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Les dents c'est la vie !

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L’Ayurveda est considéré comme la « science de la vie, » parce que le système indien antique des soins de santé est axé sur une vue globale de l’homme et de sa maladie. L’Inde dispose d’un patrimoine séculaire de la phytothérapie traditionnelle. Les médicaments conventionnels fournissent habituellement une antibiothérapie efficace pour les infections bactériennes, mais il y a un problème croissant du à la résistance aux antibiotique et un besoin constant de nouvelles solutions. Donc, Actuellement, les médicaments à base de plantes sont préférés aux antibiotiques synthétiques. Le « Triphala » est une préparation en poudre bien connue dans le système indien de médicament (ISM). Il se compose en parts égales de Emblica officinalis, Terminalia chebula et Terminalia belerica. Actuellement, le Triphala est largement étudié pour ses effets thérapeutiques diverses, y compris son effet anticaries, antioxydants, et son action anti-collagénase et antimicrobienne. Une récente étude du Journal of Indian Society of Periodontology 2014 a démontré tout l’intérêt du Triphala et ses applications en médecine dentaire.

Source Shobha Prakash, Anup U Shelke Journal of Indian Society of Periodontology 2014 18(2):132-135
http://www.jisponline.com/article.asp?issn=0972-124X;year=2014;volume=18;issue=2;spage=132;epage=135;aulast=Prakash

Parfois les soins dentaires peuvent faire peur, mais sachez qu’ils sont nécessaire à votre bien-être et que nous mettrons tout en oeuvre pour les réaliser dans les meilleurs conditions possibles. C’est pourquoi, pour les patient les plus « dento-phobique » dans le cas ou le caractère non urgent du rendez-vous est établi, une séance de « désensibilisation » préalable d’une vingtaine de minute sans soin est proposée après diagnostic des problèmes et entretien sur les moyens de les résoudre… La peur du dentiste peut être basée sur une expérience passée douloureuse ou sur une appréhension « non fondée ». Quelle qu’en soit l’origine, l’hypnose thérapeutique et la sophrologie ont montré leur intérêt et peuvent vous aider à vous rendre sereinement, calmement chez votre dentiste.

Nous disposons désormais d’un équipement performant dans ce domaine. Le port de lunettes antistress équipées de petits écouteurs, d’un lecteur MP3 et d’un générateur de lumières colorées et rythmées est un puissant outil de relaxation qui « surstimule » l’esprit, saturant les zones visuelles et parfois auditives de stimulations à certaines fréquences spécifiques pour provoquer un rapide « lâcher-prise » de l’attention. La « rumination » s’arrête rapidement. Une séance avec ces lunettes suffit généralement pour déstresser le patient et aboutir à des séances de soins ultérieures plus apaisées.

Source : http://www.dentiste-canneslabocca.com/

Selon une étude internationale, menée par le CNRS, l’Institut Pasteur de Lille et l’Imperial College London, l’obésité serait liée à la composition de notre salive. Explications pour y voir plus clair.
La composition de notre salive aurait-elle une incidence sur notre poids ? Selon une étude internationale parue dimanche dans la revue spécialisée Nature Genetics, menée par le CNRS, l’Institut Pasteur de Lille et l’Imperial College London, le déficit d’une enzyme, l’amylase salivaire, favoriserait la propension à devenir obèse. Comment et pourquoi ? Explications.
Qu’est-ce que l’amylase ?
L’amylase est une enzyme présente dans la salive. Elle sert à digérer des sucres complexes, que l’on trouve notamment dans les pâtes et le riz. Chaque personne possède plus ou moins de copies de ce gène de l’amylase salivaire, avec des variations allant de une à vingt copies. Selon l’étude citée précédemment, et coordonnée par le docteur Philippe Froguel, les personnes qui ont le plus petit nombre de ces copies présenteraient un risque dix fois plus important de devenir obèses. Chaque copie de ce gène en moins augmenterait même de 20% le risque d’obésité.

