretenu avec le Dr Jean-Paul Davidas, implantologue dentaire pratiquant en Europe, riche d´une expérience de 50 ans et membre de l´Association française de normalisation (AFNOR) sur les derniers développements dans le domaine.[…]ces implants peuvent se corroder et se dégrader et libérer ainsi des ions. On craint que des produits de dégradation métallique de ces implants puissent avoir des effets nocifs sur le patient. Afin d’évaluer les conséquences de ce phénomène, nous développons actuellement de nouvelles normes pour évaluer ce genre de problème. Cependant, la mise en œuvre de ces normes pourrait prendre jusqu’à cinq ans.

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Le projet d’une démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) pour la profession dentaire est initié. Depuis, l’ADF a réalisé de nombreuses actions :

Un premier baromètre début 2012 a permis de cerner la compréhension et la perception de la profession sur ces sujets et de mettre en évidence les actions existantes dans les cabinets dentaires.

À l’issue de cette analyse, une Charte de développement durable de l’ADF a été élaborée et diffusée à l’ensemble des praticiens. La thématique a été intégrée au Congrès 2012 avec la publication du Guide du développement durable et l’installation d’un stand et de plusieurs animations ; à cette occasion, de nombreuses signatures ont été recueillies pour témoigner de l’engagement de la profession à soutenir cette démarche initiée par l’ADF.

L’état des lieux réalisé au début de l’année 2012 a montré un terrain très favorable au déploiement de démarches autour de la notion de développement durable. L’ADF a choisi de donner une suite à ces premiers actes et de définir une stratégie de responsabilité sociale et environnementale de la profession dentaire.

Un deuxième baromètre Développement durable a été lancé en septembre-octobre 2013. Voir les résultats

– Novembre 2013 : à l’occasion de son Congrès annuel, où le développement durable est encore une fois mis à l’honneur sur un stand dédié, l’ADF publie un nouveau guide qui présente Des gestes simples pour un résultat efficace et insiste sur la responsabilité environnementale de la profession dentaire dans son communiqué de presse Le chirurgien-dentiste, acteur de santé publique éco-responsable

À regarder : Comment rendre notre exercice plus vert ?
Interview de Julien Laupie, secrétaire général adjoint de l’ADF, au Congrès 2013, suite à la séance Carrefour professionnel du 29 novembre consacrée au développement durable

Avril 2014 : dans le cadre de la Semaine du Développement durable, organisée par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie du 1er au 7 avril, l’ADF met en place une e-campagne de sensibilisation et d’information sur les gestes éco-responsables au cabinet dentaire. Cinq tweets sont envoyés tous les jours pour aider les praticiens à agir concrètement en faveur du développement durable dans leurs cabinets. Économies d’eau, d’énergie, réduction et recyclage des déchets, consommation responsable… quelques idées de gestes simples et d’actions pour améliorer l’impact de nos activités sur l’environnement.

À regarder : Dentiste écolo, des mesures contre le gaspillage
Comment faire sa révolution verte au cabinet dentaire ? Tous les bons gestes expliqués par le Dr Paul Cattanéo dans l’émission Le magazine de la santé – France 5 – 31 mars 2014

Source ADF

Une étude publiée dans la revue American Journal of Pathology (Juin 2013) montre que la formation des dents peut être affectée par une exposition à de faibles doses de bisphénol A (BPA) – une molécule omniprésente utilisée dans les plastiques et les résines des boîtes de conserve, qui imprègne 95 % de la population. Surtout, ils suggèrent qu’une maladie émergente – l’hypominéralisation des molaires et des incisives (MIH) – pourrait être due à une exposition au BPA dans la période périnatale. Ce trouble nouveau n’avait jusqu’à présent jamais été fermement attribué.

« Le MIH est une pathologie récemment décrite, caractérisée par des taches blanchâtres ou jaunes sur les premières molaires ou les incisives permanentes, explique Sylvie Babajko (Inserm), qui a dirigé ces travaux. Les études épidémiologiques menées jusqu’à présent donnent une grande amplitude de prévalence, entre 2,5 % et 40 %, selon les régions du monde et/ou les critères de diagnostic, mais on peut considérer qu’en moyenne, cette pathologie concerne environ 16 % à 18 % des enfants. » Ce défaut de minéralisation est bénin, mais il peut rendre les dents plus fragiles, en particulier plus susceptibles à la carie. Lorsqu’il touche les incisives, il peut être assez disgracieux.