Quel est son lien avec l’obésité ?
Première hypothèse avancée par l’étude : la mastication des aliments et leur gestion partielle dans la bouche pourrait avoir un effet hormonal, qui entraînerait un sentiment de satiété moindre chez les personnes ayant moins d’amylase dans leur salive. Deuxième hypothèse : la mauvaise digestion des amidons (ou sucres complexes), en partie liée à l’amylase salivaire, pourrait modifier la flore intestinale et contribuer à l’obésité, voire au diabète. Selon l’étude, les personnes possédant peu d’amylase dans leur salive présenteraient en effet une glycémie anormalement élevée, lorsqu’ils mangent de l’amidon.
http://lci.tf1.fr/science/sante/l-obesite-serait-liee-a-la-composition-de-notre-salive-8392333.html

NIIGATA, Japon / SINGAPOUR : Selon les chercheurs de l’université dentaire japonaise de Niigata au Japon, les champs électromagnétiques à basse fréquence produits par les appareils dentaires courants, tels que les brosses à dents électriques et les lampes à polymériser, sont une menace potentielle pour la santé. Ils ont constaté que ces dispositifs provoquent des courants électriques importants, non seulement dans plusieurs appareils intra-oraux métalliques, mais aussi sur les dents.

Alors que les effets de ces courants, en particulier à long terme, restent encore largement inconnus, il a été démontré qu’ils jouent un rôle dans le développement de maladies systémiques, comme la leucémie et les tumeurs du système nerveux central, ont déclaré les chercheurs. À l’intérieur de la bouche, ils peuvent conduire à la corrosion des appareils métalliques, favorisant les allergies aux métaux et provoquant une gêne pour le patient.

L’exposition à ces dispositifs chez les patients doit être éliminée ou réduite, par l’introduction de nouvelles normes de sécurité ou des améliorations de la technologie actuelle.

Les chercheurs ont mesuré les courants électriques induits par les champs magnétiques produits par cinq brosses à dents électriques disponibles dans le commerce, et trois lampes à polymériser de fréquence de 1-2 000 Hz, à l’aide d’un multimètre. Les courants ont été détectés dans des appareils dentaires fabriqués avec divers métaux, y compris dans les brackets en zircone, plus susceptibles d’induire des courants, ainsi que dans les tissus durs humains.

Les résultats des tests ont été publiés récemment dans le Journal of Electrical and Electronic Systems.
Source : http://www.dental-tribune.com

De nouveaux bains de bouche à base d’extraits naturels microencapsulés ont été développés avec des propriétés antioxydantes et immunorégulatrices sur les tissus buccaux, en plus de l’activité antiseptique. L’objectif de cette étude clinique préliminaire était d’évaluer l’effet d’un bain de bouche à base d’extraits naturels microencapsulés (GingiNat, LoB5, Paris, France) sur les gingivites. Patients et méthodes. Vingt volontaires (37 ± 2 ans) ayant une gingivite significative (avec saignement au brossage) ont utilisé le bain de bouche GingiNat® à 6 % deux ou trois fois par jour (selon les habitudes d’hygiène buccodentaire) pendant 21 jours, en plus de leurs soins d’hygiène buccodentaire habituels. Les volontaires ont été examinés à j0, j4, j7 et j21. Ont été évalués le score de l’indice de plaque selon Löe et Silness, l’indice parodontal selon Russel, l’indice d’haleine (halitose), ainsi que la tolérance. Chaque volontaire a rempli une fiche journalière de suivi et répondu à un questionnaire d’évaluation de la tolérance et de l’acceptabilité. Résultats. Une diminution significative de l’indice de plaque a été observée à j4, j7 et j21, respectivement chez 29, 48 et 71 % des volontaires. Cette diminution était de 18 % à j4 (p = 0,014), de 32 % à j7 (p = 0,002) et de 47 % à j21 (p < 0,001). Une diminution significative de l'indice parodontal a été observée à j4, j7 et j21, respectivement chez 52, 81 et 95 % des volontaires. Cette diminution était de 30 % à j4 (p = 0,001), de 49 % à j7 (p < 0,001) et de 78 % à j21 (p < 0,001). Une augmentation significative de l'indice d'haleine a été observée à j4, j7 et j21, respectivement chez 43, 52 et 48 % des volontaires. Cette augmentation était de 29 % à j4 (p = 0,004), de 35 % àj7 (p = 0,001) et de 32 % àj21 (p = 0,002). Le bain de bouche a été bien toléré. Ses caractéristiques organoleptiques et son efficacité ont été bien appréciés. Tous les volontaires ont souhaité poursuivre son utilisation. Discussion. Le bain de bouche GingiNat® à 6 % a un effet significatif contre la plaque dentaire, l'inflammation gingivale et l'halitose après 21 jours d'utilisation, ce qui en fait un bon traitement d'appoint de la gingivite. La tolérance et l'acceptabilité ont été bonnes malgré la durée et la répétition de son application. Des études complémentaires sont souhaitables pour une analyse détaillée des effets, en particulier sur le long terme et sur des sujets présentant différentes formes de parodontite. Source : Revue de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale ISSN 0035-1768 2010, vol. 111, no3, pp. 144-147 [4 page(s) (article)] (10 ref.)

Douleurs cervicales, lombaires, dorsales, articulaires, difficulté à sortir du lit le matin, fatigue récurrente… Saviez-vous que vos problèmes de dos pouvaient être d’origine dentaire? C’est précisément ce qui intéressela «posturodontie», une discipline qui révèleles liens très intimes qui existent entre le sys-tème postural global et l’architecture den-taire de la bouche.Son postulat de départ est simple: pour nous permettre de manger et de déglutir, chaquedent doit rentrer en contact avec celle qui lui fait face. Cependant, chez la très grande majorité de la population, la bouche est le lieu où le corps a subi les modifications les plus importantes: soins de caries, couronnes, ex-tractions, orthodontie etc. Et le plus souvent,après une séance de soin, le corps se trouve dans l’obligation de s’adapter à la nouvelle situation. C’est à dire qu’il doit trouver une solution rapide pour que les dents continuent àse contacter et ainsi rester efficaces en termes d’écrasement des aliments.Le Dr Thierry Thomas, médecin-dentiste, en complicité avec un ostéopathe, Michel Hourdeaux, en explique les lignes majeures dans un ouvrage disponible actuellement en for-mat électronique: «Aïe! mon dos a mal aux dents ou comment être soulagé par la posturodontie». C’est grâce au développement de l’ostéopathie que l’origine de certaines douleurs chroniques de la colonne vertébrale a été identifiée. De même qu’une mauvaise position retentit sur l’appareil dentaire et le déforme,la réciproque est vraie. Ainsi, en traitant l’articulé dentaire, l’équilibre postural de certaines personnes peut être modifié et amélioré.«La plupart du temps, pour arriver à ses fins,explique l’auteur, le corps va devoir changer la position spatiale de sa mâchoire inférieure.En contractant certains muscles, même de façon minime, la mandibule va légèrement glisser pour faire correspondre la nouvelle dent avec sa «comparse» d’en face. Généralement,l’adaptation est rapide et sans effet à dis-tance et heureusement. Toutefois, le cumul du nombre de soins ou de soins mal adaptés,mais aussi l’usure liée au stress ou aux émotions mal vécues, va provoquer une accumulation de tensions musculaires que le corps va finir par ne plus pouvoir contenir.»Quand la limite de son adaptation est atteinte, le corps va déclencher une série de symptômes ostéo-musculaires douloureux pour réduire les mouvements du corps susceptibles de créer des lésions irréversibles ou handicapantes. Bien entendu, ces symptômes ne sont pas à 100% d’origine dentaire mais quand un lien est établi, les dents deviennent le passage obligé pour sortir du cercle vicieux des douleurs posturales. Dès que les dents en sont la cause, une solution facile à mettre en œuvre est alors proposée pour «tester» en réel la disparition des douleurs et des tensions: les gouttières d’occlusion.