RÉSULTATS SANS AMBIGUÏTÉ

Pour les auteurs, le MIH pourrait ainsi être le signe visible d’une exposition au BPA – ou à des molécules présentant un mode d’action similaire – pendant les périodes-clés du développement. Or un grand nombre de travaux menés sur l’animal ou d’études de cohortes humaines montre que l’exposition au BPA in utero ou aux plus jeunes âges de la vie est associée à des probabilités accrues de développer certaines pathologies, plus tard dans la vie : obésité et diabète de type 2, cancers hormono-dépendants (sein, prostate), troubles de la reproduction, troubles neuro-comportementaux, etc. Ces recherches pourraient donc permettre un suivi plus attentif de certains enfants atteints de MIH.

Les résultats présentés par les auteurs sont sans ambiguïté. Deux groupes de seize rats mâles ont été étudiés. Le groupe témoin n’a pas été mis en contact avec du BPA. Le second groupe est issu de femelles ayant été exposées par voie orale, dès la conception, à une dose quotidienne de 5 microgrammes par jour et par kilo de poids (5 µg/j/kg) de BPA, soit un niveau d’exposition dix fois plus faible que la limite théoriquement acceptable, calculée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Ensuite, après leur naissance, dès leur sevrage, les rats ont été eux-mêmes soumis à ce régime.

« Un tel protocole mime au plus près la situation rencontrée dans la population humaine, puisque l’exposition au BPA est quasi permanente », dit Mme Babajko. Résultat : les trois quarts des rats exposés présentent des taches opaques sur les incisives, analogues au fameux MIH, remarqué ces dernières années chez les enfants. A l’inverse, aucun rat témoin n’a développé l’anomalie.

Les auteurs n’en sont pas restés aux ressemblances visuelles. Ils ont analysé l’émail des dents des rongeurs et celles d’humains atteints et constatent des analogies dans la composition de l’émail défectueux – avec une teneur plus faible en minéraux. Au microscope, les mêmes défauts de structure apparaissent dans un cas comme dans l’autre. Les chercheurs ont, de plus, identifié le mécanisme d’action du BPA : celui-ci influence l’expression de deux gènes impliqués dans la formation de l’émail.

Ces travaux devront être confirmés par d’autres études testant plusieurs niveaux d’exposition, sur des mâles et des femelles – une seule dose ayant été testée, uniquement sur des mâles. En l’état, ces travaux ne permettent pas d’attribuer au BPA (ou aux molécules ayant un mode d’action comparable) l’ensemble des MIH constatés chez les jeunes enfants, mais ils suggèrent que de larges franges de la population sont exposées – principalement à travers l’alimentation – à des doses bel et bien actives de BPA.

Banni en 2011 des biberons, le BPA sera interdit en France dans tous les contenants alimentaires à partir de 2015.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/06/11/le-bisphenol-a-altererait-l-email-des-dents-des-enfants_3427711_3244.html

Vidéo de la conférence EDP dentaire du Dr Marc-Gérald Choukroun – Communication et relation patient

Les soins au cabinet dentaire peuvent être ressentis comme une source de stress, d’angoisse pour le patient. Pour le praticien, chercher à gérer cette appréhension, va permettre de faciliter la réalisation des actes au fauteuil dentaire ; et ce, dans une atmosphère agréable. Dans ce but, l’homéopathie a son rôle à jouer avec efficience. Nous allons l’aborder dès à présent, au travers, notamment un des remèdes particulièrement efficace : gelsemium sempervirens.

1 – Origine :
– L’origine de Gelsemium est : gelsemium sempervirens ou jasmin de Virginie. Cette plante grimpante vivace du sud des États-Unis et d’Amérique centrale appartient à la famille des loganiacées.
– Pour l’usage médical, le rhizome est employé. Le principe actif renferme des alcaloïdes proches de la digitale.