«Aïe, mon dos a mal aux dents!»
Thierry THOMAS | Michel HOURDEAUX
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Des chercheurs ont découvert que les variantes génétiques communes de la métallothionéine(MT), une protéine qui a la capacité de fixer les métaux lourds, augmentent la sensibilité des enfants à la toxicité du mercure des amalgames dentaires et d’autres sources. Dans une étude sur 330 enfants,ils ont constaté que les garçons portant les variantes, étaient plus sujets à des déficits neuro-comportementaux liés au mercure.Ces chercheurs, de l’Université de Washington, ont évalué si le statut génétique de MT1M et MT2A, les gènes qui ont été reconnus comme pouvant modifier la toxicocinétique du mercure chez les adultes, avait une influence sur la relation entre la concentration de mercure dans l’urine et les fonctions neuro-comportementales chez les enfants. Ils ont évalué annuellement, les niveaux de mercure dans l’urine et la fonction neurologique des enfants, de-puis le placement initial de l’amalgame ou des plombages dentaires en résine composite, et pendant les 7 années suivantes.Les chercheurs ont conclu que chez les garçons, de nombreux effets de l’interaction importante entre les variantes génétiques d’exposition MT1M etMT2A et le mercure ont été observés, s’étendant sur plusieurs domaines de la fonction neurocompor-tementale. Une diminution des performances avec facultés affaiblies a été remarquée, principalement dans les domaines de l’acuité visuelle spatiale, de l’apprentissage et de la mémoire, avec certains impacts supplémentaires sur l’attention et la fonction motrice. Cependant, toutes les associations étai-ent limitées aux garçons avec les variantes MT1M etMT2A en particulier, bien que l’exposition au mer-cure par les amalgames dentaires ait été comparab-le chez les garçons et les filles.Les auteurs ont déclaré que les résultats pourraient avoir des implications importantes sur la santé publique pour les stratégies futures visant àprotéger les enfants et les adolescents, contre les risques potentiels pour la santé, qui sont associés àl‘exposition au mercure.

LA REVUE DENTAIRE SUISSE ROMANDE www.dental-suisse.ch Numéro 20 hiver 2013-2014

Présentation de la Conférence A3 (ADF 2013)- Place de l’hypnose en odontologie — Interview du responsable de séance, Stéphanie Tubert Jeannin, et de congressistes ayant assisté à la séance

Le 12 décembre 2013 – Députés, sénateurs et associations se sont regroupés pour proposer un projet de loi visant à interdire le mercure dentaire en France.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) désigne le mercure comme l’une des 10 substances les plus préoccupantes dans le domaine de la santé. Ce métal est toxique pour le cerveau, pour les reins, pour le système immunitaire et il est, en plus, un perturbateur endocrinien. Le mercure métallique est classé cancérogène, mutagène et toxique pour la reproduction. Du fait de la variabilité des sensibilités individuelles, il est impossible de définir un niveau de toxicité sans danger pour la population. Toutes les études concourent donc à conclure à la nécessité de l’abandon du mercure dentaire qui entre pour 50% dans la composition des « plombages ».

La Convention internationale de Minamata pour interdire le mercure dentaire

En octobre 2013, a eu lieu la première convention internationale sur une substance spécifique, le mercure, le désignant comme l’une des plus toxiques que l’on connaisse et qui doit donc se voir interdire pour les utilisations pour lesquelles des alternatives existent. « Hélas, de façon paradoxale, l’interdiction du mercure dentaire n’a pas été décidée : son remplacement par des alternatives doit être favorisé, mais aucune date pour son abandon n’a été fixée. Pour les autres usages du mercure : lampes, fabrication de chlore et soude, industrie des plastiques… la date limite d’élimination est 2020 », précise Marie Grosman1.

En Europe, tous les produits contenant du mercure se voient progressivement prohibés (thermomètres, batteries, etc.). Tous sauf… l’amalgame dentaire. Pourtant, il empoisonne le patient, les professionnels, les écosystèmes et la population, en général. La France utilise à elle seule le tiers du mercure dentaire en Europe. La Suisse, la Suède, la Norvège, le Danemark, l’Arménie l’ont déjà interdit. De nombreux pays, même parmi les plus pauvres du monde, ont signé la convention et se sont engagés à passer à une dentisterie sans mercure d’ici 2015. Pour n’en citer que quelques-uns : l’Uruguay, le Cameroun, les Philippines, le Bangladesh, la Nouvelle- Zélande, la Suisse, etc… « Lors des négociations de la Convention, la France aurait tenté d’infléchir la position de l’Union Européenne (qui négociait pour les différents pays membres) vers une interdiction à l’horizon 2020, mais n’aurait pas été suivie par le RU, l’Allemagne, la Pologne… En revanche, il est vrai que la France s’était longtemps opposée à l’interdiction ; il y a eu un revirement entre 2011 et 2012. Maintenant, la position de la France est : « plus d’opposition à l’arrêt du mercure dentaire, mais allons-y lentement » explique Marie Grosman.

Quelques chiffres ou comment la Sécurité Sociale en France rembourse le plus toxique

Sur un plan mondial, un quart du mercure est affecté à la sphère dentaire. En Europe, il s’agit de la seconde source de consommation du mercure, après l’industrie du chlore, où il sera bientôt interdit. Le mercure dentaire est la première source d’imprégnation des européens à ce métal. L’Agence nationale du médicament (ANSM) estime qu’un quart des obturations en France se ferait encore à l’amalgame. La France consomme le tiers du mercure dentaire européen. L’intoxication indirecte est également préoccupante : le mercure d’origine dentaire rejeté dans l’environnement s’accumule notamment dans les poissons et on le retrouve donc dans l’assiette. En 2011, le Conseil de l’Europe a recommandé « la restriction, voire l’interdiction, des amalgames comme matériaux dentaires. » La France a fait la sourde oreille.

Les plus exposés : les professionnels dentaires et la génération future

Fœtus, embryon et enfants sont particulièrement sensibles à la toxicité du mercure, du fait de la plasticité de leur cerveau. Le mercure transite par le placenta et par le lait maternel, intoxiquant l’organisme et, par voie de conséquence, participant à la progression des maladies chroniques. Même s’il est souvent difficile d’établir le lien de cause à effet, des études montrent l’impact du mercure sur les maladies neuro-dégénératives comme les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, la sclérose en plaques, l’électro-hypersensibilité, les maladies mentales, des troubles cardiovasculaires (tension artérielle, mort subite, etc…), résistance aux antibiotiques (les bactéries deviennent résistantes au mercure, et donc aux antibiotiques). Une vaste étude sur la sclérose en plaques a montré que chaque amalgame supplémentaire augmentait le risque de tomber malade de 24%.

Les rapports entre le nombre d’amalgames dans la bouche d’une mère et la quantité de mercure dans le cerveau de son enfant ont également été établis. Les symptômes d’atteinte au mercure sont regroupés sous le terme d’éréthisme mercuriel et peuvent prendre la forme de dépression, de troubles de la mémoire, de manifestations cutanées, de dérèglements immunitaires, musculaires, neurologiques non spécifiques.On y relève aussi des maladies professionnelles augmentées comme le tremblement mercuriel, le glioblastome, un type de de cancer cérébral dont le risque est multiplié par 3 fois, des problèmes de fertilité, l’augmentation du risque de fausse couche ou de non fermeture du tube neural lors de la grossesse.

La dépose des amalgames, un risque à mesurer et des précautions à prendre

La dépose systématique n’est pas recommandée, car elle reste risquée, en raison d’une libération importante de vapeurs mercurielles. Des conditions optimales sont requises pour se protéger des vapeurs de mercure : dentistes formés, matériel adéquat, etc… Des cas de sclérose latérale amyotrophique se sont déclarés peu de temps après des déposes massives d’amalgames dentaires sans les précautions requises. Pour toute intervention sur des amalgames en place, il faut s’assurer que le professionnel utilise bien un champ chirurgical, un aspirateur chirurgical tenu par un assistant, un refroidissement à eau avec un fort débit, des protections de tous (patient, dentiste, assistant, etc…) par un masque au charbon. Le cabinet ne comportera ni rideau ni moquette qui seraient sinon imprégnés de mercure. Il possédera un séparateur d’amalgame, sachant que de toute façon il n’est jamais étanche.

Que demande le projet de loi ?