2 – Pathogénésie :
La prescription du remède homéopathique s’appuie sur les symptômes dévoilés par l’individu. Le but est d’administrer au malade le traitement le plus adapté possible. Les signes, les symptômes généraux, singuliers de chaque personne nous guident dans ce choix. Pour gelsemium, l’écoute et l’observation du comportement du patient peuvent révéler :

Sur le plan physique : Absence de soif
– Il est à face rouge sombre spécialement par temps chaud qui l’aggrave
– L’amélioration se distingue par les mictions abondantes.

Sur le plan psychique : Anxiété
– Anxiété d’anticipation et tremblements émotionnels sont aggravés par le trac.
– Céphalées occipitales avec obnubilation et sensation d’arrêt du cœur qui obligent le sujet, à bouger.
– Le patient est inquiet à l’avance, quand il doit se faire soigner les dents, par exemple.

Il est question d’un remède d’action générale.

3 – Indications dentaires :
Ce médicament homéopathique est, essentiellement recommandé en prémédication sédative d’interventions chirurgicales, d’actes de soins. Dans ce cadre indicatif, il contribue d’une part, à réduire l’anxiété des patients, et d’autre part, à diminuer les réactions des malades à des stimulations douloureuses durant l’intervention.

Sur le plan psychique, une intervention dentaire peut créer une répercussion émotionnelle à prendre en considération. Son effet calmant consent à lutter contre les insomnies, les céphalées et les névralgies. La prémédication homéopathique accorde un confort au patient angoissé, tremblant. C’est, aussi, un médicament typiquement psychosomatique.

Actuellement, l’hypnose redevient un outil au service du patient par les recherches menées en laboratoire qui prouve la réalité de la transe hypnotique, et son efficacité sur la douleur. Après avoir défini l’hypnose et quelques uns de ses concepts, trois cas cliniques seront décrits : l’utilisation de l’hypnose chez un enfant qui consulte pour une biopulpotomie et deux adultes phobiques : l’une pour un abcès dentaire qui l’amène à retarder des soins jusqu’à la douleur la contraignant à prendre rendez-vous, l’autre pour une pulpite aiguë.

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Quand il s’agit d’apaiser la douleur ressentie par votre petit bout quand ses quenottes, quelques gestes de massage simples suffisent ! Isabelle Gambet-Drago, masseur kinésithérapeute revient sur les quelques gestes à adopter pour soulager bébé.


Vidéo : un massage pour soulager les poussées… par magicmaman

Une étude publiée par une équipe de chercheurs suisses et espagnols, prouverait que le vin rouge protège, en partie, des caries, gingivites ou pertes de dents…
Une étude publiée dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry a démontré que le vin rouge contiendrait des éléments antimicrobiens qui lutteraient contre les bactéries.
En effet, selon eux, le vin rouge est riche en éléments antimicrobiens qui comme leur nom l’indique éliminent les bactéries. Or, ce sont ces bactéries présentes dans la bouche, qui se collent à l’émail et se développent grâce au sucre, qui permettent la formation de caries.
Les caries sont causées par l’accumulation des bactéries dans la bouche. Celles-ci forment des biofilms qui se rassemblent en plaque, formant de l’acide. Des scientifiques ont fait des tests de simulation. En cultivant des bactéries tout en reproduisant l’environnement buccal, la chercheuse María Victoria Moreno-Arribas et ses collègues ont plongé les biofilms dans plusieurs liquides, dont le vin rouge. Parmi tous les liquides testés, celui avec le vin rouge s’est montré le plus efficace. Le même effet a été observé avec de l’extrait de pépins de raisin seul. Les chercheurs espèrent pouvoir exploiter cette découverte dans les produits de lutte contre les caries, comme les dentifrices ou les bains de bouche.
Si les scientifiques ne conseillent évidemment pas aux buveurs de vin rouge d’arrêter de se brosser les dents, ils espèrent que cette découverte leur permettra d’améliorer les produits de lutte contre les caries, comme les dentifrices ou les bains de bouche.
D’autres astuces existent pour prévenir les caries : manger des canneberges (grandes airelles rouges) pour lutter contre les bactéries nocives pour la dentition, boire du thé vert ou noir, croquer des pommes, boire du lait fermenté et manger du fromage.

http://lci.tf1.fr/science/sante/combattre-les-carries-avec-du-vin-rouge-8423642.html