L’obligation de renoncer au mercure dentaire et de le remplacer par des matériaux alternatifs, et ceci d’ici 2018.
Le déremboursement de la pose d’amalgame (qui a permis à la Suède une transition rapide et efficace) et une revalorisation des alternatives comme les composites ou résines.
L’interdiction immédiate d’obturer les dents de lait avec des amalgames.
L’arrêt de la formation à la pose des amalgames en faculté dentaire et la formation à la pose de matériaux alternatifs (ciments verre ionomères et composites ou résines).
Concernant le passif et l’existant :une écologie du recyclage du mercure en cabinet dentaire ; une protection du praticien des assistants et du patient ; une formation des professionnels à la toxicologie et aux bonnes pratiques ; une application de la législation européenne pour les personnels enceintes ; l’institution de contrôle dans les cabinets pour limiter les infractions.

Concernant l’information et la sécurité : le rappel de la sur la loi Kouchner de 2002 qui a inscrit dans la loi le droit du patient à un consentement éclairé grâce à la transparence et l’information sur les produits mis dans sa bouche par un affichage dans la salle d’attente, un document expliqué oralement, puis signé par le patient ; des tests de toxicité sur tous les matériaux dentaires ; l’interdiction de mise sur le marché ou de maintien de matériaux dentaires toxiques.

Concernant la prévention : la mise en place d’une réelle politique de prévention en matière dentaire plutôt que l’actuelle, principalement curative et très onéreuse, si on additionne tous les coûts sur la santé et l’environnement ; le repérage et l’éducation des populations à risque : aujourd’hui en France, le nombre de dents cariées, absentes, obturées (indice CAO) à 12 ans est de 1,12 contre 0 ,7 en Allemagne, par exemple. Près de 20% des enfants français cumulent 80% de la pathologie carieuse, ces inégalités étant d’ordre socio-économique ; la mise en place d’une prévention dentaire individualisée : analyses bactériennes, détartrage, reminéralisation, scellement des sillons… ce qui est aujourd’hui un luxe et pourrait néanmoins devenir un moyen de faire des économies à l’échelle du pays ; la création du métier d’hygiéniste dentaire.

Les auteurs du projet de loi :

Michèle Rivasi, député européenne EELV
Aline Archimbaud, sénatrice EELV
André Cicolella, Président du Réseau Environnement Santé
1 Marie Grosman, agrégée en Sciences de la Vie et de la Terre, spécialiste en santé publique, conseillère scientifique de Non au mercure Dentaire et Vice-Présidente pour la région Europe de l’Alliance mondiale pour une dentisterie sans mercure.
Geoffroy Begon, Délégué général de Non au mercure dentaire
Jean-Louis Roumegas, député EELV

Article rédigé par Raïssa Blankoff, naturopathe, www.naturoparis.com

Sources :

1 – Menace sur nos neurones, Marie Grosman et Roger Lenglet, Actes Sud, 2011(à paraître en poche chez Babel en février 2014).

2 – Toxique planète, le scandale invisible des maladies chroniques, d’André Cicolella, Seuil, 2013.

3 – Le rapport Biois :
http://ec.europa.eu/… … 110712.pdf

4 – Le rapport du Conseil de l’Europe :
Synthèse : http://assembly.coe…. … ES1816.htm
Ou le rapport complet : http://assembly.coe…. … 18&lang=FR

10% de la population souffrirait d’anxiété sévère en ce qui concerne les rendez-vous chez le dentiste. Ces angoissés repoussent leurs rendez-vous jusqu’à avoir un problème plus urgent. Résultat, c’est un cercle vicieux, car les traitements d’urgence sont plus traumatisants.

Martin Tickle, professeur de santé publique dentaire à l’université de Manchester, précise que l’anxiété dentaire est plus courante chez les enfants dont les parents ont eux-mêmes peur du dentiste. Il ajoute que « le plus fort prédicateur de douleur pendant les procédures dentaires étaient l’anxiété. Les patients anxieux avaient 4 fois plus de chance d’expérimenter de la douleur que les parents non anxieux. »

Selon un récent sondage qu’il aurait mené sur 451 adultes, 75% disent ne pas ressentir de douleur, même lors d’interventions difficiles. Plus de peur que de mal, une vraie phobie qui a d’ailleurs un nom: la stomatophobie.

http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/12/pourquoi-peur-dentiste-etude-son_n_4258667.html